Le jeune informaticien Dame Dieng
Son patron, émerveillé par son intelligence, dit de lui qu'il est un Léonard de Vinci. Bel hommage pour ce patron si exigeant et économe en compliments. Même si cela fait sourire ses autres collaborateurs, il y a du vrai dedans. D'abord parce que Dame Dieng est un génie qui a appris tout seul l'informatique. Et aussi, parce que Dame est un exemple qu'il aime donner en modèle à tous. Il dit de Dame qu'il a accepté d'accomplir sa tâche de manière « fragmentée et graduelle », ce qui à ses yeux est une leçon de vie. Pour la création du site idi2007 qu'il lui a confiée, le jeune génie de l'informatique a collecté des infos partout à travers le monde et il a appliqué au fur et à mesure. C'est pourquoi c'est cet autodidacte qui mérite, selon le boss, d'être directeur de son cabinet : son travail lui donne entièrement satisfaction.
C'est au CI que le futur Leonardo de Thiès a eu son premier contact avec l'informatique. A la demande du maître, il avait formé un mot dans lequel on trouverait le suffixe forme. Il répond immédiatement « informatique ». Après les explications du maître sur ce système d'information moderne, il se précipite au cybercafé, mais trop cher pour ses moyens d'enfant. Qu'à cela ne tienne, il épargnera durant trois mois une somme de 3400 francs CFA pour assouvir sa nouvelle passion. Ce que voyant, le gérant du cyber l'encourage à venir souvent. Ce n'était pas la peine car Dame y dépense déjà tout son argent de poche. C'était l'époque des windows et dos en 1998 qui seront remplacés par windows 2000. Son oncle, un pilote dans l'US Army, en vacances à Thiès, ne maîtrise plus bien le wolof familial. C'est grâce à l'ordinateur et grâce à Dame que le dialogue peut s'installer entre les membres de la famille. L'oncle l'initie pendant une semaine, puis à partir des USA.
Il termine son initiation au cybercafé et auprès de « grands » déjà initiés au système cisco. Il est élève dans le même temps. « Mais je commençais à me rendre compte que le maître ne nous formait pas bien, j'ai donc pris sa relève. A partir de 15 ans, je ne payais plus au cyber car j'étais devenu une star de l'informatique dans le quartier. Au lycée, j'observais l'ingénieur et je reproduisais ce qu'il faisait. Alors, on n'a plus fait appel à lui, mais à moi. J'ai également été formé dans les livres. J'ai échangé des heures de travail contre une formation à Polytechnique en 2003. Ce job m'a permis de financer mes cours du soir de 17 h à 20 h. Je dépassais même les bacheliers. J'ai obtenu un diplôme de technicien de réseau », se souvient-il. A cette occasion, Dame a les meilleures notes en anglais lors du test surveillé depuis l'étranger par trois webcams. Son diplôme de Polytechnique coïncide avec l'ouverture du Cybercampus de Thiès. Cet espace informatique connaît des difficultés techniques insurmontables pour les gérants. Le génie règle cela en à peine une demie journée.
Puis El Malick Seck, en août 2005, crée Rewmi.com où Dame travaille 20 h par jour à améliorer les techniques et à alimenter les infos. C'est de là que le boss l'appelle à ses côtés. Le génie autodidacte est conscient de ses problèmes d'expression française. Il l'explique par le fait que depuis l'âge de 15 ans, il ne pratique que le langage de la machine. «Seuls Lamine Dieng et Lamine Ndiaye, deux pros de l'informatique comprennent ma façon de parler», avoue le timide jeune homme de 21 ans.
Source : Rewmi.com
C'est au CI que le futur Leonardo de Thiès a eu son premier contact avec l'informatique. A la demande du maître, il avait formé un mot dans lequel on trouverait le suffixe forme. Il répond immédiatement « informatique ». Après les explications du maître sur ce système d'information moderne, il se précipite au cybercafé, mais trop cher pour ses moyens d'enfant. Qu'à cela ne tienne, il épargnera durant trois mois une somme de 3400 francs CFA pour assouvir sa nouvelle passion. Ce que voyant, le gérant du cyber l'encourage à venir souvent. Ce n'était pas la peine car Dame y dépense déjà tout son argent de poche. C'était l'époque des windows et dos en 1998 qui seront remplacés par windows 2000. Son oncle, un pilote dans l'US Army, en vacances à Thiès, ne maîtrise plus bien le wolof familial. C'est grâce à l'ordinateur et grâce à Dame que le dialogue peut s'installer entre les membres de la famille. L'oncle l'initie pendant une semaine, puis à partir des USA.
Il termine son initiation au cybercafé et auprès de « grands » déjà initiés au système cisco. Il est élève dans le même temps. « Mais je commençais à me rendre compte que le maître ne nous formait pas bien, j'ai donc pris sa relève. A partir de 15 ans, je ne payais plus au cyber car j'étais devenu une star de l'informatique dans le quartier. Au lycée, j'observais l'ingénieur et je reproduisais ce qu'il faisait. Alors, on n'a plus fait appel à lui, mais à moi. J'ai également été formé dans les livres. J'ai échangé des heures de travail contre une formation à Polytechnique en 2003. Ce job m'a permis de financer mes cours du soir de 17 h à 20 h. Je dépassais même les bacheliers. J'ai obtenu un diplôme de technicien de réseau », se souvient-il. A cette occasion, Dame a les meilleures notes en anglais lors du test surveillé depuis l'étranger par trois webcams. Son diplôme de Polytechnique coïncide avec l'ouverture du Cybercampus de Thiès. Cet espace informatique connaît des difficultés techniques insurmontables pour les gérants. Le génie règle cela en à peine une demie journée.
Puis El Malick Seck, en août 2005, crée Rewmi.com où Dame travaille 20 h par jour à améliorer les techniques et à alimenter les infos. C'est de là que le boss l'appelle à ses côtés. Le génie autodidacte est conscient de ses problèmes d'expression française. Il l'explique par le fait que depuis l'âge de 15 ans, il ne pratique que le langage de la machine. «Seuls Lamine Dieng et Lamine Ndiaye, deux pros de l'informatique comprennent ma façon de parler», avoue le timide jeune homme de 21 ans.
Source : Rewmi.com