La scène se passe à l’aéroport de Madrid, au coeur d’un continent où les droits de l’Homme sont sacrés (du moins pour certains) et où la vie d’un être humain est hyper protégée par toute une panoplie de lois. Ce jeune Sénégalais (qui a peut-être rejoint l’Espagne dans une pirogue de fortune partie des côtes dakaroises) est l’une des nombreuses victimes de cette hydre appelée mondialisation. Un monstre qui, de par un système inégalitaire, paupérise chaque année les masses africaines, les poussant vers le chemin de l’exil, de la mort. Ce « pauvre diable » ne mérite pas ces coups de pied et de poing rageusement donnés par des policiers espagnols qui se croient dans une scène d’un mauvais polar. Des scènes comme ça, on en voit régulièrement sur tous les aéroports d’Europe.
Cette fois-ci, une caméra était là pour témoigner.
Cela rappelle la fameuse vidéo qui avait mis en flammes la ville de Los Angeles, il y a quelques années, lorsque des policiers blancs s’acharnaient sur un Noir américain. Sur la piste de l’aéroport de Madrid, c’est tout le drame de l’émigration qui s’est déroulé sous les yeux de millions d’internautes.
Un drame qui, hélas, commence très souvent dans les pays d’origine, au niveau de certains consulats européens (comme par exemple ceux de l’Espagne et d’Italie) où les demandeurs de visas, exposés dehors sous le soleil et la chaleur, sont traités avec mépris et arrogance...
PAR MODOU MAMOUNE FAYE
Source Le Soleil
Cette fois-ci, une caméra était là pour témoigner.
Cela rappelle la fameuse vidéo qui avait mis en flammes la ville de Los Angeles, il y a quelques années, lorsque des policiers blancs s’acharnaient sur un Noir américain. Sur la piste de l’aéroport de Madrid, c’est tout le drame de l’émigration qui s’est déroulé sous les yeux de millions d’internautes.
Un drame qui, hélas, commence très souvent dans les pays d’origine, au niveau de certains consulats européens (comme par exemple ceux de l’Espagne et d’Italie) où les demandeurs de visas, exposés dehors sous le soleil et la chaleur, sont traités avec mépris et arrogance...
PAR MODOU MAMOUNE FAYE
Source Le Soleil