Le nouveau palais de justice de Dakar sera pris d’assaut, ce jeudi matin, par la corporation des journalistes. Plusieurs patrons de médias vont défiler à la barre du tribunal correctionnel de Dakar, pour des cas de délits de presse. Aujourd’hui, 12 journalistes avec notamment six patrons de presse sont impliqués.
Le premier dossier verra comparaître les directeurs de publication de trois quotidiens de la place. Avec notamment les journaux L’Observateur dont l’ancien directeur de publication et actuel directeur de l’information de la Tfm, Barka Bâ, est mis au ban des prévenus. Son confrère du journal Le Populaire, Daouda Diarra, ainsi que le journaliste du même organe de presse Khalifa A. Wellé seront également à la barre pour le délit de diffamation. La situation sera la même pour le journal l’As. Le directeur de publication, Thierno Tall, le rédacteur en chef, Cheikh Oumar Ndao, et notre confrère Papa Ismaïla Keïta seront devant le juge. Et le patron du groupe Comptoir commercial Bara Mboup (Ccbm) Serigne Mboup, viendra boucler la liste des prévenus dans cette affaire ou le Libano-syrien, Issam Omaïs, est l’initiateur de la plainte pour diffamation et injures. Il s’agira du 58e dossier qui sera évoqué par le juge du tribunal correctionnel de Dakar.
Le journal Libération occupe la deuxième marche du podium. Le responsable de la publication, Yakham Mbaye, et son rédacteur en chef, Cheikh Mbacké Guissé, sont mis au centre de cette ‘nébuleuse’. Ils sont traduits en justice par le patron du groupe Ccmb, Serigne Mboup. Et Yakham Mbaye sera jugé au même titre que son reporter Daouda Thiam dans un autre dossier où ils sont poursuivis par Amsatou Sow Sidibé pour le délit de diffamation. Les ‘fausses allégations’ selon lesquelles la présidente du mouvement Car Lenen percevait de l'Etat du Sénégal un ‘salaire occulte mensuel’ de deux millions de francs, pendant des années et jusqu’en 2011, ont motivé la citation directe. Le journaliste Cheikh Yérim Seck, responsable du site Internet Dakaractu, sera également en procès contre Serigne Mboup qui le poursuit pour diffamation.
Sidy Lamine Niasse est aussi concerné par ces affaires relatives à des cas de délits de presse. Seulement, le président-directeur général du groupe Walf Fadjri est partie civile dans le dossier qui l’oppose aux administrateurs du site d’informations Léral.net. Il s’agit de cette fameuse affaire dite des 900 millions. Nos confrères Dame Dieng et Sidina Aliou Badara Diop accusaient le patron de Walf d’avoir réclamé 900 millions de francs dans l’optique de soutenir la candidature du président Wade aux élections de 2012. L’article publié dans la toile le 13 septembre 2011 était intitulé ‘Audience Madické Niang/Sidy Lamine Niasse : le patron du groupe Wal Fadjri aurait demandé 900 millions de Fcfa pour soutenir la candidature de Wade en 2012’.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS ET ABUS DE CONFIANCE : Encore des procès pour Aïssatou Guèye Diagne
La célèbre notaire Aïssatou Guèye Diagne sera jugée ce matin dans deux affaires différentes. Dans la première, elle est poursuivie pour détournement de deniers publics et abus de confiance. Pour ce dernier délit cité, la notaire est attraite à la barre par Mme Gresson Suzel. L’autre dossier est une affaire d’abus de confiance qui met au ban des prévenus un nommé Mame Cor Diouf. Aïssatou Guèye Diagne, qui continue de circuler librement sans être inquiétée malgré les nombreuses condamnations prononcées à son encontre par les différentes juridictions du ressort de Dakar (la preuve par les archives judiciaires), est complice dans cette seconde affaire.
BANQUEROUTE FRAUDULEUSE : Ahmed Khalifa Niasse cité dans une autre ‘nébuleuse’
Après son procès contre la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et l’affaire des 440 milliards de Korogho où il accusait l’Etat du Sénégal de blanchiment d’argent, Ahmed Khalifa Niasse se signale dans une autre affaire. Dans ce dossier, qui sera évoqué à l’audience du tribunal correctionnel de Dakar ce matin, il sera jugé pour ‘banqueroute frauduleuse’ et ‘infraction à la dissolution de sociétés commerciales’. La partie civile se nomme Ndèye Maty Djiguène.
Walfadjri
PiccMi.Com - La Rédaction
Le premier dossier verra comparaître les directeurs de publication de trois quotidiens de la place. Avec notamment les journaux L’Observateur dont l’ancien directeur de publication et actuel directeur de l’information de la Tfm, Barka Bâ, est mis au ban des prévenus. Son confrère du journal Le Populaire, Daouda Diarra, ainsi que le journaliste du même organe de presse Khalifa A. Wellé seront également à la barre pour le délit de diffamation. La situation sera la même pour le journal l’As. Le directeur de publication, Thierno Tall, le rédacteur en chef, Cheikh Oumar Ndao, et notre confrère Papa Ismaïla Keïta seront devant le juge. Et le patron du groupe Comptoir commercial Bara Mboup (Ccbm) Serigne Mboup, viendra boucler la liste des prévenus dans cette affaire ou le Libano-syrien, Issam Omaïs, est l’initiateur de la plainte pour diffamation et injures. Il s’agira du 58e dossier qui sera évoqué par le juge du tribunal correctionnel de Dakar.
Le journal Libération occupe la deuxième marche du podium. Le responsable de la publication, Yakham Mbaye, et son rédacteur en chef, Cheikh Mbacké Guissé, sont mis au centre de cette ‘nébuleuse’. Ils sont traduits en justice par le patron du groupe Ccmb, Serigne Mboup. Et Yakham Mbaye sera jugé au même titre que son reporter Daouda Thiam dans un autre dossier où ils sont poursuivis par Amsatou Sow Sidibé pour le délit de diffamation. Les ‘fausses allégations’ selon lesquelles la présidente du mouvement Car Lenen percevait de l'Etat du Sénégal un ‘salaire occulte mensuel’ de deux millions de francs, pendant des années et jusqu’en 2011, ont motivé la citation directe. Le journaliste Cheikh Yérim Seck, responsable du site Internet Dakaractu, sera également en procès contre Serigne Mboup qui le poursuit pour diffamation.
Sidy Lamine Niasse est aussi concerné par ces affaires relatives à des cas de délits de presse. Seulement, le président-directeur général du groupe Walf Fadjri est partie civile dans le dossier qui l’oppose aux administrateurs du site d’informations Léral.net. Il s’agit de cette fameuse affaire dite des 900 millions. Nos confrères Dame Dieng et Sidina Aliou Badara Diop accusaient le patron de Walf d’avoir réclamé 900 millions de francs dans l’optique de soutenir la candidature du président Wade aux élections de 2012. L’article publié dans la toile le 13 septembre 2011 était intitulé ‘Audience Madické Niang/Sidy Lamine Niasse : le patron du groupe Wal Fadjri aurait demandé 900 millions de Fcfa pour soutenir la candidature de Wade en 2012’.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS ET ABUS DE CONFIANCE : Encore des procès pour Aïssatou Guèye Diagne
La célèbre notaire Aïssatou Guèye Diagne sera jugée ce matin dans deux affaires différentes. Dans la première, elle est poursuivie pour détournement de deniers publics et abus de confiance. Pour ce dernier délit cité, la notaire est attraite à la barre par Mme Gresson Suzel. L’autre dossier est une affaire d’abus de confiance qui met au ban des prévenus un nommé Mame Cor Diouf. Aïssatou Guèye Diagne, qui continue de circuler librement sans être inquiétée malgré les nombreuses condamnations prononcées à son encontre par les différentes juridictions du ressort de Dakar (la preuve par les archives judiciaires), est complice dans cette seconde affaire.
BANQUEROUTE FRAUDULEUSE : Ahmed Khalifa Niasse cité dans une autre ‘nébuleuse’
Après son procès contre la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et l’affaire des 440 milliards de Korogho où il accusait l’Etat du Sénégal de blanchiment d’argent, Ahmed Khalifa Niasse se signale dans une autre affaire. Dans ce dossier, qui sera évoqué à l’audience du tribunal correctionnel de Dakar ce matin, il sera jugé pour ‘banqueroute frauduleuse’ et ‘infraction à la dissolution de sociétés commerciales’. La partie civile se nomme Ndèye Maty Djiguène.
Walfadjri
PiccMi.Com - La Rédaction