Le centre hospitalier de Thiaroye est plein à craquer en ce début d'année 2017 au point qu'il n'y a plus de place où mettre des malades. Conséquence, plusieurs malades déposés dans le centre sont retournés comme ils étaient venus avec leurs accompagnants.
"Il n'y a plus de places pour les malades", leur avait-on signifié. Pourtant à l'article premier de la charte des malades, il est inscrit que "l'accès au service public hospitalier est garanti à tous les malades sans discrimination". Mais à y voir de près, cette disposition n'est pas appliquée à) l'hôpital psychiatrique de Thiaroye. "Ces malades constituent un danger pour la société et surtout pour leur famille. Ils sont en général violents et l'Etat qui doit s'occuper de la sécurité refuse de les prendre en charge", s'insurge le président de l'association sénégalaise d'assistance aux malades mentaux Ansoumane Dione.
Les deux hôpitaux spécialisés en psychiatrie au Sénégal que sont ceux de Fann et de Thiaroye doivent faire face à une demande croissante alors que leurs moyens sont très insuffisants. Ainsi le service psychiatrique de Fann ne dispose que de 60 lits alors qu'il compte 141 malades hospitalisés. Pendant ce temps, sur les 150 lits que compte l'institution de Thiaroye, 75 sont réservés aux accompagnants.
source: walfquotidien
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