Avec 296,5 milliards de barils, les réserves prouvées de pétrole du Venezuela, selon la dernière livraison de l’annuaire statistique de la compagnie BP, dépassent désormais de loin celles de l’Arabie saoudite, estimées à 265,4 milliards de barils. Les chiffres de BP, référence reconnue dans l’industrie pétrolière, viennent confirmer ceux publiés l’été dernier par l’Opep, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont le Venezuela est membre, et qui se réunit ce jeudi à Vienne.
Les réserves prouvées du Venezuela prises en compte par BP ont progressé de 40% en un an. Cette progression spectaculaire ne s’explique pas par des découvertes majeures - les réserves du bassin de l’Orénoque, à l’est du pays, sont connues depuis longtemps - mais par la forte hausse du prix du baril qui rend le brut lourd vénézuélien plus rentable à extraire. Les richesses du pays que son président, Hugo Chavez, compte bien exploiter, sont en effet techniquement beaucoup plus complexes, donc coûteuses, à exploiter que les champs saoudiens.
Grandes ambitions
La production du Venezuela, de 2,7 millions de barils par jour (Mbj) en 2011, se situe loin derrière celle de l’Arabie, avec un record de 11,1 Mbj selon BP. En outre, faute d’investissements suffisants, l’extraction vénézuélienne a reculé de 2%. Le ministre vénézuélien du pétrole a affiché mercredi à Vienne de grandes ambitions, parlant d’une production de 6 Mbj à l’horizon 2018.
Le Venezuela, comme l’Iran, estiment que le marché mondial est actuellement en surproduction et plaident pour une restriction du pompage afin de faire remonter les cours. Depuis la fin mars, le baril de Brent qui avait atteint 126 dollars, a perdu 30 dollars, les marchés s’inquiétant de la mauvaise conjoncture. Cependant, face au poids lourd saoudien qui défend un maintien de la production, Caracas et Téhéran n’avaient guère de chance de faire prévaloir leur position, ce jeudi à Vienne.
Les réserves prouvées du Venezuela prises en compte par BP ont progressé de 40% en un an. Cette progression spectaculaire ne s’explique pas par des découvertes majeures - les réserves du bassin de l’Orénoque, à l’est du pays, sont connues depuis longtemps - mais par la forte hausse du prix du baril qui rend le brut lourd vénézuélien plus rentable à extraire. Les richesses du pays que son président, Hugo Chavez, compte bien exploiter, sont en effet techniquement beaucoup plus complexes, donc coûteuses, à exploiter que les champs saoudiens.
Grandes ambitions
La production du Venezuela, de 2,7 millions de barils par jour (Mbj) en 2011, se situe loin derrière celle de l’Arabie, avec un record de 11,1 Mbj selon BP. En outre, faute d’investissements suffisants, l’extraction vénézuélienne a reculé de 2%. Le ministre vénézuélien du pétrole a affiché mercredi à Vienne de grandes ambitions, parlant d’une production de 6 Mbj à l’horizon 2018.
Le Venezuela, comme l’Iran, estiment que le marché mondial est actuellement en surproduction et plaident pour une restriction du pompage afin de faire remonter les cours. Depuis la fin mars, le baril de Brent qui avait atteint 126 dollars, a perdu 30 dollars, les marchés s’inquiétant de la mauvaise conjoncture. Cependant, face au poids lourd saoudien qui défend un maintien de la production, Caracas et Téhéran n’avaient guère de chance de faire prévaloir leur position, ce jeudi à Vienne.