Selon Ousmane Sy, citoyen sénégalais s’exprimant dans le Quotidien, certains de ses compatriotes auraient été « jetés » à Oujdah à la frontière mauritanienne. Selon lui, certains Sénégalais doivent même faire parfois faire 900 km pour revenir au Maroc.
« D’autres sont torturés dans les commissariats de police. Aujourd’hui « tous les Sénégalais sont sous la menace d’expulsion« précise-t-il également. Affirmant même que la police marocaine les « traque jusque dans leurs appartements« .
Rappelons que l’immigration Subsaharienne au Maroc s’amplifie de jour en jour, les migrants en situation irrégulière étant de plus en plus nombreux. Sans que les textes réglementaires ne suivent cette évolution.
S’il n’existe pas de statistiques officielles sur le nombre de Subsahariens sans papiers au Maroc, les associations de droit de l’homme et les sources policières les estiment entre 10 000 et 20 000 personnes.
Toutefois, d’après une récente étude sur la migration irrégulière subsaharienne au Maroc, réalisée conjointement par le Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME), l’Institut de recherche sur les politiques publiques (IPPR, institut britannique) et l’Union Européenne, le nombre de Subsahariens sans papiers n’excèderait pas les 10 000 personnes.
En provenance la plupart du temps du Cameroun, de Guinée, du Sénégal, du Nigéria, du Ghana, les émigrants viennent soit pour transiter vers l’Europe, soit pour se réfugier, soit pour chercher du travail.
La majorité des migrants économiques rejoignent généralement le royaume via la frontière avec l’Algérie. C’est justement à cette frontière que la police marocaine refoule les émigrants lors de ce qu’on doit bien se résoudre à appeler des rafles.
En effet une série d’opérations de ce type a lieu récemment et plusieurs subsahariens ont été reconduits aux frontières. Attitude d’ores et déjà dénoncée par l’AMDH en juin dernier.
Selon l’association, les migrants refoulés « subissent des traitements inhumains, avec des coups et des insultes à connotations racistes et discriminatoires ». Une situation dont la communauté sénégalaise s’est plainte à voix haute en mai dernier.
L’immigration subsaharienne étant de plus en plus importantes, les avocats et les ONG de défense des droits humains estiment que le gouvernement marocain devrait mettre en place des mesures qui permettraient un meilleur traitement des immigrés subsahariens, « surtout avec la nouvelle Constitution de 2011 ».
A noter également que le ministère de la Justice n’a pas répondu à ce jour aux doléances des ONG, telles que ABCDS et l’Association Rif. Celles-ci avaient demandé des éclaircissements sur la noyade en janvier dernier de trois Subsahariens près de Nador, « alors que des éléments des Forces auxiliaires étaient sur les lieux ».
Sources : le Quotidien, Yabiladi
« D’autres sont torturés dans les commissariats de police. Aujourd’hui « tous les Sénégalais sont sous la menace d’expulsion« précise-t-il également. Affirmant même que la police marocaine les « traque jusque dans leurs appartements« .
Rappelons que l’immigration Subsaharienne au Maroc s’amplifie de jour en jour, les migrants en situation irrégulière étant de plus en plus nombreux. Sans que les textes réglementaires ne suivent cette évolution.
S’il n’existe pas de statistiques officielles sur le nombre de Subsahariens sans papiers au Maroc, les associations de droit de l’homme et les sources policières les estiment entre 10 000 et 20 000 personnes.
Toutefois, d’après une récente étude sur la migration irrégulière subsaharienne au Maroc, réalisée conjointement par le Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME), l’Institut de recherche sur les politiques publiques (IPPR, institut britannique) et l’Union Européenne, le nombre de Subsahariens sans papiers n’excèderait pas les 10 000 personnes.
En provenance la plupart du temps du Cameroun, de Guinée, du Sénégal, du Nigéria, du Ghana, les émigrants viennent soit pour transiter vers l’Europe, soit pour se réfugier, soit pour chercher du travail.
La majorité des migrants économiques rejoignent généralement le royaume via la frontière avec l’Algérie. C’est justement à cette frontière que la police marocaine refoule les émigrants lors de ce qu’on doit bien se résoudre à appeler des rafles.
En effet une série d’opérations de ce type a lieu récemment et plusieurs subsahariens ont été reconduits aux frontières. Attitude d’ores et déjà dénoncée par l’AMDH en juin dernier.
Selon l’association, les migrants refoulés « subissent des traitements inhumains, avec des coups et des insultes à connotations racistes et discriminatoires ». Une situation dont la communauté sénégalaise s’est plainte à voix haute en mai dernier.
L’immigration subsaharienne étant de plus en plus importantes, les avocats et les ONG de défense des droits humains estiment que le gouvernement marocain devrait mettre en place des mesures qui permettraient un meilleur traitement des immigrés subsahariens, « surtout avec la nouvelle Constitution de 2011 ».
A noter également que le ministère de la Justice n’a pas répondu à ce jour aux doléances des ONG, telles que ABCDS et l’Association Rif. Celles-ci avaient demandé des éclaircissements sur la noyade en janvier dernier de trois Subsahariens près de Nador, « alors que des éléments des Forces auxiliaires étaient sur les lieux ».
Sources : le Quotidien, Yabiladi