Comme pour le 1er tour, la campagne électorale s’est déroulée dans une ambiance de fête. Comme pour le 1er tour, la Commission nationale électorale se dit confiante. Et comme pour le 1er tour, c’est le moment de la proclamation des résultats et les mois qui vont suivre l’élection que chacun redoute. Du côté des Nations unies on se déclare optimiste. « Nous avons rencontré Antonio Indjai, le chef d’état-major, nous avons reçu l'assurance des militaires qu'ils vont accepter les résultats », a affirmé le prix Nobel de la paix José Ramos Horta. Et le représentant spécial de l'ONU à Bissau d’ajouter : « Je suis sûr qu'il n'y aura pas de problème. Le climat est propice pour qu'on puisse inaugurer un nouveau chapitre dans l'histoire de la Guinée-Bissau. »
Fort de ses 41 % du 1er tour, José Mario Vaz, n’est qu’à quelques encablures de la victoire finale, d’autant qu’il dispose d’une plus grande réserve de voix que son adversaire. Ancien maire de Bissau, ancien ministre des Finances de 2009 à 2012, on le surnommait « Monsieur 25 du mois » parce qu’il payait les fonctionnaires le 25 de chaque mois alors qu’ils cumulent aujourd’hui plusieurs mois d’arriérés.
Mais pour contrecarrer cette réputation de bon gestionnaire, ses adversaires rappellent que sa candidature a été contestée par le procureur général à cause d’une enquête sur un détournement d’une partie d’un don angolais de 12 millions de dollars. L’acte d’accusation circule sur internet depuis quelques jours.
Face à lui, Nuno Nabiam, un ingénieur de l’aviation civile. Pour inverser la tendance, il mise notamment sur les divisions au sein du PAIGC, où certains responsables déclarent, micro fermé, qu’ils ne voteront pas pour le candidat de leur parti. Candidat indépendant, inconnu sur la scène politique, Nuno Nabiam a bénéficié du soutien de l’ancien président Kumba Yala, décédé le 4 avril. Ses détracteurs lui reprochent de n’être que « le pion du général Antonio Indjai », le chef d’état-major de l’armée qui a dirigé le putsch, en avril 2012.
Fort de ses 41 % du 1er tour, José Mario Vaz, n’est qu’à quelques encablures de la victoire finale, d’autant qu’il dispose d’une plus grande réserve de voix que son adversaire. Ancien maire de Bissau, ancien ministre des Finances de 2009 à 2012, on le surnommait « Monsieur 25 du mois » parce qu’il payait les fonctionnaires le 25 de chaque mois alors qu’ils cumulent aujourd’hui plusieurs mois d’arriérés.
Mais pour contrecarrer cette réputation de bon gestionnaire, ses adversaires rappellent que sa candidature a été contestée par le procureur général à cause d’une enquête sur un détournement d’une partie d’un don angolais de 12 millions de dollars. L’acte d’accusation circule sur internet depuis quelques jours.
Face à lui, Nuno Nabiam, un ingénieur de l’aviation civile. Pour inverser la tendance, il mise notamment sur les divisions au sein du PAIGC, où certains responsables déclarent, micro fermé, qu’ils ne voteront pas pour le candidat de leur parti. Candidat indépendant, inconnu sur la scène politique, Nuno Nabiam a bénéficié du soutien de l’ancien président Kumba Yala, décédé le 4 avril. Ses détracteurs lui reprochent de n’être que « le pion du général Antonio Indjai », le chef d’état-major de l’armée qui a dirigé le putsch, en avril 2012.