"Il n’y pas de démocratie sans communication". C’est par ce mots que Moutapha Guèye, enseignant au Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (Cesti), aborda son thème sur le "rôle de la presse dans la consolidation de la démocratie". La communication peut passer par divers canaux, notamment par l’Internet. Et dans ce domaine, l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel) est revenue sur le travail de collecte des résultats effectué le jour du scrutin du deuxième tour de la Présidentielle 2012 au Sénégal. De son côté, Sunu2012 qui est une communauté de blogueurs, a partagé son expérience sur cette élection.
Mademba Mbaye, ancien Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale (Synpics), considère qu’il y a "une illusion collective" des acteurs du Web tendant à faire croire que leur apport dans la consolidation des acquis démocratiques était plus déterminant que tout autre.
Le débat a été posé sur le respect ou non des codes déontologiques. S’agissant de la presse en ligne, les exemples de cas de manquement à l’éthique professionnelle font foison : gestion des forums, non maîtrise de la langue de travail...Pour ce qui est des utilisateurs des réseaux sociaux et des blogs, Ababacar Sadikh Ndiaye, consultant en Tic, considère qu’ils ne sont pas liés à des codes déontologiques comme ceux régissant les journalistes. Avec l’avènement des médias sociaux, on parle de "data journalism". C’est-à-dire que les blogueurs transmettent des données qui peuvent servir à la presse. "Ils sont capables (à travers le fil twitter) de donner l’info en 140 caractères", dit Bernard Pivot cité par Mademba Ndiaye qui parle de "retour au journalisme de base".
De la même manière qu’on parle d’une charte de la presse en ligne, Sadikh Ndiaye pense que les blogueurs aussi doivent se doter d’un cadre réglementaire. Il est cependant réservé sur la possibilité de doter un code de déontologie au "human media", qui est une personne indépendante présente sur la Toile pour recevoir et partager des données.
Ferloo.com
Mademba Mbaye, ancien Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale (Synpics), considère qu’il y a "une illusion collective" des acteurs du Web tendant à faire croire que leur apport dans la consolidation des acquis démocratiques était plus déterminant que tout autre.
Le débat a été posé sur le respect ou non des codes déontologiques. S’agissant de la presse en ligne, les exemples de cas de manquement à l’éthique professionnelle font foison : gestion des forums, non maîtrise de la langue de travail...Pour ce qui est des utilisateurs des réseaux sociaux et des blogs, Ababacar Sadikh Ndiaye, consultant en Tic, considère qu’ils ne sont pas liés à des codes déontologiques comme ceux régissant les journalistes. Avec l’avènement des médias sociaux, on parle de "data journalism". C’est-à-dire que les blogueurs transmettent des données qui peuvent servir à la presse. "Ils sont capables (à travers le fil twitter) de donner l’info en 140 caractères", dit Bernard Pivot cité par Mademba Ndiaye qui parle de "retour au journalisme de base".
De la même manière qu’on parle d’une charte de la presse en ligne, Sadikh Ndiaye pense que les blogueurs aussi doivent se doter d’un cadre réglementaire. Il est cependant réservé sur la possibilité de doter un code de déontologie au "human media", qui est une personne indépendante présente sur la Toile pour recevoir et partager des données.
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