La fédération nationale des écoles coraniques du Sénégal, section de Touba et l’ensemble des 19 sous-sections de l’association des écoles coraniques du département de Mbacké, de Darou Moukhty, de Douyôli, de Fass Touré qui regroupent plus de 300 maitres coranique, ne comptent point transiger avec l’Etat du Sénégal. Pour eux, les choses sont claires. Le Gouvernement est en train de régler ses comptes avec les daaras, en prenant comme prétexte l’incendie de la Médina lors duquel 9 enfants ont péri. Ils disent ne pas comprendre la décision de fermer les daaras qui envoient mendier leurs talibés, alors que la mendicité en tant que telle et le drame n’ont aucun lien de cause à effet. « L’Etat a une vieille envie de liquider les daaras et l’incendie de la Médina s’offre à lui comme une voie inespérée », signale le président de la fédération Serigne Khaly Diakhaté. L’homme dit s’étonner sur le fait que les autorités aient d’abord pensé à sanctionner avant de penser venir en aide aux familles éplorées. « L’Etat n’a jamais rien fait pour nous. S’il veut mettre un terme à la mendicité, pourquoi n’a-t-il pensé installer des cantines scolaires dans les daaras comme c’est le cas au niveau des écoles françaises ?
… Pourquoi dans son budget il n’accorde un seul centime aux écoles coraniques ? ».
Sous le contrôle de Serigne Ahmadou Rafa’i, fils de Serigne Fallou Mbacké Khadim Rassoul, les maitres coraniques accuseront l’Etat d’être le seul responsable de ce qui s’est passé à la Médina. « Cette décision de nous combattre, ils l’ont prise depuis le conseil ministériel du 8 février 2013 mais il leur fallait un prétexte », précise Serigne Khaly Diakhaté qui s’enflamme, par la suite, « nous allons convoquer, s’il le faut 6666 daaras à raison de 285 au niveau de Mbacké et de 185 pour chacun des 44 départements du Sénégal. Nos prières réunies, mettront à terre ce Gouvernement ». C’est le même son de cloche à Diourbel où les maitres coraniques se radicalisent aussi.
« L’Etat, c’est le grand mendiant ! »
Définissant la mendicité, Serigne Khaly Diakhaté dira que c’est le fait de tendre la main pour obtenir ce qui n’est pas en sa possession. Dans cette logique, le maitre coranique classe l’Etat du Sénégal en tête de la catégorie des grands mendiants. « N’est-ce pas l’Etat qui organise des téléthons et qui utilise ces apprentis mendiants, les gouverneurs, préfets et sous-préfets en l’occurrence pour collecter des fonds ». Mieux, si au plan national la solution n’est pas acquise, que fait-il si ce n’est envoyer son chef à l’étranger pour tendre la main ? ». Alors, poursuit-il, qu’on ne nous tympanise pas avec cette mendicité ». L’homme de signaler, pour terminer, que la mendicité a parfois des vertus de formation islamique, que les politiques ignorent.
Mama Moustapha MBAYE
… Pourquoi dans son budget il n’accorde un seul centime aux écoles coraniques ? ».
Sous le contrôle de Serigne Ahmadou Rafa’i, fils de Serigne Fallou Mbacké Khadim Rassoul, les maitres coraniques accuseront l’Etat d’être le seul responsable de ce qui s’est passé à la Médina. « Cette décision de nous combattre, ils l’ont prise depuis le conseil ministériel du 8 février 2013 mais il leur fallait un prétexte », précise Serigne Khaly Diakhaté qui s’enflamme, par la suite, « nous allons convoquer, s’il le faut 6666 daaras à raison de 285 au niveau de Mbacké et de 185 pour chacun des 44 départements du Sénégal. Nos prières réunies, mettront à terre ce Gouvernement ». C’est le même son de cloche à Diourbel où les maitres coraniques se radicalisent aussi.
« L’Etat, c’est le grand mendiant ! »
Définissant la mendicité, Serigne Khaly Diakhaté dira que c’est le fait de tendre la main pour obtenir ce qui n’est pas en sa possession. Dans cette logique, le maitre coranique classe l’Etat du Sénégal en tête de la catégorie des grands mendiants. « N’est-ce pas l’Etat qui organise des téléthons et qui utilise ces apprentis mendiants, les gouverneurs, préfets et sous-préfets en l’occurrence pour collecter des fonds ». Mieux, si au plan national la solution n’est pas acquise, que fait-il si ce n’est envoyer son chef à l’étranger pour tendre la main ? ». Alors, poursuit-il, qu’on ne nous tympanise pas avec cette mendicité ». L’homme de signaler, pour terminer, que la mendicité a parfois des vertus de formation islamique, que les politiques ignorent.
Mama Moustapha MBAYE