Votre album «Saraba», sorti il y a un an, a cartonné. Est-ce à dire que vous avez gagné beaucoup d’argent ?
C’est vrai que les Sénégalais ont bien accueilli mon album. Et plus d’un an après sa sortie, il continue de cartonner. Même si je suis sûre que je ne peux pas faire l’unanimité, le bilan que je tire de cet album est positif. Il faut dire que le label avec lequel je travaille, Princ’art, a tout fait pour que l’album ait du succès. Mais, on ne gagne pas de l’argent avec les albums. Avec le piratage et l’internet, il est difficile de gagner de l’argent. Finalement, on fait de la musique surtout par passion.
A quand le deuxième album ?
Mon premier album m’a pris neuf ans. Les Sénégalais l’ont bien accueilli à sa sortie, donc je ne suis pas pressée pour un deuxième. D’autant que l’album «Saraba» continue de cartonner. N’empêche, je travaille sur le prochain album, mais sans me presser. Il peut sortir dans 2 ou 3 ans, cela ne me dérange pas. Je préfère attendre le moment opportun pour que l’album ait autant, sinon plus de succès que le premier. Aussi, la décision ne dépend-elle pas de moi, plutôt de mon label. Ce qui est sûr, c’est que je ne sortirai pas d’album cette année, ni même l’année prochaine. Néanmoins, depuis la sortie du premier, je travaille sur le deuxième. Pour faire bien les choses, il faut y aller pas à pas.
Que prévoyez-vous pour le public, à court terme ?
Pour le moment, on a calé des dates pour des prestations au Sénégal. Pour l’extérieur, on prépare «Le Grand Bégué» aux Etats-Unis, pour les 27 et 28 septembre, avec Pape Diouf.
La célébrité a-t-elle changé quelque chose dans votre vie ?
La célébrité n’a rien changé dans ma vie. Je suis restée la même personne, la même Aïda Samb. Je ne vais pas avoir la grosse tête ou manquer d’humilité, parce que je suis devenue célèbre. Si je suis devenu célèbre, c’est que les Sénégalais l’ont voulu. C’est pourquoi je prends toujours le temps, quand quelqu’un m’interpelle, de discuter avec lui.
Etes-vous l’auteur de vos textes ?
Je compose la plupart de mes morceaux. Après, je vais voir Ibou Ndour pour lui en parler et voir les améliorations à apporter. Ensuite, j’ai un oncle qui travaille au Bsda (Bureau sénégalais des droits d’auteur) qui m’aide aussi pour les textes. Pour l’album «Saraba», il y a des morceaux, comme «Guindima», que j’ai entièrement écrit et d’autres à la rédaction desquels j’ai participé.
«Je rêve de faire de la musique traditionnelle en duo avec Beyonce»
Avec quel artiste rêvez-vous de faire un duo ?
Comme tout le monde, je nourris un rêve au fond de moi. Ce rêve, c’est de faire un duo avec un chanteur américain, qu’importe lequel, et de pouvoir, dans ce duo, utiliser ma musique traditionnelle. La musique traditionnelle, c’est ce que je connais le mieux. Le summum serait de faire ce duo avec Beyonce. J’adore ce qu’elle fait, sa voix et sa personnalité aussi. Au Sénégal, un duo avec Coumba Gawlo serait naturel ; nous sommes de la même famille. Ce ne serait, non plus, pas une surprise si je faisais un duo avec Youssou Ndour. Mais dans mon enfance, j’ai beaucoup été marquée par la musique d’Assane Mboup. Je rechantais presque toutes ses chansons. Donc, j’aimerai aussi, pour mon deuxième album, faire une partition avec lui.
Travaillez-vous votre voix ?
J’ai fais trois ans à l’Ecole des arts, juste pour apprendre les techniques vocales et faire des vocalismes. Il y’en a qui n’ont pas une belle voix, mais qui travaillent pour en avoir. Dernièrement, je suis retournée voir mon professeur pour reprendre les cours de techniques vocales.
Vous êtes considérée comme très timide. N’est-ce pas un handicap pour votre carrière ?
C’est vrai que cela peut gêner ma carrière. Mon grand-père dit toujours que mon plus grand défaut, c’est ma timidité. Je n’y peux rien, Dieu m’a créée ainsi, bien que je fasse tout mon possible pour surmonter cette timidité. Jusqu'à présent je n’y arrive pas. C’est un défaut que je ne regrette pas, parce qu’une personne se doit d’avoir une certaine dose de timidité. C’est utile dans les rapports avec les autres.
Votre grand-père vous reproche aussi votre impulsivité ?
Je suis impulsive, mais pas rancunière. Sous le coup de la colère, je peux faire ou dire des choses que je vais regretter trente minutes plus tard. C’est un défaut chez moi que je reconnais. Dès qu’on me fait quelque chose qui me déplait, je réagis sur le champ. Mais, comme je l’ai dit, je passe très vite l’éponge, aussitôt après avoir déchargé ce que j’ai dans le cœur.
Quel est la chanson que vous ne vous lassez pas d’écouter ?
J’écoute quasiment tout. Mais, l’album de Tapha Diarabi m’a marquée depuis 2010. Jusqu'à présent, je n’arrive pas à me passer des sons de cet album. Et chaque fois que je les réécoute, j’ai l’impression de les découvrir.
Votre ex-mari a dit que vous êtes mal entourée ?
Je ne vais pas entrer dans les détails mais, toutes les personnes qui me connaissent savent que je n’ai pas de mauvaises fréquentations. S’il parle de ma carrière, il raconte ce qu’il veut. Ce n’est pas vrai ce qu’il dit. Mon entourage ne fait rien d’autre que me guider sur la bonne voie à suivre.
On vous prête une relation avec un lutteur. Qu’en est-il ?
(Elle éclate rire) Toute cette histoire me fait rire. J’ai les mêmes informations que ce qui a été distillé dans la presse. Je jure sur Serigne Saliou, j’ai appris cette relation dans la presse. Au début, j’ai été informée par les personnes qui m’appelaient au téléphone pour me demander ce qu’il en était. Je ne sors avec aucun lutteur.
«Cette année, je vais amener ma mère à La Mecque pour la première fois. C’est la plus belle chose qui m’est arrivée. La pire, je n’en parlerai pas»
A quand le mariage ?
Seul Dieu sait. Pour ces choses-là, lui seul décide.
Monogame ou polygame ?
Si cela ne dépendait que de moi, je serais dans un mariage monogame. Mais, comme Dieu en a décidé autrement pour nous les musulmans, s’il est dit que je dois être dans un couple polygame, alors je l’accepterai.
Cœur à prendre ?
Actuellement, je n’ai pas d’homme dans ma vie. Je le dis tout haut pour que tout le monde le sache. C’est difficile à croire, mais c’est pourtant vrai. C’est peut-être parce que je ne sors pas. Je suis casanière, ma seule fréquentation, c’est chez ma grand-mère. Je ne sors pas la nuit. Je ne vais ni en boîte ni au restaurant. Une bonne femme ne drague pas, elle doit attendre les hommes chez elle, bien sage.
Votre habillement ne constitue-t-il pas un handicap ?
Je ne suis pas une fashion victim. L’habillement ne me tracasse pas vraiment. Je suis plutôt une «Yaye Fall», je m’habille souvent comme je le sens et on me critique même pour ça. Je me sens plus à l’aise dans un jean, j’étais un garçon manqué. Et jusqu'à présent, cette part de garçon manqué est en moi. Je suis d’accord qu’en devenant une personne publique, on se doit de soigner son image, mais je ne suis pas accro à la mode.
Quel est le plat qu’on ne doit surtout pas préparer quand on vous invite ?
Je ne déteste aucun plat, mais mon préféré est le poulet aux vermicelles. Je peux en manger au petit déjeuner, au déjeuner et au diner. Chaque fois qu’on m’invite chez quelqu’un, j’exige qu’on me prépare ce plat, quitte même à décliner l’invitation.
La plus belle et la pire histoire de votre vie ?
La plus belle, c’est que cette année, je vais amener ma mère à la Mecque pour la première fois. Pour ce qui est de la pire, je préfère ne pas répondre. Il y a une histoire qui m’a vraiment marquée, mais je n’en parlerai pas.
Propos recueillis par
Christine MENDY
Rewmi
C’est vrai que les Sénégalais ont bien accueilli mon album. Et plus d’un an après sa sortie, il continue de cartonner. Même si je suis sûre que je ne peux pas faire l’unanimité, le bilan que je tire de cet album est positif. Il faut dire que le label avec lequel je travaille, Princ’art, a tout fait pour que l’album ait du succès. Mais, on ne gagne pas de l’argent avec les albums. Avec le piratage et l’internet, il est difficile de gagner de l’argent. Finalement, on fait de la musique surtout par passion.
A quand le deuxième album ?
Mon premier album m’a pris neuf ans. Les Sénégalais l’ont bien accueilli à sa sortie, donc je ne suis pas pressée pour un deuxième. D’autant que l’album «Saraba» continue de cartonner. N’empêche, je travaille sur le prochain album, mais sans me presser. Il peut sortir dans 2 ou 3 ans, cela ne me dérange pas. Je préfère attendre le moment opportun pour que l’album ait autant, sinon plus de succès que le premier. Aussi, la décision ne dépend-elle pas de moi, plutôt de mon label. Ce qui est sûr, c’est que je ne sortirai pas d’album cette année, ni même l’année prochaine. Néanmoins, depuis la sortie du premier, je travaille sur le deuxième. Pour faire bien les choses, il faut y aller pas à pas.
Que prévoyez-vous pour le public, à court terme ?
Pour le moment, on a calé des dates pour des prestations au Sénégal. Pour l’extérieur, on prépare «Le Grand Bégué» aux Etats-Unis, pour les 27 et 28 septembre, avec Pape Diouf.
La célébrité a-t-elle changé quelque chose dans votre vie ?
La célébrité n’a rien changé dans ma vie. Je suis restée la même personne, la même Aïda Samb. Je ne vais pas avoir la grosse tête ou manquer d’humilité, parce que je suis devenue célèbre. Si je suis devenu célèbre, c’est que les Sénégalais l’ont voulu. C’est pourquoi je prends toujours le temps, quand quelqu’un m’interpelle, de discuter avec lui.
Etes-vous l’auteur de vos textes ?
Je compose la plupart de mes morceaux. Après, je vais voir Ibou Ndour pour lui en parler et voir les améliorations à apporter. Ensuite, j’ai un oncle qui travaille au Bsda (Bureau sénégalais des droits d’auteur) qui m’aide aussi pour les textes. Pour l’album «Saraba», il y a des morceaux, comme «Guindima», que j’ai entièrement écrit et d’autres à la rédaction desquels j’ai participé.
«Je rêve de faire de la musique traditionnelle en duo avec Beyonce»
Avec quel artiste rêvez-vous de faire un duo ?
Comme tout le monde, je nourris un rêve au fond de moi. Ce rêve, c’est de faire un duo avec un chanteur américain, qu’importe lequel, et de pouvoir, dans ce duo, utiliser ma musique traditionnelle. La musique traditionnelle, c’est ce que je connais le mieux. Le summum serait de faire ce duo avec Beyonce. J’adore ce qu’elle fait, sa voix et sa personnalité aussi. Au Sénégal, un duo avec Coumba Gawlo serait naturel ; nous sommes de la même famille. Ce ne serait, non plus, pas une surprise si je faisais un duo avec Youssou Ndour. Mais dans mon enfance, j’ai beaucoup été marquée par la musique d’Assane Mboup. Je rechantais presque toutes ses chansons. Donc, j’aimerai aussi, pour mon deuxième album, faire une partition avec lui.
Travaillez-vous votre voix ?
J’ai fais trois ans à l’Ecole des arts, juste pour apprendre les techniques vocales et faire des vocalismes. Il y’en a qui n’ont pas une belle voix, mais qui travaillent pour en avoir. Dernièrement, je suis retournée voir mon professeur pour reprendre les cours de techniques vocales.
Vous êtes considérée comme très timide. N’est-ce pas un handicap pour votre carrière ?
C’est vrai que cela peut gêner ma carrière. Mon grand-père dit toujours que mon plus grand défaut, c’est ma timidité. Je n’y peux rien, Dieu m’a créée ainsi, bien que je fasse tout mon possible pour surmonter cette timidité. Jusqu'à présent je n’y arrive pas. C’est un défaut que je ne regrette pas, parce qu’une personne se doit d’avoir une certaine dose de timidité. C’est utile dans les rapports avec les autres.
Votre grand-père vous reproche aussi votre impulsivité ?
Je suis impulsive, mais pas rancunière. Sous le coup de la colère, je peux faire ou dire des choses que je vais regretter trente minutes plus tard. C’est un défaut chez moi que je reconnais. Dès qu’on me fait quelque chose qui me déplait, je réagis sur le champ. Mais, comme je l’ai dit, je passe très vite l’éponge, aussitôt après avoir déchargé ce que j’ai dans le cœur.
Quel est la chanson que vous ne vous lassez pas d’écouter ?
J’écoute quasiment tout. Mais, l’album de Tapha Diarabi m’a marquée depuis 2010. Jusqu'à présent, je n’arrive pas à me passer des sons de cet album. Et chaque fois que je les réécoute, j’ai l’impression de les découvrir.
Votre ex-mari a dit que vous êtes mal entourée ?
Je ne vais pas entrer dans les détails mais, toutes les personnes qui me connaissent savent que je n’ai pas de mauvaises fréquentations. S’il parle de ma carrière, il raconte ce qu’il veut. Ce n’est pas vrai ce qu’il dit. Mon entourage ne fait rien d’autre que me guider sur la bonne voie à suivre.
On vous prête une relation avec un lutteur. Qu’en est-il ?
(Elle éclate rire) Toute cette histoire me fait rire. J’ai les mêmes informations que ce qui a été distillé dans la presse. Je jure sur Serigne Saliou, j’ai appris cette relation dans la presse. Au début, j’ai été informée par les personnes qui m’appelaient au téléphone pour me demander ce qu’il en était. Je ne sors avec aucun lutteur.
«Cette année, je vais amener ma mère à La Mecque pour la première fois. C’est la plus belle chose qui m’est arrivée. La pire, je n’en parlerai pas»
A quand le mariage ?
Seul Dieu sait. Pour ces choses-là, lui seul décide.
Monogame ou polygame ?
Si cela ne dépendait que de moi, je serais dans un mariage monogame. Mais, comme Dieu en a décidé autrement pour nous les musulmans, s’il est dit que je dois être dans un couple polygame, alors je l’accepterai.
Cœur à prendre ?
Actuellement, je n’ai pas d’homme dans ma vie. Je le dis tout haut pour que tout le monde le sache. C’est difficile à croire, mais c’est pourtant vrai. C’est peut-être parce que je ne sors pas. Je suis casanière, ma seule fréquentation, c’est chez ma grand-mère. Je ne sors pas la nuit. Je ne vais ni en boîte ni au restaurant. Une bonne femme ne drague pas, elle doit attendre les hommes chez elle, bien sage.
Votre habillement ne constitue-t-il pas un handicap ?
Je ne suis pas une fashion victim. L’habillement ne me tracasse pas vraiment. Je suis plutôt une «Yaye Fall», je m’habille souvent comme je le sens et on me critique même pour ça. Je me sens plus à l’aise dans un jean, j’étais un garçon manqué. Et jusqu'à présent, cette part de garçon manqué est en moi. Je suis d’accord qu’en devenant une personne publique, on se doit de soigner son image, mais je ne suis pas accro à la mode.
Quel est le plat qu’on ne doit surtout pas préparer quand on vous invite ?
Je ne déteste aucun plat, mais mon préféré est le poulet aux vermicelles. Je peux en manger au petit déjeuner, au déjeuner et au diner. Chaque fois qu’on m’invite chez quelqu’un, j’exige qu’on me prépare ce plat, quitte même à décliner l’invitation.
La plus belle et la pire histoire de votre vie ?
La plus belle, c’est que cette année, je vais amener ma mère à la Mecque pour la première fois. Pour ce qui est de la pire, je préfère ne pas répondre. Il y a une histoire qui m’a vraiment marquée, mais je n’en parlerai pas.
Propos recueillis par
Christine MENDY
Rewmi