Dans la matinée du 4 avril, le jeune Yoro a été intercepté sur le chemin du travail (apprenti mécanicien) par le nommé A. Faye, un ami de la famille. Pour le détourner de son chemin, Faye avait fait comprendre au jeune homme que ce jour étant férié, il n’avait pas besoin d’aller au travail. C’est ainsi qu’il avait tendu une pièce de 50 francs Cfa au jeune homme.
Après avoir remis cette pièce au garçon, il l’avait mis en rapport avec un charretier avec qui le jeune garçon devait aller chercher des bagages. Ne se doutant de rien, Yoro est monté sur la charrette qui a aussitôt pris une direction qu’il ne connaissait pas. Après avoir parcouru une longue distance, le jeune garçon s’est étonné et a demandé au charretier où ils allaient. Mais ce dernier avait ignoré la question, certainement mis au parfum du projet criminel de Faye.
Arrivés dans une forêt, le conducteur serait descendu avec une corde à la main en direction de Yoro. Se sentant en danger, le jeune garçon aurait sauté de la charrette et pris la fuite. « Au bout d’une longue course poursuite, Yoro a échappé aux sévices de son bourreau, mais va se perdre un mois durant dans cette forêt », raconte sa maman.
C’est à Thiès que Yoro réapparaîtra un mois plus tard. Un certain Samba avait fait la remarque de la présence du garçon. Il l’interroge pour savoir d’où il venait. Mais, « l’étranger » n’étant pas en mesure de se souvenir lui répond qu’il habite Thiès. L’enfant dormait la nuit dans une épave de véhicule abandonné. C’est ainsi qu’il l’aurait emmené auprès du chef de quartier qui a effectué toutes les démarches jusqu’à retrouver les origines du petit. Il est de Séssène, un arrondissement situé dans le département de Mbour.
Coumba Sy, la maman de Yoro a confié au reporter de SeneNews que son enfant n’est plus normal. Yoro est traumatisé et pique des crises de temps à autre. Elle a raconte que le nommé A. Faye s’est présenté chez elle le jour de la disparition de son fils, aux alentours de 00 heures, pour lui dire que « le garçon n’a jamais été enlevé et qu’il connaissait où il se trouvait. »
Sur un papier que nous a montré la dame et qui lui aurait été remis par Faye, il est écrit en arabe le nom de Mansour et un numéro de téléphone. Et Faye avait décrit cet homme comme étant le détenteur de l’enfant. Bizarrement, quand ils ont appelé sur ce numéro, ils sont tombés sur le sieur A. Faye.
« Les enquêteurs peuvent en témoigner car, ce matin, lorsqu’ils ont composé ce numéro ils sont tombés sur la même personne qui, au bout du fil, promettait de venir répondre à l’audition des limiers mais jusque ici il n’a pas honoré sa parole. », a témoigné la maman.
Selon les déclarations de la maman, le sieur A. Faye, tuteur de la grande sœur du petit Yoro à Dakar, nourrissait un amour secret pour la jeune fille depuis son arrivé dans la capitale sénégalaise. « D’ailleurs, raconte Coumba Sy, il s’était catégoriquement opposé au mariage de la fille expliquant, sans être écouté, que le fiancé n’avait pas les moyens pour subvenir à ses besoins. »
Aujourd’hui, désespérée, Mme Coumba Sy, qui dit avoir dépensé tout ce qu’elle possédait dans le traitement médical de son enfant, lance un cri de cœur aux bonnes volontés pour que son « Papa » (le garçon porte le prénom de son grand père) puisse recouvrer ses facultés et s’épanouir comme tout enfant. Quant au jeune garçon sur la vidéo, il n’a pas voulu répondre à nos questions.
Senenews
Après avoir remis cette pièce au garçon, il l’avait mis en rapport avec un charretier avec qui le jeune garçon devait aller chercher des bagages. Ne se doutant de rien, Yoro est monté sur la charrette qui a aussitôt pris une direction qu’il ne connaissait pas. Après avoir parcouru une longue distance, le jeune garçon s’est étonné et a demandé au charretier où ils allaient. Mais ce dernier avait ignoré la question, certainement mis au parfum du projet criminel de Faye.
Arrivés dans une forêt, le conducteur serait descendu avec une corde à la main en direction de Yoro. Se sentant en danger, le jeune garçon aurait sauté de la charrette et pris la fuite. « Au bout d’une longue course poursuite, Yoro a échappé aux sévices de son bourreau, mais va se perdre un mois durant dans cette forêt », raconte sa maman.
C’est à Thiès que Yoro réapparaîtra un mois plus tard. Un certain Samba avait fait la remarque de la présence du garçon. Il l’interroge pour savoir d’où il venait. Mais, « l’étranger » n’étant pas en mesure de se souvenir lui répond qu’il habite Thiès. L’enfant dormait la nuit dans une épave de véhicule abandonné. C’est ainsi qu’il l’aurait emmené auprès du chef de quartier qui a effectué toutes les démarches jusqu’à retrouver les origines du petit. Il est de Séssène, un arrondissement situé dans le département de Mbour.
Coumba Sy, la maman de Yoro a confié au reporter de SeneNews que son enfant n’est plus normal. Yoro est traumatisé et pique des crises de temps à autre. Elle a raconte que le nommé A. Faye s’est présenté chez elle le jour de la disparition de son fils, aux alentours de 00 heures, pour lui dire que « le garçon n’a jamais été enlevé et qu’il connaissait où il se trouvait. »
Sur un papier que nous a montré la dame et qui lui aurait été remis par Faye, il est écrit en arabe le nom de Mansour et un numéro de téléphone. Et Faye avait décrit cet homme comme étant le détenteur de l’enfant. Bizarrement, quand ils ont appelé sur ce numéro, ils sont tombés sur le sieur A. Faye.
« Les enquêteurs peuvent en témoigner car, ce matin, lorsqu’ils ont composé ce numéro ils sont tombés sur la même personne qui, au bout du fil, promettait de venir répondre à l’audition des limiers mais jusque ici il n’a pas honoré sa parole. », a témoigné la maman.
Selon les déclarations de la maman, le sieur A. Faye, tuteur de la grande sœur du petit Yoro à Dakar, nourrissait un amour secret pour la jeune fille depuis son arrivé dans la capitale sénégalaise. « D’ailleurs, raconte Coumba Sy, il s’était catégoriquement opposé au mariage de la fille expliquant, sans être écouté, que le fiancé n’avait pas les moyens pour subvenir à ses besoins. »
Aujourd’hui, désespérée, Mme Coumba Sy, qui dit avoir dépensé tout ce qu’elle possédait dans le traitement médical de son enfant, lance un cri de cœur aux bonnes volontés pour que son « Papa » (le garçon porte le prénom de son grand père) puisse recouvrer ses facultés et s’épanouir comme tout enfant. Quant au jeune garçon sur la vidéo, il n’a pas voulu répondre à nos questions.
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