« Le catholique que je prétends être accuse Sant’Egidio d’avoir péché par omission, et de continuer à s’y exercer, à des fins occultes, notamment en ne daignant pas déclarer à l’intention de ceux des nôtres qui lui font appel, parce que, précisément, ils attendent d’elle qu’elle leur fournisse, à bon droit, l’indépendance de la Casamance, que non seulement elle n’en a guère le pouvoir, mais que, de toute manière ou de tout évidence, l’indépendance ne se négocie pas ; pas plus d’ailleurs qu’elle ne se donne. », a-t-il fait savoir.
Pour lui, cette Organisation catholique ferait mieux de faire comprendre à ceux qui l’ont commis que l’indépendance s’obtient soit par une lutte politique soit militaire. « L’indépendance s’arrache politiquement ou militairement. », a-t-il ajouté. De son avis, la communauté Sant’Egidio ne communique pas bien et continue à persister dans cette erreur. « Le catholique que je prétends être accuse également Sant’Egidio d’avoir péché en parole, et de continuer à s’y essayer, notamment en revendiquant une prétendue levée d’un mandat d’arrêt qui n’a jamais existé formellement, à savoir le prétendu mandat d’arrêt contre Salif SADIO. »
Pis, poursuit M. Biagui, Sant’Egidio est dans l’ignorance. « Sant’Egidio feint ainsi d’ignorer que Salif SADIO ainsi que tous les autres chefs de guerre de ATIKA sont potentiellement sous le coup de la loi ; que par conséquent ils ne sont pas libres de mouvement sur toute l’étendue du territoire national ; et ce, aussi longtemps que n’interviendra pas un véritable accord de paix, parce que négocié et formel. », fulmine-t-il.
Très en verve Jean Marie-François Biagui, accuse, dit-il en tant que catholique, « Sant’Egidio d’avoir péché en acte, et de continuer à s’y évertuer, en ayant pris acte, pour ainsi dire, de ce que le « fruit » en l’occurrence est mûr, par le fait exclusif d’autres acteurs qu’elle, quant à la résolution du conflit en Casamance ; alors que, au même moment, elle se veut la seule ONG à même d’en assurer la récolte ». A l’en croire la solution à la paix est possible et cela passe nécessairement par le rôle que pourraient jouer ce qu’il appelle « les assises nationales » qui représentent pour la référence d’entre les références, en particulier dans le nécessaire processus de réforme de l’Etat sénégalais et de refonte de ses institutions, la seule véritable voie susceptible, du moins selon eux, de conduire inexorablement vers une démocratie sénégalaise véritablement apaisée, dans le cadre d’un Sénégal « UN » et « PLURIEL ».
« Au fait, un autre Sénégal, où une autre Casamance serait possible, au même titre cependant qu’une autre possible région naturelle du Fleuve, une autre possible région naturelle des Niayes, une autre possible région naturelle du Ferlo, une autre possible région naturelle du Sine-Saloum et une autre possible région naturelle du Sénégal Oriental. », souhaite-il. M. Biagui qualifie la démarche de Sant’ Egidio de « péché d’orgueil » et de « suffisance » en s’adjugeant une prééminence et d’une volonté de se substituer aux « Assises nationales ». Car, renchérit-il, Sant ‘Egidio ignore pratiquement tout des réalités nationales sénégalaises, en particulier casamançaises. Donc, c’est pour toutes ces raisons, fait-il remarquer, qu’il fait en tant que « catholique des sorties acerbes et réitératives contre l’option ‘‘Sant’Egidio’’ ».
Pour lui, cette Organisation catholique ferait mieux de faire comprendre à ceux qui l’ont commis que l’indépendance s’obtient soit par une lutte politique soit militaire. « L’indépendance s’arrache politiquement ou militairement. », a-t-il ajouté. De son avis, la communauté Sant’Egidio ne communique pas bien et continue à persister dans cette erreur. « Le catholique que je prétends être accuse également Sant’Egidio d’avoir péché en parole, et de continuer à s’y essayer, notamment en revendiquant une prétendue levée d’un mandat d’arrêt qui n’a jamais existé formellement, à savoir le prétendu mandat d’arrêt contre Salif SADIO. »
Pis, poursuit M. Biagui, Sant’Egidio est dans l’ignorance. « Sant’Egidio feint ainsi d’ignorer que Salif SADIO ainsi que tous les autres chefs de guerre de ATIKA sont potentiellement sous le coup de la loi ; que par conséquent ils ne sont pas libres de mouvement sur toute l’étendue du territoire national ; et ce, aussi longtemps que n’interviendra pas un véritable accord de paix, parce que négocié et formel. », fulmine-t-il.
Très en verve Jean Marie-François Biagui, accuse, dit-il en tant que catholique, « Sant’Egidio d’avoir péché en acte, et de continuer à s’y évertuer, en ayant pris acte, pour ainsi dire, de ce que le « fruit » en l’occurrence est mûr, par le fait exclusif d’autres acteurs qu’elle, quant à la résolution du conflit en Casamance ; alors que, au même moment, elle se veut la seule ONG à même d’en assurer la récolte ». A l’en croire la solution à la paix est possible et cela passe nécessairement par le rôle que pourraient jouer ce qu’il appelle « les assises nationales » qui représentent pour la référence d’entre les références, en particulier dans le nécessaire processus de réforme de l’Etat sénégalais et de refonte de ses institutions, la seule véritable voie susceptible, du moins selon eux, de conduire inexorablement vers une démocratie sénégalaise véritablement apaisée, dans le cadre d’un Sénégal « UN » et « PLURIEL ».
« Au fait, un autre Sénégal, où une autre Casamance serait possible, au même titre cependant qu’une autre possible région naturelle du Fleuve, une autre possible région naturelle des Niayes, une autre possible région naturelle du Ferlo, une autre possible région naturelle du Sine-Saloum et une autre possible région naturelle du Sénégal Oriental. », souhaite-il. M. Biagui qualifie la démarche de Sant’ Egidio de « péché d’orgueil » et de « suffisance » en s’adjugeant une prééminence et d’une volonté de se substituer aux « Assises nationales ». Car, renchérit-il, Sant ‘Egidio ignore pratiquement tout des réalités nationales sénégalaises, en particulier casamançaises. Donc, c’est pour toutes ces raisons, fait-il remarquer, qu’il fait en tant que « catholique des sorties acerbes et réitératives contre l’option ‘‘Sant’Egidio’’ ».