"Assimiler le droit de grâce à un arrangement politicien c'est ne point comprendre les changements profonds aux allures de révolution silencieuse qui ont été opérés depuis 2012 en matière de meilleure gouvernance".
En quatre ans, des progrès indéniables ont été accomplis en matière de lutte contre la corruption. Notre corpus législatif et réglementaire s’est enrichi de dispositifs normatifs permettant une meilleure gestion de nos deniers publics. Le code de transparence portant sur les finances publiques, la création de l’OFNAC, la déclaration de patrimoine des élites administratives en charge des fonds publics, sont autant de mesures avant-gardistes allant dans le sens d’une meilleure gouvernance des affaires publiques.
Ceci n’est pas passé inaperçu aux yeux de nombreux de nos concitoyens. En effet, selon l’étude de Transparency International et Afro Baromètre réalisée entre mars 2014 et septembre 2015, la majorité des sénégalais interrogés admettaient que le gouvernement fait un travail important de lutte contre la corruption. La communauté internationale a également reconnu ces avancées importantes, le Sénégal est cité par la Fondation Mo Ibrahim parmi les pays africains ayant connu une amélioration de l’Indice MO Ibrahim de la gouvernance en Afrique au cours des 4 dernières années en se classant à la 9éme place sur 54. Alors que selon le rapport 2015 de la même fondation l'état de la corruption s’est aggravé en Afrique dans la même période.
Dans notre continent où pendant des décennies le pillage des ressources publiques a été longtemps la règle, il faut reconnaître que beaucoup de chemin a été parcouru depuis mars 2012 et c’est à mettre au crédit du Président Macky Sall qui a choisi dès son arrivée de s’engager résolument dans la voie de la reddition des comptes, condition sine qua non pour la réussite du Plan Sénégal Emergent. Faut-il rappeler que la bonne gouvernance est clairement stipulée dans le PSE comme objectif stratégique pour atteindre nos ambitions d'émergence pour les prochaines deux décennies.
Dans cette même optique de lutte contre la délinquance à col blanc, la justice sénégalaise a été saisie de cas d’enrichissement illicite notoires, parmi lesquels celui de Karim Wade, pour ne pas le nommer. Les magistrats dans leur âme et conscience ont délivré leur verdict et justice a été servie sans faiblesse coupable ni cruauté inutile. La Justice a pour vocation de faire respecter les lois que nous nous sommes choisies et de sanctionner ceux qui y dérogent. Mais la Justice reste humaine et humaniste et c'est pourquoi le législateur accorde le droit de grâce dans des conditions bien définies par la loi au premier des citoyens, le Chef de l'Etat qui seul apprécie et juge de son opportunité. C'est ainsi que chaque année il gracie des centaines de nos concitoyens incarcérés. Assimiler le droit de grâce (dont les fondements sont essentiellement humanistes et humanitaires) à un arrangement politicien c'est ne point comprendre les changements profonds aux allures de révolution silencieuse qui ont été opérés en quatre ans en matière de meilleure gouvernance. A l'heure du dialogue entre tous les acteurs publics impulsé par le Président de la République et salué par tous nos concitoyens, il est souhaitable qu'un consensus fort soit justement bâti autour des acquis législatifs et institutionnels de bonne gouvernance dont notre pays s'est progressivement doté depuis 2012. Ceci évacuerait du discours public l'argument facile souvent brandi de persécution politique lorsque la reddition des comptes se met en application. Pour notre part, nous encourageons et soutenons le Président Macky dans ses efforts avant-gardistes pour une bonne gouvernance des affaires publiques et nous sommes convaincus que c'est aussi en reconnaissance de ces efforts que près de 63% des sénégalais lui ont réaffirmé leur confiance le 20 mars dernier.
En quatre ans, des progrès indéniables ont été accomplis en matière de lutte contre la corruption. Notre corpus législatif et réglementaire s’est enrichi de dispositifs normatifs permettant une meilleure gestion de nos deniers publics. Le code de transparence portant sur les finances publiques, la création de l’OFNAC, la déclaration de patrimoine des élites administratives en charge des fonds publics, sont autant de mesures avant-gardistes allant dans le sens d’une meilleure gouvernance des affaires publiques.
Ceci n’est pas passé inaperçu aux yeux de nombreux de nos concitoyens. En effet, selon l’étude de Transparency International et Afro Baromètre réalisée entre mars 2014 et septembre 2015, la majorité des sénégalais interrogés admettaient que le gouvernement fait un travail important de lutte contre la corruption. La communauté internationale a également reconnu ces avancées importantes, le Sénégal est cité par la Fondation Mo Ibrahim parmi les pays africains ayant connu une amélioration de l’Indice MO Ibrahim de la gouvernance en Afrique au cours des 4 dernières années en se classant à la 9éme place sur 54. Alors que selon le rapport 2015 de la même fondation l'état de la corruption s’est aggravé en Afrique dans la même période.
Dans notre continent où pendant des décennies le pillage des ressources publiques a été longtemps la règle, il faut reconnaître que beaucoup de chemin a été parcouru depuis mars 2012 et c’est à mettre au crédit du Président Macky Sall qui a choisi dès son arrivée de s’engager résolument dans la voie de la reddition des comptes, condition sine qua non pour la réussite du Plan Sénégal Emergent. Faut-il rappeler que la bonne gouvernance est clairement stipulée dans le PSE comme objectif stratégique pour atteindre nos ambitions d'émergence pour les prochaines deux décennies.
Dans cette même optique de lutte contre la délinquance à col blanc, la justice sénégalaise a été saisie de cas d’enrichissement illicite notoires, parmi lesquels celui de Karim Wade, pour ne pas le nommer. Les magistrats dans leur âme et conscience ont délivré leur verdict et justice a été servie sans faiblesse coupable ni cruauté inutile. La Justice a pour vocation de faire respecter les lois que nous nous sommes choisies et de sanctionner ceux qui y dérogent. Mais la Justice reste humaine et humaniste et c'est pourquoi le législateur accorde le droit de grâce dans des conditions bien définies par la loi au premier des citoyens, le Chef de l'Etat qui seul apprécie et juge de son opportunité. C'est ainsi que chaque année il gracie des centaines de nos concitoyens incarcérés. Assimiler le droit de grâce (dont les fondements sont essentiellement humanistes et humanitaires) à un arrangement politicien c'est ne point comprendre les changements profonds aux allures de révolution silencieuse qui ont été opérés en quatre ans en matière de meilleure gouvernance. A l'heure du dialogue entre tous les acteurs publics impulsé par le Président de la République et salué par tous nos concitoyens, il est souhaitable qu'un consensus fort soit justement bâti autour des acquis législatifs et institutionnels de bonne gouvernance dont notre pays s'est progressivement doté depuis 2012. Ceci évacuerait du discours public l'argument facile souvent brandi de persécution politique lorsque la reddition des comptes se met en application. Pour notre part, nous encourageons et soutenons le Président Macky dans ses efforts avant-gardistes pour une bonne gouvernance des affaires publiques et nous sommes convaincus que c'est aussi en reconnaissance de ces efforts que près de 63% des sénégalais lui ont réaffirmé leur confiance le 20 mars dernier.