En effet, 17 ex agents réclament plus de 300 millions relatifs au décompte des sommes dues au titre des salaires impayés et congés y afférant.
« Monsieur le Ministre d’Etat, cette correspondance coïncide avec la perte d’un de nos camarades les plus dévoués à la cause en l’occurrence Babacar Badji. Monsieur le Ministre d’Etat, petit à petit Frigocap se défait de ce monde...en effet. Comme candle in the wind... d’un groupe de dix-sept pères de famille. Nous en sommes réduits à un groupuscule d’une dizaine...avec en bandoulière l’espoir de veuves et d’orphelins en difficulté majeure », s’est alarmé tristement le délégué général du personnel de FRIGOCAP, Djibril Ndiaye, dans la dernière correspondance qu’il a adressée au Secrétaire général de la Présidence, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Manifestement dépité par cette insensibilité du gouvernement, M. Ndiaye a indiqué que 7 d’entre eux ont tiré leur révérence dans les méandres de cette lutte.
En effet, réclamant depuis des années plus de 300 millions relatifs au décompte des sommes dues au titre des salaires impayés et congés y afférant, les ex-agents de FRIGOTHON, par la voix de Djibril Ndiaye, déclarent pour s’en désoler :
« Depuis lors, le dossier est classé sans suite du fait de l’indifférence des autorités étatiques sénégalaises. Sous le régime libéral, nous avions même adressé une correspondance, datée du 30 mars 2010, au Président Abdoulaye Wade pour clouer au pilori la direction de Frigocap qui peinait à honorer ses engagements avant même de solliciter sa clairvoyance pour que les dix-sept (17) agents que nous sommes, puissent rentrer dans leurs fonds. »
Selon lui, en 2016, la tenue d’un Conseil interministériel avec le collectif des dix-huit (18) entreprises, présidé par le Premier ministre (Pm) d’alors, Mahammed Boun Abdallah Dionne, avait suscité beaucoup d’espoir après que l’entrepôt, Frigocap, a été envoyé en commission. Malheureusement, se désole-t-il, aucun rapport n’a été publié en ce sens. La situation est d’autant plus dramatique que plusieurs d’entre eux, s’offusque M. Ndiaye, ont perdu la vie, laissant derrière eux des familles démunies et désœuvrées, peinant, à chaque fois, à joindre les deux bouts. Le délégué du personnel signale en outre qu’ils sont fatigués et à bout de souffle.
"L'As"
« Monsieur le Ministre d’Etat, cette correspondance coïncide avec la perte d’un de nos camarades les plus dévoués à la cause en l’occurrence Babacar Badji. Monsieur le Ministre d’Etat, petit à petit Frigocap se défait de ce monde...en effet. Comme candle in the wind... d’un groupe de dix-sept pères de famille. Nous en sommes réduits à un groupuscule d’une dizaine...avec en bandoulière l’espoir de veuves et d’orphelins en difficulté majeure », s’est alarmé tristement le délégué général du personnel de FRIGOCAP, Djibril Ndiaye, dans la dernière correspondance qu’il a adressée au Secrétaire général de la Présidence, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Manifestement dépité par cette insensibilité du gouvernement, M. Ndiaye a indiqué que 7 d’entre eux ont tiré leur révérence dans les méandres de cette lutte.
En effet, réclamant depuis des années plus de 300 millions relatifs au décompte des sommes dues au titre des salaires impayés et congés y afférant, les ex-agents de FRIGOTHON, par la voix de Djibril Ndiaye, déclarent pour s’en désoler :
« Depuis lors, le dossier est classé sans suite du fait de l’indifférence des autorités étatiques sénégalaises. Sous le régime libéral, nous avions même adressé une correspondance, datée du 30 mars 2010, au Président Abdoulaye Wade pour clouer au pilori la direction de Frigocap qui peinait à honorer ses engagements avant même de solliciter sa clairvoyance pour que les dix-sept (17) agents que nous sommes, puissent rentrer dans leurs fonds. »
Selon lui, en 2016, la tenue d’un Conseil interministériel avec le collectif des dix-huit (18) entreprises, présidé par le Premier ministre (Pm) d’alors, Mahammed Boun Abdallah Dionne, avait suscité beaucoup d’espoir après que l’entrepôt, Frigocap, a été envoyé en commission. Malheureusement, se désole-t-il, aucun rapport n’a été publié en ce sens. La situation est d’autant plus dramatique que plusieurs d’entre eux, s’offusque M. Ndiaye, ont perdu la vie, laissant derrière eux des familles démunies et désœuvrées, peinant, à chaque fois, à joindre les deux bouts. Le délégué du personnel signale en outre qu’ils sont fatigués et à bout de souffle.
"L'As"