Revenant sur ce « sommet historique à tout point de vue », Cheikh Tidiane Gadio a insisté sur l’importance des infrastructures dans le processus de construction des Etats-Unis d’Afrique. « Les infrastructures sont un pilier important du développement. Le président Wade a développé cette idée partout, car il est conscient que les infrastructures sont un préalable du développement. C’est ainsi qu’il a eu l’insigne honneur d’introduire le débat sur les infrastructures » a-t-il souligné.
Il a par ailleurs annoncé qu’un colloque qui réunira 600 intellectuels africains et de la diaspora, va se tenir en mai à Dakar. Organisé par la commission de l’Union africaine de l’Ucad, il va consistera à trouver des solutions pour la mise en place du gouvernement de l’Union africaine qui s’appelle désormais « Autorité africaine ». Appellation jugée moins polémique par la majorité des Etats membres.
« Le Sénégal a eu l’occasion de clarifier la question de la Guinée. Il a raisonné en tant que pays frontalier du pays où la crise se déroulait, d’où, il doit marcher sur ses deux jambes et éviter que cela ne déborde. Dans le principe, nous condamnons tout coup d’Etat. Nous appliquons le principe de la tolérance zéro dans ce domaine. Il n’y a pas de compromis là dessus. Cela ne fait pas partie de notre culture politique. Cependant quand des pays frères connaissent des situations de ce type, le Sénégal raisonne de façon différente, car si cette crise perdure, le Sénégal sera le premier pays à être touché de plein fouet », a plaidé le ministre d’Etat ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.
« Nous nous impliquons dans la recherche de solutions à cette crise et cette position a été comprise pendant la réunion des ministres. Nos frères du continent parfois préfèrent raisonner par les principes, mais si les principes menaient le monde il n’y aurait pas de crise. Dans de pareils cas, c’est le principe de la réalité qui prévaut. C’est comment gérer cette situation et en sortir », a-t-il garanti.
« Nous avons soutenu la Cédeao. L’opposition de l’Union africaine aux coups d’Etat se démontre sous deux piliers. Il y a l’opposition aux coups d’Etat et la politique de prévention des coups d’Etat. Tout le monde voyait ce qui se passait en Guinée, sans agir. En Afrique, on attend, et après on condamne sous le prisme des principes », a ensuite ajouté Cheikh Tidiane Gadio.
En ce qui concerne l’élection de Mouammar Kadhafi à la tête de l’Union africaine, Cheikh Tidiane Gadio a indiqué : « son style ne nous gène pas. S’il y a un pays africain dont les ressources ont été mises à la disposition de l’Union africaine, c’est la Libye. Le lendemain de son élection, Kadhafi a posé des actes qui montrent qu’il a à cœur de bien accomplir sa mission : il a visité les installations de l’Union africaine et a demandé aux fonctionnaires de lui faire part de leurs problèmes.
Interpelé sur la crise à Madagascar, le ministre d’Etat a indiqué que le Sénégal n’avait aucune intention de proposer sa médiation, car l’Union africaine a envoyé un émissaire pour tenter de trouver une solution. D’autant plus que c’est Antanarivo qui va accueillir le prochain sommet de l’Ua prévu en juin.
source nettali
Il a par ailleurs annoncé qu’un colloque qui réunira 600 intellectuels africains et de la diaspora, va se tenir en mai à Dakar. Organisé par la commission de l’Union africaine de l’Ucad, il va consistera à trouver des solutions pour la mise en place du gouvernement de l’Union africaine qui s’appelle désormais « Autorité africaine ». Appellation jugée moins polémique par la majorité des Etats membres.
« Le Sénégal a eu l’occasion de clarifier la question de la Guinée. Il a raisonné en tant que pays frontalier du pays où la crise se déroulait, d’où, il doit marcher sur ses deux jambes et éviter que cela ne déborde. Dans le principe, nous condamnons tout coup d’Etat. Nous appliquons le principe de la tolérance zéro dans ce domaine. Il n’y a pas de compromis là dessus. Cela ne fait pas partie de notre culture politique. Cependant quand des pays frères connaissent des situations de ce type, le Sénégal raisonne de façon différente, car si cette crise perdure, le Sénégal sera le premier pays à être touché de plein fouet », a plaidé le ministre d’Etat ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.
« Nous nous impliquons dans la recherche de solutions à cette crise et cette position a été comprise pendant la réunion des ministres. Nos frères du continent parfois préfèrent raisonner par les principes, mais si les principes menaient le monde il n’y aurait pas de crise. Dans de pareils cas, c’est le principe de la réalité qui prévaut. C’est comment gérer cette situation et en sortir », a-t-il garanti.
« Nous avons soutenu la Cédeao. L’opposition de l’Union africaine aux coups d’Etat se démontre sous deux piliers. Il y a l’opposition aux coups d’Etat et la politique de prévention des coups d’Etat. Tout le monde voyait ce qui se passait en Guinée, sans agir. En Afrique, on attend, et après on condamne sous le prisme des principes », a ensuite ajouté Cheikh Tidiane Gadio.
En ce qui concerne l’élection de Mouammar Kadhafi à la tête de l’Union africaine, Cheikh Tidiane Gadio a indiqué : « son style ne nous gène pas. S’il y a un pays africain dont les ressources ont été mises à la disposition de l’Union africaine, c’est la Libye. Le lendemain de son élection, Kadhafi a posé des actes qui montrent qu’il a à cœur de bien accomplir sa mission : il a visité les installations de l’Union africaine et a demandé aux fonctionnaires de lui faire part de leurs problèmes.
Interpelé sur la crise à Madagascar, le ministre d’Etat a indiqué que le Sénégal n’avait aucune intention de proposer sa médiation, car l’Union africaine a envoyé un émissaire pour tenter de trouver une solution. D’autant plus que c’est Antanarivo qui va accueillir le prochain sommet de l’Ua prévu en juin.
source nettali