Les secouristes de la Croix-Rouge de Tivaouane, les membres du Coskas, les éducateurs spécialisés et les animateurs urbains, apportent depuis hier vendredi, une protection physique et psychosociale par l’accueil, la prise en charge et la remise des enfants séparés de leurs parents. Cette activité humanitaire liée à une forte affluence de milliers de pèlerins à Tivaouane, a permis à quatre cent trente enfants en situation de détresse de retrouver le sourire au contact des membres de leurs familles. Cette prise en charge des enfants égarés et des adultes séparés de leurs compagnons, se déroule de jour comme de nuit au niveau de trois tentes militaires de la Croix-Rouge sénégalaise, érigées dans l’enceinte de la Zawwia de Serigne Ababacar Sy, située à quelques encablures de la grande mosquée de Tivaouane. Sur place, plus de 630 autres enfants déclarés, sont recherchés. Les enfants non encore remis à leurs parents, sont hébergés à la tombée de la nuit et pris en charge par une vingtaine de secouristes de la Croix-Rouge sénégalaise.
L’exécution de cette opération d’assistance humanitaire des enfants séparés de leurs parents, est soutenue par l’appui financier et technique du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de la Commission sociale du Coskas. « Le rétablissement des liens familiaux est l’une des activités fondamentales du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, mais elle a été souvent négligée dans des situations de gestion des catastrophes. C’est la raison pour laquelle notre Mouvement a initié la mise en place d’une stratégie internationale de gestion des personnes séparées.
La Société nationale, avec l’appui du CICR, exécute ce programme depuis deux ans, pour gérer les personnes disparues à l’occasion du Gamou de Tivaouane, du Magal de Touba et du pèlerinage marial de Popenguine. Cette activité qui a une portée psychologique sur les enfants égarés et sur leurs parents, sera pérennisée par la Croix-Rouge, en collaboration avec les différentes structures qui œuvrent dans ce domaine », a indiqué Mamadou Sonko, secrétaire général de la Croix-Rouge sénégalaise. Pour Mamadou Sy, rapporteur de la Commission sociale du Coskas, « ce début de collaboration est une réussite. Il nous a permis de maximiser nos moyens matériels et humains. Nous pensons que les acteurs doivent conjuguer leurs efforts, à travers l’implication prochaine des technologies de l’information et de la communication dans nos activités de bienfaisances ». En 2011, lors de la 109ème édition du Gamou de Tivaouane, le Coskas, le Centre Ginddi et l’Aemo, avaient apporté une assistance humanitaire à 517 enfants égarés, âgés pour la plupart de 2 à 15 ans, dont 117 originaires de Dakar, la capitale sénégalaise.
Sidy Ndiaye
L’exécution de cette opération d’assistance humanitaire des enfants séparés de leurs parents, est soutenue par l’appui financier et technique du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de la Commission sociale du Coskas. « Le rétablissement des liens familiaux est l’une des activités fondamentales du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, mais elle a été souvent négligée dans des situations de gestion des catastrophes. C’est la raison pour laquelle notre Mouvement a initié la mise en place d’une stratégie internationale de gestion des personnes séparées.
La Société nationale, avec l’appui du CICR, exécute ce programme depuis deux ans, pour gérer les personnes disparues à l’occasion du Gamou de Tivaouane, du Magal de Touba et du pèlerinage marial de Popenguine. Cette activité qui a une portée psychologique sur les enfants égarés et sur leurs parents, sera pérennisée par la Croix-Rouge, en collaboration avec les différentes structures qui œuvrent dans ce domaine », a indiqué Mamadou Sonko, secrétaire général de la Croix-Rouge sénégalaise. Pour Mamadou Sy, rapporteur de la Commission sociale du Coskas, « ce début de collaboration est une réussite. Il nous a permis de maximiser nos moyens matériels et humains. Nous pensons que les acteurs doivent conjuguer leurs efforts, à travers l’implication prochaine des technologies de l’information et de la communication dans nos activités de bienfaisances ». En 2011, lors de la 109ème édition du Gamou de Tivaouane, le Coskas, le Centre Ginddi et l’Aemo, avaient apporté une assistance humanitaire à 517 enfants égarés, âgés pour la plupart de 2 à 15 ans, dont 117 originaires de Dakar, la capitale sénégalaise.
Sidy Ndiaye
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