Cette année là, alors qu’il devait poursuivre ses études en classe de Première littéraire, son frère ainé Salif Dione tombe malade. Pas de n’importe quelle maladie. Son frangin est atteint de troubles psychiques. Ansoumana lâche tout pour s’occuper de lui. Même le commerce de produits vestimentaires qu’il faisait en pâtira. La maladie de son frère est son alpha et son oméga.
Mais il a su qu’il est fait pour les déficients mentaux lorsqu’il a débarqué à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye avec son frère. Dans les colonnes de l’Observateur, il raconte comment la révélation lui est venue dans la nuit du 13 au vendredi 14 juillet. « Je me suis posé beaucoup de questions, entre autres, quelle est ma véritable personne ? Qui est Ansoumana ? Pourquoi ce Salif-là est-il allongé ici, m’empêche d’étudier, de travailler, de vivre ? Et comme réponse, j’ai eu une grande révélation. J’ai compris que c’est la maladie de Salif qui était mon chemin. C’est cette nuit-là que je me suis rendu compte que j’étais fait pour les malades mentaux », philosophe-t-il tel un prophète. C’est ainsi qu’il a chopé le virus et depuis, il s’affaire autour des questions qui ont attrait avec les malades mentaux.
Et force est de reconnaitre qu’il a su réussir à mettre sur pied un projet: le centre d’accueil pour les personnes souffrant de déficience mentale construit à Kaolack. Une sorte d’asile qui cependant n’a pas encore ses portes, faute d’équipements. Néanmoins, Ansoumana ne lâche pas prise.
Buzz.sn
Mais il a su qu’il est fait pour les déficients mentaux lorsqu’il a débarqué à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye avec son frère. Dans les colonnes de l’Observateur, il raconte comment la révélation lui est venue dans la nuit du 13 au vendredi 14 juillet. « Je me suis posé beaucoup de questions, entre autres, quelle est ma véritable personne ? Qui est Ansoumana ? Pourquoi ce Salif-là est-il allongé ici, m’empêche d’étudier, de travailler, de vivre ? Et comme réponse, j’ai eu une grande révélation. J’ai compris que c’est la maladie de Salif qui était mon chemin. C’est cette nuit-là que je me suis rendu compte que j’étais fait pour les malades mentaux », philosophe-t-il tel un prophète. C’est ainsi qu’il a chopé le virus et depuis, il s’affaire autour des questions qui ont attrait avec les malades mentaux.
Et force est de reconnaitre qu’il a su réussir à mettre sur pied un projet: le centre d’accueil pour les personnes souffrant de déficience mentale construit à Kaolack. Une sorte d’asile qui cependant n’a pas encore ses portes, faute d’équipements. Néanmoins, Ansoumana ne lâche pas prise.
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