Dix mois sans salaires ! La comédie que l’Etat et la fédération jouent depuis le mois de décembre a fini de virer à la tragédie pour les techniciens en charge de nos équipes nationales. « Nous vivons une tragédie. Depuis dix mois, nous ne sommes pas payés. Ce n’est pas un bon exemple », a dénoncé Amara Traoré. Très irrité par la question des salaires qui ne tombent jamais, le patron de la « tanière » pense que c’est paradoxal de vouloir faire franchir à notre football des paliers de plus, tout en maintenant les techniciens qui portent ce travail dans la précarité. « On ne peut pas vouloir amener notre football à un certain niveau et faire attendre les techniciens », martèle-t-il. Dès lors, il appelle les responsables du football national et les autorités à une trêve des « promesses jusque-là non tenues », pour un règlement définitif de la question des salaires des techniciens des formations nationales. « On nous a toujours promis, mais en vain. C’est aux autorités de prendre le problème à bras le corps et de le résoudre maintenant. Pas seulement pour nous, mais pour toujours ».
Pas question d’observer un arrêt de travail
Ceux qui s’attendaient à un mouvement d’humeur des techniciens de la « tanière » devront déchanter. Malgré la « tragédie » qu’ils vivent, Amara Traoré et Cie ne comptent pas pour autant lever le pied dans le coaching des « Lions ». En ce sens, le successeur de Lamine Ndiaye déclare : « je suis fier de dire que je suis un soldat de la Nation, par rapport à ce que je fais. On ne pense même pas arrêter avec l’équipe nationale. On reste. On n’a pas un autre pays où aller. Si on le faisait, vous (les journalistes) seriez les premiers à nous tirer dessus, comme quoi nous ne sommes pas des patriotes ». Et le technicien de se demander s’il serait responsable, malgré la tragédie qu’ils vivent au plan salarial, de leur part, de décider d’arrêter de préparer l’équipe à quelques jours d’un match crucial. « Non, il est inquestion (sic) qu’on arrête », tranche-t-il.
Une « garantie » de paiement jeudi au plus tard
Si les techniciens nationaux ne veulent rien faire actuellement, c’est parce qu’ils donnent foi, jusqu’à preuve du contraire, à la énième promesse de paiement faite par les autorités. « On nous a garanti que tout est ok ; que le décret a été signé et que nous allons être payés mercredi ou jeudi au plus tard ». Interpellé sur ce qui pourrait être leur position si toutefois la promesse n’était pas respectée, le sélectionneur national préfère attendre que la situation se produise pour pouvoir se prononcer. Pour le moment, lui et ses collègues consentent volontiers à attendre, comme ils l’ont fait depuis près d’un an. « Si on a pu attendre dix mois, on peut bien attendre trois jours », soutient Amara avec philosophie.
Mbaye THIANDOUM l'asquotidien
Pas question d’observer un arrêt de travail
Ceux qui s’attendaient à un mouvement d’humeur des techniciens de la « tanière » devront déchanter. Malgré la « tragédie » qu’ils vivent, Amara Traoré et Cie ne comptent pas pour autant lever le pied dans le coaching des « Lions ». En ce sens, le successeur de Lamine Ndiaye déclare : « je suis fier de dire que je suis un soldat de la Nation, par rapport à ce que je fais. On ne pense même pas arrêter avec l’équipe nationale. On reste. On n’a pas un autre pays où aller. Si on le faisait, vous (les journalistes) seriez les premiers à nous tirer dessus, comme quoi nous ne sommes pas des patriotes ». Et le technicien de se demander s’il serait responsable, malgré la tragédie qu’ils vivent au plan salarial, de leur part, de décider d’arrêter de préparer l’équipe à quelques jours d’un match crucial. « Non, il est inquestion (sic) qu’on arrête », tranche-t-il.
Une « garantie » de paiement jeudi au plus tard
Si les techniciens nationaux ne veulent rien faire actuellement, c’est parce qu’ils donnent foi, jusqu’à preuve du contraire, à la énième promesse de paiement faite par les autorités. « On nous a garanti que tout est ok ; que le décret a été signé et que nous allons être payés mercredi ou jeudi au plus tard ». Interpellé sur ce qui pourrait être leur position si toutefois la promesse n’était pas respectée, le sélectionneur national préfère attendre que la situation se produise pour pouvoir se prononcer. Pour le moment, lui et ses collègues consentent volontiers à attendre, comme ils l’ont fait depuis près d’un an. « Si on a pu attendre dix mois, on peut bien attendre trois jours », soutient Amara avec philosophie.
Mbaye THIANDOUM l'asquotidien