Quinze jours après le tumulte provoqué par les photos de Closer , l'entourage immédiat de Valérie Trierweiler délivre un message apaisant même si l'hypothèse d'une séparation reste la plus probable. «Le président de la République et ma cliente réfléchissent. La décision n'appartient qu'à eux. Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d'être sereine face à cette pression médiatique et politique. Mais elle est consciente qu'une clarification s'impose», indique au Figaro l'avocate de Valérie Trierweiler, Me Frédérique Giffard, qui n'entend pas franchir les limites du secret professionnel
Les rumeurs des magazines people sur une prétendue «scène de ménage» à l'Élysée ou sur une première dame prête à tout pour sauver son couple sont ainsi démenties par ses proches. «Nous faisons face à une surenchère médiatique complètement folle. Certains franchissent les limites posées par le droit, sans aucun scrupule pour Valérie Trierweiler ou sa famille», réagit Me Giffard, qui étudie la possibilité d'engager des poursuites contre ces publications. C'est en 2007 que la jeune femme a fait la connaissance de la journaliste de Paris Match, qui s'apprêtait à divorcer. Des liens de confiance et d'amitié se sont noués. À l'Élysée, la première dame a gardé son conseil, qui l'a assistée lors de diverses procédures judiciaires, notamment contre le livre La Frondeuse.
Si, dans l'entourage de Valérie Trierweiler, personne ne nie qu'elle a dû encaisser un énorme choc, on s'emploie aussi à décrire une femme qui «ne joue pas la comédie, pas plus qu'elle ne se livre à un quelconque chantage». «Imaginer qu'elle puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basées sur la franchise. Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible», complète Me Giffard.
Samedi soir, François Hollande a passé du temps à La Lanterne, où Valérie Trierweiler s'est installée depuis sa sortie de l'hôpital. Avec le souci de prendre en compte le désarroi profond de celle qui partage sa vie depuis une huitaine d'années. Or, quels que soient les sentiments qui l'animent et ont pu la conduire à envisager un retour à l'Élysée, Valérie Trierweiler est aussi préoccupée par sa situation matérielle. Après son arrivée à l'Élysée, elle a renoncé à animer des émissions sur la chaîne D8, pourtant sa principale source de revenus à l'époque. Lui reste son salaire de Paris Match, où elle a conservé une chronique culturelle. «Pour justifier ce choix de demeurer journaliste, elle a toujours expliqué qu'elle voulait conserver au maximum son indépendance financière», rappelle Me Giffard.
La réflexion et les discussions sur une probable séparation portent donc aussi sur ses conséquences matérielles. Valérie Trierweiler a trois enfants à charge: les deux aînés, dont l'un poursuit des études à l'étranger, sont majeurs ; le benjamin est encore en âge scolaire. Une amie fait valoir à cet égard que «Valérie a toujours assumé».
Denis Trierweiler, son ex-mari, traducteur reconnu de la philosophie allemande, exerce par ailleurs un emploi de secrétaire de rédaction à Match. Les ex-conjoints possèdent, en indivision, une maison dans le Val d'Oise. Mis à part ce patrimoine, modeste, la journaliste n'a, pour résumer, pas un sou de côté. Hollande et elle n'étant ni mariés ni pacsés, aucun formalisme juridique ne doit être respecté. Ils n'ont pas de patrimoine en commun. Bien avant l'élection présidentielle, ils ont simplement choisi d'habiter et de meubler ensemble l'appartement qu'ils louent rue Cauchy, dans le XVe arrondissement de Paris.
Là encore, l'entourage de Valérie Trierweiler insiste: pas question de faire monter les enchères, sa véritable préoccupation étant de savoir comment organiser sa vie d'après, de trouver un endroit où habiter sans être perturbée par les paparazzis et de reconstruire un avenir professionnel. En clair, de mener une existence qui lui permette de rebondir. «Contrairement à ce que certains prétendent, ma cliente ne souhaite pas du tout alimenter la polémique et garde le sens de ses responsabilités. Elle est ainsi très préoccupée par son engagement auprès d'associations humanitaires, telle son implication dans la lutte contre les violences sexuelles dont sont victimes les femmes africaines», souligne Me Giffard.
Si, de part et d'autre, la volonté de trouver un terrain d'entente est réelle, personne ne se risque à faire de pronostics sur le calendrier. En revanche, il est peu probable qu'un éventuel accord donne lieu à des documents écrits, du moins dans un premier temps, les risques de fuites étant jugés trop nombreux. Son avocate conclut: «Valérie reste une femme de gauche. Je ne pense pas qu'elle souhaite que les difficultés actuelles viennent ternir le quinquennat de François Hollande.»
Les rumeurs des magazines people sur une prétendue «scène de ménage» à l'Élysée ou sur une première dame prête à tout pour sauver son couple sont ainsi démenties par ses proches. «Nous faisons face à une surenchère médiatique complètement folle. Certains franchissent les limites posées par le droit, sans aucun scrupule pour Valérie Trierweiler ou sa famille», réagit Me Giffard, qui étudie la possibilité d'engager des poursuites contre ces publications. C'est en 2007 que la jeune femme a fait la connaissance de la journaliste de Paris Match, qui s'apprêtait à divorcer. Des liens de confiance et d'amitié se sont noués. À l'Élysée, la première dame a gardé son conseil, qui l'a assistée lors de diverses procédures judiciaires, notamment contre le livre La Frondeuse.
Si, dans l'entourage de Valérie Trierweiler, personne ne nie qu'elle a dû encaisser un énorme choc, on s'emploie aussi à décrire une femme qui «ne joue pas la comédie, pas plus qu'elle ne se livre à un quelconque chantage». «Imaginer qu'elle puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basées sur la franchise. Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible», complète Me Giffard.
Samedi soir, François Hollande a passé du temps à La Lanterne, où Valérie Trierweiler s'est installée depuis sa sortie de l'hôpital. Avec le souci de prendre en compte le désarroi profond de celle qui partage sa vie depuis une huitaine d'années. Or, quels que soient les sentiments qui l'animent et ont pu la conduire à envisager un retour à l'Élysée, Valérie Trierweiler est aussi préoccupée par sa situation matérielle. Après son arrivée à l'Élysée, elle a renoncé à animer des émissions sur la chaîne D8, pourtant sa principale source de revenus à l'époque. Lui reste son salaire de Paris Match, où elle a conservé une chronique culturelle. «Pour justifier ce choix de demeurer journaliste, elle a toujours expliqué qu'elle voulait conserver au maximum son indépendance financière», rappelle Me Giffard.
La réflexion et les discussions sur une probable séparation portent donc aussi sur ses conséquences matérielles. Valérie Trierweiler a trois enfants à charge: les deux aînés, dont l'un poursuit des études à l'étranger, sont majeurs ; le benjamin est encore en âge scolaire. Une amie fait valoir à cet égard que «Valérie a toujours assumé».
Denis Trierweiler, son ex-mari, traducteur reconnu de la philosophie allemande, exerce par ailleurs un emploi de secrétaire de rédaction à Match. Les ex-conjoints possèdent, en indivision, une maison dans le Val d'Oise. Mis à part ce patrimoine, modeste, la journaliste n'a, pour résumer, pas un sou de côté. Hollande et elle n'étant ni mariés ni pacsés, aucun formalisme juridique ne doit être respecté. Ils n'ont pas de patrimoine en commun. Bien avant l'élection présidentielle, ils ont simplement choisi d'habiter et de meubler ensemble l'appartement qu'ils louent rue Cauchy, dans le XVe arrondissement de Paris.
Là encore, l'entourage de Valérie Trierweiler insiste: pas question de faire monter les enchères, sa véritable préoccupation étant de savoir comment organiser sa vie d'après, de trouver un endroit où habiter sans être perturbée par les paparazzis et de reconstruire un avenir professionnel. En clair, de mener une existence qui lui permette de rebondir. «Contrairement à ce que certains prétendent, ma cliente ne souhaite pas du tout alimenter la polémique et garde le sens de ses responsabilités. Elle est ainsi très préoccupée par son engagement auprès d'associations humanitaires, telle son implication dans la lutte contre les violences sexuelles dont sont victimes les femmes africaines», souligne Me Giffard.
Si, de part et d'autre, la volonté de trouver un terrain d'entente est réelle, personne ne se risque à faire de pronostics sur le calendrier. En revanche, il est peu probable qu'un éventuel accord donne lieu à des documents écrits, du moins dans un premier temps, les risques de fuites étant jugés trop nombreux. Son avocate conclut: «Valérie reste une femme de gauche. Je ne pense pas qu'elle souhaite que les difficultés actuelles viennent ternir le quinquennat de François Hollande.»