A l’issue de cet évènement le mouvement navétane à travers son Président AMADOU KANE a offert un maillot symbolique à KARIM WADE.
Le maillot offert, en lui-même n’est ni extraordinaire, ni un évènement. Mais ce qui est frappant et curieux c’est le fait qu’il était imprimé au dos du maillot « KARIM WADE 2012 »
Le ministre d’Etat a pris le maillot et l’a brandi en bien montrant les inscriptions « KARIM WADE 2012 » à l’assistance très diverse qui se trouvait dans cette salle de conférence de la chambre de commerce de Kaolack où se déroulait la cérémonie de partenariat.
Après la cérémonie KARIM WADE a effectué des visites de courtoisie dans certaines familles à Kaolack et Fatick, visites qui ont eu des allures d’opération de charme d’une précampagne électorale.
Apparemment 2012 est une année comme les autres, c’est l’année prochaine mais surtout c’est l’année de la présidentielle du 26 Février.
Ceux qui dominent l’actualité, la presse les plateaux de radios et télévisions sont les candidats déclarés pour cette compétition.
Au regard de cette donne, que signifie le maillot offert à KARIM ? Quel est le message dont le maillot « KARIM WADE 2012 » est porteur ? Est-ce qu’on a déterré le dossier de succession de sang ? KARIM WADE est-il la solution de rechange, l’alternative à son père président ?
En tout cas contrairement aux apparences tout indique que son père le président WADE, évolue lentement mais sûrement vers le renoncement à sa déclaration de candidature pour 2012.
Quand au sortir de la présidentielle de 2007, Me WADE nouvellement réélu, déclarait en Mars pour nous faire avaler la pilule amère du fameux résultat de l’élection, qu’il avait bloqué la constitution, et qu’il ne pouvait plus se représenter pour un troisième mandat, il comptait sur son fils KARIM pour se faire remplacer.
L’idée une fois murmurée a été énergiquement rejetée par une majorité écrasante des sénégalais y compris dans le camp des libéraux. Cette ambition du Président WADE, relayée maladroitement par les laudateurs et les calculateurs avait même fait de KARIM « le chiffon rouge » qui irritait les sénégalais chaque fois qu’il était agité. La perte de la Mairie de DAKAR où KARIM était sur la liste SOPI en est un exemple douloureux.
C’est en ce moment que Me WADE en fin politicien qui a su décrypté le message des sénégalais a sorti sa « botte secrète », une candidature pour briguer un troisième mandat en 2012.
Le projet une fois dévoilé est défendu bec et ongles par ses partisans. Des spécialistes en la matière sont commis pour le vendre aux sénégalais, mais en vain.
Les sénégalais n’en veulent pas, la constitution ne l’autorise pas. Plus on en parle, plus la société sénégalaise est grosse de subversion.
Maintenant avec les pressions et les conseils de part et d’autre, tout laisse croire que le président WADE s’est rendu à l’évidence qu’il ne peut pas briguer un troisième mandat, et qu’il n’a plus le temps matériel d’organiser un référendum pour supprimer la limitation des mandats présidentiels.
Il travaille intelligemment sur une solution de rechange.
Le numéro 2 de l’Etat le président de la haute chambre PAPE DIOP, est déclaré arbitrairement incompétent pour la charge de Président de la république par ses camarades de parti.
Le numéro 3, le président de la deuxième chambre MAMADOU SECK, se satisfait du perchoir.
Le numéro 4, le Premier Ministre SOULEYMANE NDENE N’DIAYE (qui pourrait bien faire l’affaire), est confiné dans le rôle de faiseur de victoire, directeur de campagne électorale.
IDRISSA SECK, MACKY SALL et AMINATA TALL sont ou se sont excommuniés de la mouvance présidentielle.
Face à cette situation, le Président WADE en roue libre a la latitude de choisir son fils KARIM, dont il disait déjà qu’il est le meilleur, le plus compétent des sénégalais, pour lui succéder.
Du point de vue de la constitution, comme du point de vue du code électoral, rien ne s’oppose à ce que KARIM WADE brigue la présidence de la république.
Un fils de président de la république peut bien accéder à la fonction de président de la république, pourvu, qu’il ne soit pas une dévolution dynastique du pouvoir, mais plutôt une disposition de la constitution par le mode de dévolution du pouvoir qu’elle a défini.
La fonction de Président de la République dans notre pays, n’est pas un legs qui se transmet par dispositions testamentaires à un légataire, fut-il fils de président de la république.
Elle est une institution de la république qui se confie sous forme de mandat déterminé renouvelable une seule fois à une personne (homme ou femme), victorieuse à l’issue d’élection présidentielle au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à un ou deux tours.
C’est une fonction républicaine et non monarchique. Le Président de la République n’est pas intronisé comme un roi, il est élu par les électeurs pour une durée limitée et destitué s’il est coupable de haute trahison
Une alternance familiale de type dynastique ne peut se réaliser ni au sommet ni à aucun niveau de l’Etat dans notre pays.
Mais le fait d’être fils de Chef d’Etat n’est pas une interdiction pour accéder à la charge de Président de la République.
KARIM WADE a le droit républicain (éligibilité) et non monarchique (héréditaire), s’il remplit les critères définis par la constitution et le code électoral, d’ambitionner et de devenir Président de la République, s’il le mérite et s’il bénéficie de la confiance des électeurs, par la voie constitutionnelle de compétition électorale.
Mais il serait anti-démocratique, si pour parvenir à cette fonction il bénéficiait d’un quelconque népotisme présidentiel, consistant à mettre à sa disposition les renseignements d’Etat pouvant lui permettre à partir de sa position d’éminence grise de son père président, d’instrumentaliser les institutions et les autorités de ce pays, ou à mettre à sa disposition les deniers publics et les forces armées lui permettant d’user du bâton et de la carotte, ce qui était le cas au Togo et au Gabon.
Car dans les mêmes conditions qu’au Togo et au Gabon, et les mêmes avantages de FAURE EYADEMA et ALY BONGO, KARIM WADE aurait neuf chances sur dix de battre n’importe quel candidat à la présidentielle de 2012. Les cas du Togo et du Gabon ne sont pas les bienvenus dans notre pays.
GEORGES BUSH fils a était Président des USA comme son père. Mais entre le Président BUSH père et le Président BUSH fils, il y a les deux mandats de BILL CLINTON. Mieux BUSH fils était déjà sur la voie de la présidence de la république quand il était élu Gouverneur du TEXAS, alors que son père s’occupait de renseignements à la tête de la CIA.
C’est ce cas de figure démocratique des BUSH qui peut être acceptable ou imitable pour nous.
Mais puisse qu’en politique rien n’est définitif, tout est question de rapports de forces toutes les options sont ouvertes.
En tout cas, si le Président WADE renonce à sa déclaration de candidature ce qui entre dans le cadre logique des probabilités, celle de son fils KARIM WADE n’est pas à écarter, elle est possible, elle est même certaine.
MOUSTAPHA FALL « CHE »
SECRETAIRE GENERAL
ACTION PATRIOTIQUE DE LIBERATION (APL)
Le maillot offert, en lui-même n’est ni extraordinaire, ni un évènement. Mais ce qui est frappant et curieux c’est le fait qu’il était imprimé au dos du maillot « KARIM WADE 2012 »
Le ministre d’Etat a pris le maillot et l’a brandi en bien montrant les inscriptions « KARIM WADE 2012 » à l’assistance très diverse qui se trouvait dans cette salle de conférence de la chambre de commerce de Kaolack où se déroulait la cérémonie de partenariat.
Après la cérémonie KARIM WADE a effectué des visites de courtoisie dans certaines familles à Kaolack et Fatick, visites qui ont eu des allures d’opération de charme d’une précampagne électorale.
Apparemment 2012 est une année comme les autres, c’est l’année prochaine mais surtout c’est l’année de la présidentielle du 26 Février.
Ceux qui dominent l’actualité, la presse les plateaux de radios et télévisions sont les candidats déclarés pour cette compétition.
Au regard de cette donne, que signifie le maillot offert à KARIM ? Quel est le message dont le maillot « KARIM WADE 2012 » est porteur ? Est-ce qu’on a déterré le dossier de succession de sang ? KARIM WADE est-il la solution de rechange, l’alternative à son père président ?
En tout cas contrairement aux apparences tout indique que son père le président WADE, évolue lentement mais sûrement vers le renoncement à sa déclaration de candidature pour 2012.
Quand au sortir de la présidentielle de 2007, Me WADE nouvellement réélu, déclarait en Mars pour nous faire avaler la pilule amère du fameux résultat de l’élection, qu’il avait bloqué la constitution, et qu’il ne pouvait plus se représenter pour un troisième mandat, il comptait sur son fils KARIM pour se faire remplacer.
L’idée une fois murmurée a été énergiquement rejetée par une majorité écrasante des sénégalais y compris dans le camp des libéraux. Cette ambition du Président WADE, relayée maladroitement par les laudateurs et les calculateurs avait même fait de KARIM « le chiffon rouge » qui irritait les sénégalais chaque fois qu’il était agité. La perte de la Mairie de DAKAR où KARIM était sur la liste SOPI en est un exemple douloureux.
C’est en ce moment que Me WADE en fin politicien qui a su décrypté le message des sénégalais a sorti sa « botte secrète », une candidature pour briguer un troisième mandat en 2012.
Le projet une fois dévoilé est défendu bec et ongles par ses partisans. Des spécialistes en la matière sont commis pour le vendre aux sénégalais, mais en vain.
Les sénégalais n’en veulent pas, la constitution ne l’autorise pas. Plus on en parle, plus la société sénégalaise est grosse de subversion.
Maintenant avec les pressions et les conseils de part et d’autre, tout laisse croire que le président WADE s’est rendu à l’évidence qu’il ne peut pas briguer un troisième mandat, et qu’il n’a plus le temps matériel d’organiser un référendum pour supprimer la limitation des mandats présidentiels.
Il travaille intelligemment sur une solution de rechange.
Le numéro 2 de l’Etat le président de la haute chambre PAPE DIOP, est déclaré arbitrairement incompétent pour la charge de Président de la république par ses camarades de parti.
Le numéro 3, le président de la deuxième chambre MAMADOU SECK, se satisfait du perchoir.
Le numéro 4, le Premier Ministre SOULEYMANE NDENE N’DIAYE (qui pourrait bien faire l’affaire), est confiné dans le rôle de faiseur de victoire, directeur de campagne électorale.
IDRISSA SECK, MACKY SALL et AMINATA TALL sont ou se sont excommuniés de la mouvance présidentielle.
Face à cette situation, le Président WADE en roue libre a la latitude de choisir son fils KARIM, dont il disait déjà qu’il est le meilleur, le plus compétent des sénégalais, pour lui succéder.
Du point de vue de la constitution, comme du point de vue du code électoral, rien ne s’oppose à ce que KARIM WADE brigue la présidence de la république.
Un fils de président de la république peut bien accéder à la fonction de président de la république, pourvu, qu’il ne soit pas une dévolution dynastique du pouvoir, mais plutôt une disposition de la constitution par le mode de dévolution du pouvoir qu’elle a défini.
La fonction de Président de la République dans notre pays, n’est pas un legs qui se transmet par dispositions testamentaires à un légataire, fut-il fils de président de la république.
Elle est une institution de la république qui se confie sous forme de mandat déterminé renouvelable une seule fois à une personne (homme ou femme), victorieuse à l’issue d’élection présidentielle au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à un ou deux tours.
C’est une fonction républicaine et non monarchique. Le Président de la République n’est pas intronisé comme un roi, il est élu par les électeurs pour une durée limitée et destitué s’il est coupable de haute trahison
Une alternance familiale de type dynastique ne peut se réaliser ni au sommet ni à aucun niveau de l’Etat dans notre pays.
Mais le fait d’être fils de Chef d’Etat n’est pas une interdiction pour accéder à la charge de Président de la République.
KARIM WADE a le droit républicain (éligibilité) et non monarchique (héréditaire), s’il remplit les critères définis par la constitution et le code électoral, d’ambitionner et de devenir Président de la République, s’il le mérite et s’il bénéficie de la confiance des électeurs, par la voie constitutionnelle de compétition électorale.
Mais il serait anti-démocratique, si pour parvenir à cette fonction il bénéficiait d’un quelconque népotisme présidentiel, consistant à mettre à sa disposition les renseignements d’Etat pouvant lui permettre à partir de sa position d’éminence grise de son père président, d’instrumentaliser les institutions et les autorités de ce pays, ou à mettre à sa disposition les deniers publics et les forces armées lui permettant d’user du bâton et de la carotte, ce qui était le cas au Togo et au Gabon.
Car dans les mêmes conditions qu’au Togo et au Gabon, et les mêmes avantages de FAURE EYADEMA et ALY BONGO, KARIM WADE aurait neuf chances sur dix de battre n’importe quel candidat à la présidentielle de 2012. Les cas du Togo et du Gabon ne sont pas les bienvenus dans notre pays.
GEORGES BUSH fils a était Président des USA comme son père. Mais entre le Président BUSH père et le Président BUSH fils, il y a les deux mandats de BILL CLINTON. Mieux BUSH fils était déjà sur la voie de la présidence de la république quand il était élu Gouverneur du TEXAS, alors que son père s’occupait de renseignements à la tête de la CIA.
C’est ce cas de figure démocratique des BUSH qui peut être acceptable ou imitable pour nous.
Mais puisse qu’en politique rien n’est définitif, tout est question de rapports de forces toutes les options sont ouvertes.
En tout cas, si le Président WADE renonce à sa déclaration de candidature ce qui entre dans le cadre logique des probabilités, celle de son fils KARIM WADE n’est pas à écarter, elle est possible, elle est même certaine.
MOUSTAPHA FALL « CHE »
SECRETAIRE GENERAL
ACTION PATRIOTIQUE DE LIBERATION (APL)