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Dimanche 5 Novembre 2017

Pose anarchique des panneaux publicitaires à Dakar: À qui profite le crime?




Il n’est point de le démontrer, la ville de Dakar offre par endroits un visage hideux. Ici, point n’est besoin d’indexer les immondices qui s’amoncellent un peu partout, l’occupation anarchique des bords de route par les marchands ambulants et autres piétons, il s’agit d’un autre phénomène qui n’existe nulle part dans le monde et qui heurte le quotidien des populations.
 
 Il s’agit de l’implantation anarchique de panneaux publicitaires dans tout Dakar. Une situation qui heurte le quotidien des Sénégalais du fait d’un surpeuplement qui a fini par installer un désordre ambiant noté çà-et-là, comme l’a si bien noté notre compatriote Abdourahmane  Amat dans une contribution sur le site de Dakaractu.com, le 29 juin 2015. Abdourahmane Amat campe remarquablement bien le débat : « Et me revient à l’esprit cette foucade d’un citoyen qui disait à qui voulait l’entendre qu’il y a plus de panneaux publicitaires que d’arrêts bus à Dakar ! Cette situation préjudiciable au cadre de vie et à l’environnement n’existe nulle part dans le monde moderne ».
 
Avant de renchérir :« Les artères, les routes secondaires, les intersections, les ronds-points, les façades murales et les toitures, les ponts, passerelles et tunnels, les écoles et lieux de cultes, même les lampadaires sont remplis par ces supports publicitaires dont la qualité laisse parfois à désirer. Les conducteurs sont éblouis par la lumière de ces écrans géants, cause d’accidents de circulation récurrents. Chaque année, en période d’hivernage, ces installations s’effondrent et causent des blessés parmi les citadins et de nombreux dégâts matériels ».

Une situation que les Dakarois subissent, impuissants, d’autant que la pagaille s’intensifie dans ce domaine. Où se trouvent le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, celui de la Communication, leur homologue chargé de l’Environnement et du Cadre de vie, le Gouverneur de la Région de Dakar, le Préfet, le maire de la ville de Dakar, les autres maires de commune ? Pourquoi, restent-ils les bras croisés face à cette agression caractérisée du cadre de vie à Dakar ?
Kritik Hebdo