Human Rights Watch prend la défense des homosexuels et réclame l’annulation de la condamnation des 7 jeunes de Guédiawaye inculpés pour « actes contre-nature ». Pour cette organisation, cette « affaire met une nouvelle fois en lumière les persécutions dont sont victimes les personnes Lgbt (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) ». « Le gouvernement sénégalais devrait disculper et libérer sept hommes inculpés de relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe par un tribunal de Dakar le 21 août 2015, en violation de leurs droits fondamentaux. Les 7 hommes ont été inculpés en application de l’article 319 (3) du Code pénal du Sénégal qui interdit les ‘actes contre-nature’ entre personnes de même sexe. Cet article viole les droits à la vie privée et à la non-discrimination protégés au niveau international et devrait être aboli immédiatement », dénonce Hrw dans les colonnes du Populaires.
L’inculpation de sept hommes sur des accusations d’homosexualité constitue, selon l'organisation internationale, un affront envers une société qui aspire à la tolérance et vis-à-vis des engagements du Sénégal en matière de droit international », a déclaré Neela Ghoshal, chercheuse senior sur les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) à Human Rights Watch. « Cette inculpation adresse également à la population sénégalaise un message de mauvais augure selon lequel posséder des préservatifs chez soi peut être utilisé comme preuve que l’on a commis un crime ». Neela Ghoshal ajoute que « la condamnation absurde de ces sept hommes pour des actes qui ne devraient jamais constituer un délit n’est malheureusement pas une exception, mais elle reflète plutôt la discrimination générale du gouvernement sénégalais à l’encontre de la communauté Lgbt. Si cette condamnation n’est pas rapidement annulée, elle ternira la position internationale du Sénégal pour longtemps ».
Trente-six pays africains disposent de lois dans leur arsenal juridique pénalisant les rapports sexuels entre personnes de même sexe, mais le Sénégal est l’un des rares pays où des personnes font réellement l’objet de poursuites judiciaires et sont parfois condamnées sur de telles accusations, souligne Hrw qui rappelle les affaires Jupiter, en 2012 puis en 2015, mais aussi les affaires des quatre filles accusées de lesbiannisme en 2014 et qui ont été acquittées. Hrw rappelle aussi le cas des homosexuels de Mbao en 2008. Human Rights Watch appelle donc à améliorer la situation des homosexuels en matière de droits humains, à démanteler les obstacles juridiques qui compliquent leur accès aux traitements, et à garantir que le droit sénégalais est en accord avec les obligations du pays au regard des traités internationaux. Hrw ajoute que le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a statué que les arrestations pour relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe sont, par définition, arbitraires.
L’inculpation de sept hommes sur des accusations d’homosexualité constitue, selon l'organisation internationale, un affront envers une société qui aspire à la tolérance et vis-à-vis des engagements du Sénégal en matière de droit international », a déclaré Neela Ghoshal, chercheuse senior sur les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) à Human Rights Watch. « Cette inculpation adresse également à la population sénégalaise un message de mauvais augure selon lequel posséder des préservatifs chez soi peut être utilisé comme preuve que l’on a commis un crime ». Neela Ghoshal ajoute que « la condamnation absurde de ces sept hommes pour des actes qui ne devraient jamais constituer un délit n’est malheureusement pas une exception, mais elle reflète plutôt la discrimination générale du gouvernement sénégalais à l’encontre de la communauté Lgbt. Si cette condamnation n’est pas rapidement annulée, elle ternira la position internationale du Sénégal pour longtemps ».
Trente-six pays africains disposent de lois dans leur arsenal juridique pénalisant les rapports sexuels entre personnes de même sexe, mais le Sénégal est l’un des rares pays où des personnes font réellement l’objet de poursuites judiciaires et sont parfois condamnées sur de telles accusations, souligne Hrw qui rappelle les affaires Jupiter, en 2012 puis en 2015, mais aussi les affaires des quatre filles accusées de lesbiannisme en 2014 et qui ont été acquittées. Hrw rappelle aussi le cas des homosexuels de Mbao en 2008. Human Rights Watch appelle donc à améliorer la situation des homosexuels en matière de droits humains, à démanteler les obstacles juridiques qui compliquent leur accès aux traitements, et à garantir que le droit sénégalais est en accord avec les obligations du pays au regard des traités internationaux. Hrw ajoute que le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a statué que les arrestations pour relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe sont, par définition, arbitraires.