« 25 ans d'emprisonnement au minimum », a même demandé la procureure Fatou Bensouda. L'accusation a exposé les circonstances aggravantes que constituent, selon elle, la vulnérabilité des victimes et la cruauté particulière des crimes commis. On parle notamment de viols de masse, de meurtres, et de pillages commis par ces hommes.
C'est d'ailleurs la singularité de cette affaire. C'est la première fois qu'un accusé est condamné au nom du principe de la « responsabilité du commandant », c'est-à-dire pour des actes commis par les milices de Bemba.
Dans ses plaidoiries, la défense a mis en avant ce qu'elle considère comme des circonstances atténuantes. Elle est notamment revenue sur le témoignage de Firmin Ambogo. Cet évêque catholique avait expliqué lundi que Jean-Pierre Bemba et son mouvement, le MLC, avaient joué un rôle dans l'établissement de la paix et de la stabilité dans sa province congolaise de l'Equateur. Et qu'il était difficile de comprendre comment Jean-Pierre Bemba aurait pu se transformer en monstre de l'autre côté de la frontière, en Centrafrique.
Evaluer « la responsabilité individuelle »
La défense a estimé que si la peine de 25 ans requise par la procureure était infligée par la cour, il s'agirait d'un « échec à long terme » pour la CPI. Et qu'une vraie victoire consisterait dans une juste évaluation « de la responsabilité individuelle ».
La défense avait demandé, cette semaine, 12 à 14 ans de prison maximum pour l'accusé. La Cour décidera plus tard de la peine à infliger.
Par RFI
C'est d'ailleurs la singularité de cette affaire. C'est la première fois qu'un accusé est condamné au nom du principe de la « responsabilité du commandant », c'est-à-dire pour des actes commis par les milices de Bemba.
Dans ses plaidoiries, la défense a mis en avant ce qu'elle considère comme des circonstances atténuantes. Elle est notamment revenue sur le témoignage de Firmin Ambogo. Cet évêque catholique avait expliqué lundi que Jean-Pierre Bemba et son mouvement, le MLC, avaient joué un rôle dans l'établissement de la paix et de la stabilité dans sa province congolaise de l'Equateur. Et qu'il était difficile de comprendre comment Jean-Pierre Bemba aurait pu se transformer en monstre de l'autre côté de la frontière, en Centrafrique.
Evaluer « la responsabilité individuelle »
La défense a estimé que si la peine de 25 ans requise par la procureure était infligée par la cour, il s'agirait d'un « échec à long terme » pour la CPI. Et qu'une vraie victoire consisterait dans une juste évaluation « de la responsabilité individuelle ».
La défense avait demandé, cette semaine, 12 à 14 ans de prison maximum pour l'accusé. La Cour décidera plus tard de la peine à infliger.
Par RFI