Me Wade plaide pour le retour des haïtiens en Afrique : Tanor Dieng parle d’une proposition qui fait « honte » au Sénégal

Cette blancheur immaculée : « Seytaané waxul deug ……. »
Un proverbe bien de chez nous dit que « le mensonge à beau quitter l’aube au galop, il sera rejoint avant le crépuscule par la vérité au trot ». Au lendemain de son hold-up électoral de 2007, surpris par l’ampleur de la fraude, se refugiant à Touba au cas où, Maitre Wade avait donné le tempo et indiqué l’angle d’attaque des leaders les plus en vue de l’opposition.
Les propos perfides tenus par Samuel Sarr à l’endroit de notre secrétaire général, Monsieur Moustapha Niasse est un plan machiavélique et une stratégie de communication sorti des officines libérales et qui sera distillé à doses homéopathiques pour nuire. C’est connu, ce que le petit maure a dit il l’a appris sous la tente.
Nous n’avons pas l’habitude de jouer aux laudateurs, cette fonction est assurée à merveille par nos talentueux griots, mais nous devons à la postérité la vérité. Ce 06 juin 1999 nous étions des centaines de personnes de tous âges et de tous horizons venus mettre sur orbite le Mpdr (Mouvement pour la démocratie et la république) chargé d’accompagner un homme. Accompagner, disions nous car nous avions compris qu’au Sénégal les soutiens cherchent souvent des appuis. Dans la salle Lat-Dior de l’hôtel Téranga sous des airs du Ngoyan du Saloum profond, nous avions pris le rendez-vous avec l’histoire. Tous unanimes avions apprécié le parcourt exceptionnel de l’enfant de Keur Madiabel, jamais étourdi par les lambris dorés des allées du pouvoir. Ses amis et tous ceux qui partagent avec lui les idéaux de paix, de liberté et de justice, reconnaissaient son intégrité morale, son amour pour son pays, son terroir et son travail. Ses adversaires les plus irréductibles admettent son honnêteté intellectuelle, son franc parlé mais surtout sa fidélité à l’amitié et à la parole donnée. C’est cette blancheur immaculée que les tacherons de l’alternance veulent souiller.
Le bateau ivre libéral, qui a pris le départ à Wola, remplis d’antivaleurs et de transhumants, voguant dans les eaux polluées de la corruption et de la concussion, soulevant des vagues de détournements et de pillages de nos maigres ressources, charriant dérives et scandales, se dirige au port de Kaana. Wolakaana, Ils étaient, machiavéliques ils resteront nos libéraux. La honte qui tuait, aujourd’hui chez eux, elle ne donne même plus des migraines. Si non, ils devraient avoir la pudeur et l’intelligence de ne pas parler de l’enrichissement dans ce pays. Car en la matière ils ont dépassé toutes les bornes, toutes les limites, ils ont atteint les cimes extrêmes. Ils ne démentiront pas Serigne Mbacké N’diaye. L’appel de Mamadou Seck, président de l’assemblée nationale croupionne à l’endroit de Mamadou Diop en est une parfaite illustration. C’est Abdoul Latif Coulibaly dans son livre Contes et mécomptes de l’Anoci citait un homme célèbre et je le reprends : « La fortune, lorsqu’elle prépare le bouleversement d’un empire place à sa tête des hommes capables d’en hâter la chute ».
Des hommes, hier blottis dans les Ndiaga N’diaye, grelottant de froid, cornet de Thiaf à la main se surprennent dans les voitures de luxe. Ceux qui portaient des chemises rudement négociées à Colobane 750 Francs la pièce arborent fièrement des costumes griffés, oubliant au passage d’enlever les étiquettes. Des vas nu-pieds têtes baissées contemplent leurs chaussures nouvellement acquises. Des crèves la faim admiratifs de leurs ventres bedonnants. J’en connais qui confondaient margarine et beurre, ont à leur table des fromages Made in France. Ne connaissaient du Camembert que celui qui puait dans leurs chaussures. Au palais qui est devenu un distributeur automatique de billets de banque selon la belle formule de mon amie et camarade Hélène Tine, copains et coquins, larbins et laudateurs festoient et se disputent les agapes en attendant le baiser de la mort. Qui parlait de Dimbokoro !
Nous scrutons toujours le ciel pour apercevoir les bateaux indiens et pakistanais chargés de centaines de milliers de tonnes de riz, les bateaux libyens qui devaient nous éloigner des affres des délestages et autres coupures intempestives. Aimerions-nous bien savoir que sont devenus ces milliards planqués dans les banques européennes et autres paradis fiscaux. Kou lox dou wax !
Oui ! Nous devons nous enrichir à la sueur de notre front. Nous devons chanter l’hymne du travail bien fait, donner espoir à nos jeunes dans ces moments d’incertitude en exposant des modèles de réussite qui sont légions dans notre pays. Nos jeunes doivent être convaincus que « yes they can ». Au lieu d’affronter les flots suicidaires de l’océan pour un Barça sans lendemain, ils doivent défricher d’autres sentiers, que l’horizon n’est pas bouché, l’avenir ne se trouve pas dans cette formule lapidaire « je viens au prés de votre haute autorité solliciter………… ». Ils doivent aller à la rencontre de l’universelle dans ce monde devenu village planétaire, armés de leurs fois et de nos valeurs ancestrales « Kou gnackh njeerignou ».Ils doivent se convaincre, né à Keur Madiabel ou à Kanel, né à Kamobeul ou à Lougguéré Thiolly, ils peuvent diriger Mac Industries ou Google, trôner sur le conseil d’administration de Général Motors, concurrencer Arcelor Mittal. Yes you can !
A l’Afp, par rapport à la situation de notre pays et au tollé soulevé par les propos inacceptables d’un homme à l’esprit défaillant, nous considérons certaines sorties comme une diversion, elle ne passera pas ! En outre notre secrétaire général sera la cible de tous qui sentent la terre se dérober sous leurs pieds, inquiets du naufrage du Pds et l’avenir incertain de son clone : le Pdsl. Nous sommes plus convaincus, que certains ne pardonneront jamais à Moustapha sa contribution décisive à l’alternance et d’autres sont refus d’être complice des dérives de l’alternance. Qu’ils soient tous assurés, que nous ne resterons pas les bras croisés. Si Paris vaut une messe, le Sénégal vaut nos sacrifices. Diaral naniou ko !
Chez nous, quand un âne trotte, braie, baisse la tête, et soulève les pattes de derrières, nous nous bouchons le nez !