
Me El Hadji Diouf était ce lundi au commissariat central pour apporter son soutien à Barthélémy Dias, présumé meurtrier du nervi Ndiaga Diouf. Le député et non moins candidat à l’élection présidentielle de 2012 en a profité pour confier aux journalistes qu’il a voulu faire la même chose que Dias fils lorsqu’il a été agressé par le belliqueux Famara Senghor. « J’ai couru vers ma voiture pour récupérer mon pistolet, mais mon chauffeur l’avait fermé à clé », révèle le député. N’eut été l’intervention de son chauffeur, Me El Hadji aurait commis l'irréparable. « J’aurai tué au moins dix députés libéraux si j’avais retrouvé mon revolver », semble-t-il regretter. Sacré El Hadji Diouf !