Le tribunal des flagrants délits de Dakar a évoqué hier le dossier de 10 pédés arrêtés à la Cité Mixta.
Les dix homosexuels arrêtés à la Cité Mixta en pleins ébats sexuels ont été inculpés pour acte contre-nature et détention d’images contraires aux bonnes mœurs en vue de leur distribution.
Âgés entre 30 et 20 ans, la bande des 10 retrouvés à moitié nus, reconnaît avoir pris l’appartement pour 3 jours à l’occasion de la fête du 15 Août. Dans le téléphone de Pape Doudou Diop, né en 2002, la Police a trouvé 15 vidéos d’actes contre-nature ; quant à Papis Danfa, étudiant, il s’entretenait avec des hommes dans des vidéos enregistrées dans son appareil de téléphone
D’après l’enquête dévoilée par Source A, la bande avait un groupe WhatsApp dans lequel les échanges étaient érotiques. Dans le téléphone de Pape Doudou Diop, né en 2002, la Police a trouvé 15 vidéos d’actes contre-nature ; quant à Papis Danfa, étudiant, il s’entretenait avec des hommes dans des vidéos enregistrées dans son appareil de téléphone. Ce qu’il a contesté à la barre. Pape Seydou Ndiaye, commerçant, né en 1994, a reconnu à l’enquête qu’il est coutumier de fréquenter des efféminés et des femmes.
Abdou Guèye : «Il y avait du parfum de chambre, mes parfums corporels, du miel, des médicaments (vitamines C) et du lubrifiant pour quand je dois me masturber »
Le plus âgé du groupe, Abdou Guèye, s’est défendu devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. L’étudiant en Informatique reconnaît avoir été dans l’appartement. Ils ont été surpris par les flics et ont été fouillés, alors qu’ils étaient tous au salon en train de discuter. Selon l’un des prévenus, ils n’ont rien trouvé de compromettant. Du haut de ses 33 ans, il reconnaît que l’appartement a été pris dans la nuit du dimanche 13 août jusqu’au mercredi 16 août.
Pour lui, son seul tort était de vouloir tenir une rencontre d’au revoir car il devait se rendre au Canada. Devant le Parquet, il confirme qu’il y avait du parfum de chambre, «mes parfums corporels, du miel, des médicaments (vitamines C) et du lubrifiant pour quand je dois me masturber. Il n’y avait pas de string pour homme», ajoute-t-il.
Ibrahima Diouf Thiam, 24 ans : « j’avais dans ma chambre une sacoche qui contenait un vagin artificiel»
À la barre, Ibrahima Diouf Thiam déclare qu’il était chargé de faire la cuisine. Âgé de 24 ans, il reconnaît avoir cotisé 10 000 F Cfa pour participer et avoir été dans l’appartement. Pour sa défense, il soutient : «Quand les flics ont fait leur descente, je suis allé dans la chambre récupérer ma sacoche qui contenait un vagin artificiel.» Des photos de Soumaye Kondé en train de montrer son postérieur ont été trouvées. Cependant, l’étudiant a contesté les faits. Selon lui, ils sont arrêtés pour détention de haschich. «Ce n’est qu’après qu’on nous a parlé d’homosexualité», dit-il.
Le Parquet a requis 1 an d’emprisonnement ferme et informé que Abdou Guèye a dit qu’il est membre d’un groupe d’homosexuels établis aux États-Unis d’Amérique. La Défense plaide pour des fins de poursuite sans peine ni dépens. Pour Me Kassé, ces faits ne sont réprimés par aucun texte de loi. Ce qui est réprimé, ce sont les actes contre-nature. Les prévenus seront fixés sur leur sort le 30 août prochain.
Avec Senenews
Les dix homosexuels arrêtés à la Cité Mixta en pleins ébats sexuels ont été inculpés pour acte contre-nature et détention d’images contraires aux bonnes mœurs en vue de leur distribution.
Âgés entre 30 et 20 ans, la bande des 10 retrouvés à moitié nus, reconnaît avoir pris l’appartement pour 3 jours à l’occasion de la fête du 15 Août. Dans le téléphone de Pape Doudou Diop, né en 2002, la Police a trouvé 15 vidéos d’actes contre-nature ; quant à Papis Danfa, étudiant, il s’entretenait avec des hommes dans des vidéos enregistrées dans son appareil de téléphone
D’après l’enquête dévoilée par Source A, la bande avait un groupe WhatsApp dans lequel les échanges étaient érotiques. Dans le téléphone de Pape Doudou Diop, né en 2002, la Police a trouvé 15 vidéos d’actes contre-nature ; quant à Papis Danfa, étudiant, il s’entretenait avec des hommes dans des vidéos enregistrées dans son appareil de téléphone. Ce qu’il a contesté à la barre. Pape Seydou Ndiaye, commerçant, né en 1994, a reconnu à l’enquête qu’il est coutumier de fréquenter des efféminés et des femmes.
Abdou Guèye : «Il y avait du parfum de chambre, mes parfums corporels, du miel, des médicaments (vitamines C) et du lubrifiant pour quand je dois me masturber »
Le plus âgé du groupe, Abdou Guèye, s’est défendu devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. L’étudiant en Informatique reconnaît avoir été dans l’appartement. Ils ont été surpris par les flics et ont été fouillés, alors qu’ils étaient tous au salon en train de discuter. Selon l’un des prévenus, ils n’ont rien trouvé de compromettant. Du haut de ses 33 ans, il reconnaît que l’appartement a été pris dans la nuit du dimanche 13 août jusqu’au mercredi 16 août.
Pour lui, son seul tort était de vouloir tenir une rencontre d’au revoir car il devait se rendre au Canada. Devant le Parquet, il confirme qu’il y avait du parfum de chambre, «mes parfums corporels, du miel, des médicaments (vitamines C) et du lubrifiant pour quand je dois me masturber. Il n’y avait pas de string pour homme», ajoute-t-il.
Ibrahima Diouf Thiam, 24 ans : « j’avais dans ma chambre une sacoche qui contenait un vagin artificiel»
À la barre, Ibrahima Diouf Thiam déclare qu’il était chargé de faire la cuisine. Âgé de 24 ans, il reconnaît avoir cotisé 10 000 F Cfa pour participer et avoir été dans l’appartement. Pour sa défense, il soutient : «Quand les flics ont fait leur descente, je suis allé dans la chambre récupérer ma sacoche qui contenait un vagin artificiel.» Des photos de Soumaye Kondé en train de montrer son postérieur ont été trouvées. Cependant, l’étudiant a contesté les faits. Selon lui, ils sont arrêtés pour détention de haschich. «Ce n’est qu’après qu’on nous a parlé d’homosexualité», dit-il.
Le Parquet a requis 1 an d’emprisonnement ferme et informé que Abdou Guèye a dit qu’il est membre d’un groupe d’homosexuels établis aux États-Unis d’Amérique. La Défense plaide pour des fins de poursuite sans peine ni dépens. Pour Me Kassé, ces faits ne sont réprimés par aucun texte de loi. Ce qui est réprimé, ce sont les actes contre-nature. Les prévenus seront fixés sur leur sort le 30 août prochain.
Avec Senenews