S'agissant des faits, il ressort débats d'audience que le prévenu s’est présenté à la dame D. Diatta, âgée de 26 ans et étudiante à l’école des Douanes, comme étant un médecin gynécologue officiant à l’hôpital Aristide Le Dantec. La connaissance s’est faite dans un véhicule de transport en commun. En réalité, D. Diatta se plaignait de douleurs abdominales. Mamadou Bâ lui donne son numéro de téléphone et lui propose en cas de persistance des douleurs de l’appeler pour des soins. Le lendemain matin aux environs de 9 h, elle se rend chez Mamadou Bâ aux Parcelles assainies. Une fois dans l’appartement du «gynécologue » celui-ci lui prend la tension grâce au tensiomètre avant de lui administrer deux comprimés de somnifère qu’elle boit automatiquement. Depuis, D. Diatta s’est endormie. A son réveil, aux environs de 1 h du matin, elle était nue sur le lit, ses parties intimes couvertes de sperme. Arrivant à marcher difficilement, elle sort de la porte de l’appartement où elle rencontre Mamadou Bâ et lui pose la question de ce qu’il lui avait fait. Ce dernier de répondre « rien de grave, cela va passer ». Rentrant chez elle, le cœur meurtri, elle reviendra le lendemain avec deux solides gaillards pour faire la fête au faux médecin gynécologue, en vain. Conseillée par Mbaram
Thiam, un co-locataire de Mamadou Bâ, elle porte plainte à la police des Parcelles Assainies. Appréhendé, Ngoye Bâ alias Mamadou Bâ nie les faits qui lui sont reprochés. Dans son réquisitoire, Madame le Procureur a affirmé que les rapports sexuels sont constants d’autant qu’il y a un certificat médical qui l’atteste. De même selon le parquet, il n’y a pas eu de consentement de la victime. Le ministère public finira par requérir 10 ans d’emprisonnement ferme. La défense soutiendra des zones d’ombres dans le dossier. Elle pense qu’il est rare de voir un avocat, un juge ou même un médecin prendre un taxi-clando car ils ont un certain standing social à préserver. Pour le conseil de la défense, il n’y a aucune preuve qui culpabilise son client et sollicite la relaxe au bénéfice du doute. Il ne sera pas cependant suivi par le tribunal qui a décidé de condamner le prévenu à deux ans d’emprisonnement ferme et 1 million FCFA de dommages et intérêts à verser à la partie civile.
Thiam, un co-locataire de Mamadou Bâ, elle porte plainte à la police des Parcelles Assainies. Appréhendé, Ngoye Bâ alias Mamadou Bâ nie les faits qui lui sont reprochés. Dans son réquisitoire, Madame le Procureur a affirmé que les rapports sexuels sont constants d’autant qu’il y a un certificat médical qui l’atteste. De même selon le parquet, il n’y a pas eu de consentement de la victime. Le ministère public finira par requérir 10 ans d’emprisonnement ferme. La défense soutiendra des zones d’ombres dans le dossier. Elle pense qu’il est rare de voir un avocat, un juge ou même un médecin prendre un taxi-clando car ils ont un certain standing social à préserver. Pour le conseil de la défense, il n’y a aucune preuve qui culpabilise son client et sollicite la relaxe au bénéfice du doute. Il ne sera pas cependant suivi par le tribunal qui a décidé de condamner le prévenu à deux ans d’emprisonnement ferme et 1 million FCFA de dommages et intérêts à verser à la partie civile.