Confirmé dans les droits inaliénables du Royaume du Maroc sur son Sahara par l'avis consultatif rendu par la Cour Internationale de Justice de La Haye le 16 octobre 1975, feu Sa Majesté Hassan II décida d'organiser la plus grande marche pacifique que le monde libre ait connue qu''il baptisa du nom de "Marche Verte".
Ainsi, 350 000 volontaires civils marocains, portant chacun un Coran et un drapeau marocain, franchirent, le 06 novembre 1975, à Tah, la frontière artificielle du Sahara avant de recevoir l'ordre de revenir à leur point de départ ; l'Espagne ayant décidé de se retirer de ce territoire et de le rétrocéder à son légitime propriétaire, le Maroc et à la Mauritanie. Rétrocession qui fut concrétisée par la signature des Accords de Madrid le 14 novembre 1975.
Cette Marche Verte évoque le comportement civilisé adopté par le Maroc pour le recouvrement de son Sahara et la parfaite symbiose qui unit la Monarchie Alaouite et le peuple marocain.
Par la suite et suite au désistement de la Mauritanie, le Royaume du Maroc récupéra la province de Oued Eddahab le 14 août 1979, parachevant ainsi la récupération totale de ses deux provinces sahariennes sous colonie espagnole au même titre que les provinces de Tarfaya en 1958 et Sidi Ifni en 1969.
A signaler, que dès 1514, avec l'avènement de la dynastie marocaine des Saadiens, l'ascendant marocain, qui prévalait déjà, devint effectif sur ce territoire.
Aux XVème et XVIème siècles, les portugais et les espagnols, qui installèrent des forts sur la côte, en seront chassés après quelques décennies.
Mais, en 1884, l'Espagne plaça ce territoire marocain sous son protectorat dont la prise de contrôle effective sera confirmée par la Conférence de Berlin de 1884-1885.
Toutefois, face à cette annexion, les tribus locales luttèrent contre la puissance coloniale avec l'aide du Sultan marocain. Un appui qui ne cessa qu'une fois le Maroc fut soumis à un protectorat franco-espagnol en 1912 qui favorisera la création d'un Sahara espagnol en 1924 à partir des territoires des régions marocaines actuelles de Oued Dahab-Lagouira et de Laayoune-Boujdour-Saguia El Hamra.
Ce très bref récapituIatif historique fait, il, également, à noter que le pseudo RASD n’est point reconnu en tant qu’Etat ni par l’ONU, ni par la Ligue Arabe, ni par l’Organisation de la Conférence Islamique ni par un pays européen ou pays membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
Quant au nombre de pays qui reconnaissent cette république fantôme, il ne cesse de décroître. Aujourd'hui, seuls 34 Etats, pour la plupart africains, continuent de soutenir cette république factice arabe sahraouie et prétendument démocratique.
La mascarade rasdienne n'a, d'ailleurs, jamais fait l'unanimité à l'échelle internationale car sa création, par l'Algérie avec un financement de la Libye de Kaddafi, a été motivée par des motifs politiques et stratégiques.
Après ce rapide rappel de certaines vérités historiques indiscutables, il est à souligner que depuis le retour des provinces sahariennes à la Mère-Patrie et à cette même date, jour de Fête Nationale, le Roi du Maroc prononce un discours à la Nation.
En ce 06 novembre 2014, jour du 39ème Anniversaire de la "Marche Verte", la tradition a été scrupuleusement respectée et Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé un important discours dont on retiendra les points suivants :
1/ Le Maroc est et restera au Sahara jusqu'à la fin des temps et que cette présence se fait dans le cadre de l'exercice de sa souveraineté,
2/ le Maroc n'acceptera jamais un changement dans les paramètres du processus onusien, ni du mandat initial de l'ONU et de la MINURSO,
3/ le plan d'autonomie est le maximum que peut donner le Maroc et qu'il n'ira pas plus loin,
4/ les marocains ont tous fait de grands sacrifices pour le Sahara et n'acceptent pas que l'on essaie de séparer ces provinces de la Mère-Patrie,
5/ le Maroc demande à L'ONU et aux Etats-Unis d'Amérique une clarification concernant leur position : d'un côté le Maroc est salué comme un pays qui progresse dans la démocratie et dont on loue la participation efficace dans la lutte contre le terrorisme et de l'autre on lui met les bâtons dans les roues pour tout ce qui concerne une question vitale pour son intégrité territoriale,
6/ un débat national sur la gouvernance au Sahara sera ouvert au Maroc et le Souverain marocain demande au secteur privé d'accroître son engagement, ses investissements et son implication au Sahara,
7/ l'affaire du Sahara est un conflit algéro-marocaine,
8/enfin, la régionalisation avancée sera mise en oeuvre au Sahara dès l'année 2015.
En conclusion, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé un discours de fermeté dans lequel les lignes rouges sont réaffirmées.
L’épopée prononcée, ce jeudi 06 novembre 2014, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI est donc corrosive, virulente, claire, directe, frontale et sans langue de bois à l'Algérie, qui se confirme juge et partie prenante dans l'affaire du Sahara marocain.
Farid Mnebhi
Ainsi, 350 000 volontaires civils marocains, portant chacun un Coran et un drapeau marocain, franchirent, le 06 novembre 1975, à Tah, la frontière artificielle du Sahara avant de recevoir l'ordre de revenir à leur point de départ ; l'Espagne ayant décidé de se retirer de ce territoire et de le rétrocéder à son légitime propriétaire, le Maroc et à la Mauritanie. Rétrocession qui fut concrétisée par la signature des Accords de Madrid le 14 novembre 1975.
Cette Marche Verte évoque le comportement civilisé adopté par le Maroc pour le recouvrement de son Sahara et la parfaite symbiose qui unit la Monarchie Alaouite et le peuple marocain.
Par la suite et suite au désistement de la Mauritanie, le Royaume du Maroc récupéra la province de Oued Eddahab le 14 août 1979, parachevant ainsi la récupération totale de ses deux provinces sahariennes sous colonie espagnole au même titre que les provinces de Tarfaya en 1958 et Sidi Ifni en 1969.
A signaler, que dès 1514, avec l'avènement de la dynastie marocaine des Saadiens, l'ascendant marocain, qui prévalait déjà, devint effectif sur ce territoire.
Aux XVème et XVIème siècles, les portugais et les espagnols, qui installèrent des forts sur la côte, en seront chassés après quelques décennies.
Mais, en 1884, l'Espagne plaça ce territoire marocain sous son protectorat dont la prise de contrôle effective sera confirmée par la Conférence de Berlin de 1884-1885.
Toutefois, face à cette annexion, les tribus locales luttèrent contre la puissance coloniale avec l'aide du Sultan marocain. Un appui qui ne cessa qu'une fois le Maroc fut soumis à un protectorat franco-espagnol en 1912 qui favorisera la création d'un Sahara espagnol en 1924 à partir des territoires des régions marocaines actuelles de Oued Dahab-Lagouira et de Laayoune-Boujdour-Saguia El Hamra.
Ce très bref récapituIatif historique fait, il, également, à noter que le pseudo RASD n’est point reconnu en tant qu’Etat ni par l’ONU, ni par la Ligue Arabe, ni par l’Organisation de la Conférence Islamique ni par un pays européen ou pays membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
Quant au nombre de pays qui reconnaissent cette république fantôme, il ne cesse de décroître. Aujourd'hui, seuls 34 Etats, pour la plupart africains, continuent de soutenir cette république factice arabe sahraouie et prétendument démocratique.
La mascarade rasdienne n'a, d'ailleurs, jamais fait l'unanimité à l'échelle internationale car sa création, par l'Algérie avec un financement de la Libye de Kaddafi, a été motivée par des motifs politiques et stratégiques.
Après ce rapide rappel de certaines vérités historiques indiscutables, il est à souligner que depuis le retour des provinces sahariennes à la Mère-Patrie et à cette même date, jour de Fête Nationale, le Roi du Maroc prononce un discours à la Nation.
En ce 06 novembre 2014, jour du 39ème Anniversaire de la "Marche Verte", la tradition a été scrupuleusement respectée et Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé un important discours dont on retiendra les points suivants :
1/ Le Maroc est et restera au Sahara jusqu'à la fin des temps et que cette présence se fait dans le cadre de l'exercice de sa souveraineté,
2/ le Maroc n'acceptera jamais un changement dans les paramètres du processus onusien, ni du mandat initial de l'ONU et de la MINURSO,
3/ le plan d'autonomie est le maximum que peut donner le Maroc et qu'il n'ira pas plus loin,
4/ les marocains ont tous fait de grands sacrifices pour le Sahara et n'acceptent pas que l'on essaie de séparer ces provinces de la Mère-Patrie,
5/ le Maroc demande à L'ONU et aux Etats-Unis d'Amérique une clarification concernant leur position : d'un côté le Maroc est salué comme un pays qui progresse dans la démocratie et dont on loue la participation efficace dans la lutte contre le terrorisme et de l'autre on lui met les bâtons dans les roues pour tout ce qui concerne une question vitale pour son intégrité territoriale,
6/ un débat national sur la gouvernance au Sahara sera ouvert au Maroc et le Souverain marocain demande au secteur privé d'accroître son engagement, ses investissements et son implication au Sahara,
7/ l'affaire du Sahara est un conflit algéro-marocaine,
8/enfin, la régionalisation avancée sera mise en oeuvre au Sahara dès l'année 2015.
En conclusion, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé un discours de fermeté dans lequel les lignes rouges sont réaffirmées.
L’épopée prononcée, ce jeudi 06 novembre 2014, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI est donc corrosive, virulente, claire, directe, frontale et sans langue de bois à l'Algérie, qui se confirme juge et partie prenante dans l'affaire du Sahara marocain.
Farid Mnebhi