Dix-sept minutes de jeu et puis c’est tout. Samedi dernier face à Chelsea, Abou Diaby a rechuté et a été obligé de céder prématurément sa place. À la fin de la rencontre, son entraîneur Arsène Wenger a immédiatement annoncé trois semaines d’indisponibilité, avant même de connaître les résultats des examens. Pour l’entraîneur des Gunners, lâcher cette phrase avait peut-être un autre but : dissuader Didier Deschamps de l’appeler en équipe de France pour les deux matches d’octobre (amical face au Japon, puis le choc face à l’Espagne en phase de qualification à la Coupe du Monde 2014).
Car Wenger a en travers de la gorge le dernier séjour de Diaby avec les Bleus. Appelé par Deschamps pour les matches face à la Finlande et la Biélorussie, le milieu de terrain avait disputé l’intégralité de la première rencontre, inscrivant le seul but et marquant les esprits. Toutefois, alors à court de compétition (il venait de retrouver alors les terrains avec Arsenal), il avait payé ses efforts en étant forfait pour la Biélorussie puis pour le match suivant avec les Gunners. Aujourd’hui à nouveau sur le flanc, le joueur représente un enjeu important aux yeux d’Arsène Wenger et un premier point de discorde avec Didier Deschamps.
Hier, en conférence de presse, Wenger s’est fendu d’un discours très offensif à l’encontre du staff de l’équipe de France, en réponse à une question sur l’état psychologique de Diaby après sa dernière rechute. « J’ai dit à plusieurs reprises que si l’équipe de France voulait avoir Diaby contre l’Espagne, ils n’auraient pas dû le prendre pour la Finlande et la Biélorussie. Ils pouvaient l’appeler mais pas le faire jouer. Le garçon a été absent pendant un an et avait joué quatre ou cinq rencontres. Vous avez une pause, et il avait besoin de deux semaines pour récupérer complètement. C’était une erreur de le faire jouer en équipe de France », a-t-il lancé.
À travers ces mots, on sent surtout un entraîneur déçu de ne pas pouvoir l’aligner ces prochaines semaines, à commencer par ce soir face à l’Olympiakos. Mais Wenger est aussi de mauvaise foi en ciblant le staff français comme fautif. Après son séjour en équipe de France, Diaby avait joué tout le match face à Montpellier puis 72 minutes face à Manchester City cinq jours plus tard. Il a ensuite obtenu une semaine de récupération avant Chelsea. Wenger serait furieux de voir Deschamps refaire appel à Diaby pour les matches face au Japon et à l’Espagne, profitant ainsi de son joueur au moins autant que lui. Mais pour juger de l’état physique d’un joueur, l’équipe de France se fie à son propre staff médical, pas aux déclarations d’Arsène Wenger…
Aurélien Léger-Moëc
Car Wenger a en travers de la gorge le dernier séjour de Diaby avec les Bleus. Appelé par Deschamps pour les matches face à la Finlande et la Biélorussie, le milieu de terrain avait disputé l’intégralité de la première rencontre, inscrivant le seul but et marquant les esprits. Toutefois, alors à court de compétition (il venait de retrouver alors les terrains avec Arsenal), il avait payé ses efforts en étant forfait pour la Biélorussie puis pour le match suivant avec les Gunners. Aujourd’hui à nouveau sur le flanc, le joueur représente un enjeu important aux yeux d’Arsène Wenger et un premier point de discorde avec Didier Deschamps.
Hier, en conférence de presse, Wenger s’est fendu d’un discours très offensif à l’encontre du staff de l’équipe de France, en réponse à une question sur l’état psychologique de Diaby après sa dernière rechute. « J’ai dit à plusieurs reprises que si l’équipe de France voulait avoir Diaby contre l’Espagne, ils n’auraient pas dû le prendre pour la Finlande et la Biélorussie. Ils pouvaient l’appeler mais pas le faire jouer. Le garçon a été absent pendant un an et avait joué quatre ou cinq rencontres. Vous avez une pause, et il avait besoin de deux semaines pour récupérer complètement. C’était une erreur de le faire jouer en équipe de France », a-t-il lancé.
À travers ces mots, on sent surtout un entraîneur déçu de ne pas pouvoir l’aligner ces prochaines semaines, à commencer par ce soir face à l’Olympiakos. Mais Wenger est aussi de mauvaise foi en ciblant le staff français comme fautif. Après son séjour en équipe de France, Diaby avait joué tout le match face à Montpellier puis 72 minutes face à Manchester City cinq jours plus tard. Il a ensuite obtenu une semaine de récupération avant Chelsea. Wenger serait furieux de voir Deschamps refaire appel à Diaby pour les matches face au Japon et à l’Espagne, profitant ainsi de son joueur au moins autant que lui. Mais pour juger de l’état physique d’un joueur, l’équipe de France se fie à son propre staff médical, pas aux déclarations d’Arsène Wenger…
Aurélien Léger-Moëc