Dans les zones de conflit, les femmes et les enfants sont très souvent victimes de violence. Cette violence qui porte atteinte à leur intégrité physique et même psychologique est devenue un phénomène mondial.
Selon Fatou Kiné Camara qui participait au panel de haut niveau sur la violence sexuelle en temps de conflit, la violence est une construction sociale, elle n’est pas innée. Elle s’acquiert par une éducation et résulte de comportements ou d’expériences. «Personne n’est prédestiné à être violent, il faut toujours un élément déclencheur.
La violence sexuelle notée dans les zones de conflit est souvent due à la faiblesse attribuée à la femme et qui donne tous les droits aux hommes sur sa personne. Elle est vue comme un objet avec lequel on peut faire ce qu’on veut sans se soucier des représailles», a déclaré la présidente de l'Ajs.
D’après la docteure d’État en droit, il faudrait avant tout reconnaître que la violence sexuelle existe et qu’elle cible la plupart du temps les femmes, les jeunes filles et les enfants. «Ce panel nous permettra de partager nos points de vue sur le sort des femmes qui résident en zones de conflit. Il se trouve que des milliers et des milliers de femmes vivent aujourd’hui un même cauchemar. En temps de conflit, elles sont persécutées, violées et tuées par des hommes qui ne risquent aucune punition. Les responsables de ces actes sont des groupes armés non étatiques, l’armée régulière, les casques bleus et même l’État», a affirmé Fatou Kiné Camara.
Poursuivant, elle exhorte tous les États qui ont signé le protocole de Maputo à l’appliquer pour que ces crimes dont sont victimes les femmes ne restent pas impunis. «Nous allons mettre l’accent sur les mesures à prendre pour que ces femmes et jeunes filles fassent l’objet de réparation. Qu’elles soient suivies médicalement, psychologiquement pour refaire leur vie. Le protocole de Maputo a une disposition qui stipule le droit d’une femme violée à avoir accès à l’avortement médicalisé. Donc tous les pays qui l’ont signé, y compris le Sénégal, devraient l’appliquer», a-t-elle dit.
A en croire Fatou Kiné Camara, il n’y a rien de plus normal que de permettre à une femme violée de bénéficier d’un avortement médicalisé. Lui interdire cet avortement est un crime contre l’humanité. Pour John Marshall, ambassadeur de la Grande Bretagne au Sénégal, il urge de discuter sur des mesures concrètes qui susciteront un véritable changement. «Il est évident que l’on doit mettre fin à la culture de l’impunité qui prévaut autour de ces crimes, offrir un soutien aux victimes en faisant passer les stigmates de honte des victimes aux auteurs et lancer un nouveau protocole international pour surmonter l’un des plus grands obstacles qui barrent la route à la justice, à savoir l’inexistence de preuves», a conclu Marshall.
Selon Fatou Kiné Camara qui participait au panel de haut niveau sur la violence sexuelle en temps de conflit, la violence est une construction sociale, elle n’est pas innée. Elle s’acquiert par une éducation et résulte de comportements ou d’expériences. «Personne n’est prédestiné à être violent, il faut toujours un élément déclencheur.
La violence sexuelle notée dans les zones de conflit est souvent due à la faiblesse attribuée à la femme et qui donne tous les droits aux hommes sur sa personne. Elle est vue comme un objet avec lequel on peut faire ce qu’on veut sans se soucier des représailles», a déclaré la présidente de l'Ajs.
D’après la docteure d’État en droit, il faudrait avant tout reconnaître que la violence sexuelle existe et qu’elle cible la plupart du temps les femmes, les jeunes filles et les enfants. «Ce panel nous permettra de partager nos points de vue sur le sort des femmes qui résident en zones de conflit. Il se trouve que des milliers et des milliers de femmes vivent aujourd’hui un même cauchemar. En temps de conflit, elles sont persécutées, violées et tuées par des hommes qui ne risquent aucune punition. Les responsables de ces actes sont des groupes armés non étatiques, l’armée régulière, les casques bleus et même l’État», a affirmé Fatou Kiné Camara.
Poursuivant, elle exhorte tous les États qui ont signé le protocole de Maputo à l’appliquer pour que ces crimes dont sont victimes les femmes ne restent pas impunis. «Nous allons mettre l’accent sur les mesures à prendre pour que ces femmes et jeunes filles fassent l’objet de réparation. Qu’elles soient suivies médicalement, psychologiquement pour refaire leur vie. Le protocole de Maputo a une disposition qui stipule le droit d’une femme violée à avoir accès à l’avortement médicalisé. Donc tous les pays qui l’ont signé, y compris le Sénégal, devraient l’appliquer», a-t-elle dit.
A en croire Fatou Kiné Camara, il n’y a rien de plus normal que de permettre à une femme violée de bénéficier d’un avortement médicalisé. Lui interdire cet avortement est un crime contre l’humanité. Pour John Marshall, ambassadeur de la Grande Bretagne au Sénégal, il urge de discuter sur des mesures concrètes qui susciteront un véritable changement. «Il est évident que l’on doit mettre fin à la culture de l’impunité qui prévaut autour de ces crimes, offrir un soutien aux victimes en faisant passer les stigmates de honte des victimes aux auteurs et lancer un nouveau protocole international pour surmonter l’un des plus grands obstacles qui barrent la route à la justice, à savoir l’inexistence de preuves», a conclu Marshall.