«C’est une bonne chose que l’Assemblée respecte les procédures d’autant plus qu’elle gère des deniers publics. Et c’est nous députés qui votons les lois qui contrôlent et sanctionnent les autres structures.
Donc, on ne comprendrait pas que l’Assemblée puisse continuer à se soustraire du Code des marchés. Il est vrai que c’est une institution autonome qui ne devrait pas être fragilisée et qui est un pouvoir à l’image de l’Exécutif et du Judiciaire, mais nous pensons que ce n’est pas une raison encore suffisante. Pour éviter d’être fragilisée, l’Assemblée a toujours été jalouse de son autonomie. Et maintenant qu’on parle de la nécessité de contrôler l’utilisation des deniers publics de l’Etat, tous les députés doivent être unanimes autour d’une telle question. Pendant la onzième Législature, les autorités d’alors avaient accepté le principe de l’intégration de l’Assemblée nationale dans les structures qui sont soumises au Code des marchés publics. Il appartient donc aux autorités actuelles de poursuivre le débat avec l’Armp et les autres structures pour amener l’institution à se soumettre au code. Il faudrait donc trouver un consensus harmonieux entre le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui est une loi, et la loi portant Code des marchés publics», a-t-il dit au journal Le Quotidien
Donc, on ne comprendrait pas que l’Assemblée puisse continuer à se soustraire du Code des marchés. Il est vrai que c’est une institution autonome qui ne devrait pas être fragilisée et qui est un pouvoir à l’image de l’Exécutif et du Judiciaire, mais nous pensons que ce n’est pas une raison encore suffisante. Pour éviter d’être fragilisée, l’Assemblée a toujours été jalouse de son autonomie. Et maintenant qu’on parle de la nécessité de contrôler l’utilisation des deniers publics de l’Etat, tous les députés doivent être unanimes autour d’une telle question. Pendant la onzième Législature, les autorités d’alors avaient accepté le principe de l’intégration de l’Assemblée nationale dans les structures qui sont soumises au Code des marchés publics. Il appartient donc aux autorités actuelles de poursuivre le débat avec l’Armp et les autres structures pour amener l’institution à se soumettre au code. Il faudrait donc trouver un consensus harmonieux entre le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui est une loi, et la loi portant Code des marchés publics», a-t-il dit au journal Le Quotidien