KAOLACK - Nous vous parlions en page «Off» de notre édition du 24 février dernier d'un nébuleux cambriolage perpétré dans le bureau du Greffier en chef du Tribunal régional de Kaolack. Le forfait aurait été commis, à en croire des sources concordantes proches de cette affaire, «le mercredi 16 février dernier, lendemain de la célébration du Gamou de Tivaouane». Ce mercredi étant férié, soulignent nos sources, ce n'est donc que le lendemain, jeudi 17 février, que les usagers du Tribunal régional de Kaolack, ont constaté que la porte du bureau du Greffier en chef Cheikh A.T. Ndiaye avait été défoncée, ou du moins la porte avait curieusement été retrouvée entrouverte. À l'intérieur dudit bureau, il avait été constaté que le coffre n'était pas fermé et, pis, la somme de 11 millions qui y avait été gardée avait disparu, précisent nos sources.
À la suite de cela et vu l'ampleur du forfait, les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie de Kaolack avaient été alertées. S'étant déportés sur les lieux, les pandores qui ont procédé aux constatations d'usage ont fini par se rendre compte qu'en réalité, relèvent nos interlocuteurs, «la porte du bureau du Greffier en chef n'avait pas été défoncée». Une constance qui écarte de fait la thèse du cambriolage commis avec effraction. Poursuivant leur enquête de proximité, les hommes en bleu ont cherché à connaître les détenteurs de la clé dudit bureau. À ce niveau, renseignent nos sources, les recoupements leur ont permis de savoir que seul la secrétaire et le Greffier en chef possédaient les clés du bureau. Poursuivant leurs recoupements, les pandores ont réitéré ces mêmes interrogations sur les détenteurs des clés du coffre-fort. «Ils ont appris que seul le Greffier en chef détenait la clé du coffre-fort où avaient été rangés des millions de francs», ont confié nos sources. Seulement, pour se faire une plus juste idée des montants qui se sont évaporés, les gendarmes ont ordonné une évaluation. Après quoi, le Greffier en chef a été convoqué à la gendarmerie pour les nécessités de l'enquête. Il a été relâché au terme de son audition, à charge pour lui de répondre à toute réquisition de la justice.
C'est dans cette logique que le Greffier en chef, certainement accablé par des indices à charge, a été convoqué une fois de plus dans les locaux des hommes en bleu qui, cette fois, l'ont placé en garde-à-vue. Devenu ainsi une piste sérieuse des gendarmes, A.T. Ndiaye serait soupçonné de «s'être auto-cambriolé». Confortant cette hypothèse, nos sources ont confié que ce cambriolage était survenu alors qu'une mission des inspecteurs des affaires générales est prévue incessamment au niveau du Greffe de Kaolack. Une coïncidence troublante que les gendarmes de la capitale du Saloum s'activent à élucider. L'enquête suit son cours.
Abdoulaye DIÉDHIOU & Élimane FALL (Correspondant)
source Le Populaire
À la suite de cela et vu l'ampleur du forfait, les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie de Kaolack avaient été alertées. S'étant déportés sur les lieux, les pandores qui ont procédé aux constatations d'usage ont fini par se rendre compte qu'en réalité, relèvent nos interlocuteurs, «la porte du bureau du Greffier en chef n'avait pas été défoncée». Une constance qui écarte de fait la thèse du cambriolage commis avec effraction. Poursuivant leur enquête de proximité, les hommes en bleu ont cherché à connaître les détenteurs de la clé dudit bureau. À ce niveau, renseignent nos sources, les recoupements leur ont permis de savoir que seul la secrétaire et le Greffier en chef possédaient les clés du bureau. Poursuivant leurs recoupements, les pandores ont réitéré ces mêmes interrogations sur les détenteurs des clés du coffre-fort. «Ils ont appris que seul le Greffier en chef détenait la clé du coffre-fort où avaient été rangés des millions de francs», ont confié nos sources. Seulement, pour se faire une plus juste idée des montants qui se sont évaporés, les gendarmes ont ordonné une évaluation. Après quoi, le Greffier en chef a été convoqué à la gendarmerie pour les nécessités de l'enquête. Il a été relâché au terme de son audition, à charge pour lui de répondre à toute réquisition de la justice.
C'est dans cette logique que le Greffier en chef, certainement accablé par des indices à charge, a été convoqué une fois de plus dans les locaux des hommes en bleu qui, cette fois, l'ont placé en garde-à-vue. Devenu ainsi une piste sérieuse des gendarmes, A.T. Ndiaye serait soupçonné de «s'être auto-cambriolé». Confortant cette hypothèse, nos sources ont confié que ce cambriolage était survenu alors qu'une mission des inspecteurs des affaires générales est prévue incessamment au niveau du Greffe de Kaolack. Une coïncidence troublante que les gendarmes de la capitale du Saloum s'activent à élucider. L'enquête suit son cours.
Abdoulaye DIÉDHIOU & Élimane FALL (Correspondant)
source Le Populaire