Depuis l’ouverture de la FIARA, le public ne se bouscule pas devant les stands installés par les exposants.
Samedi, vers 16 heures, de simples visiteurs et d’autres venus faire leurs achats sont tout de même venus au Centre international du commerce du Sénégal (CICES), qui abrite cette 13ème édition de la FIARA.
Les exposants du Sénégal et de la sous-région ont à l’unanimité déploré la timidité qui a marqué les premiers jours de la manifestation agricole, à cause du faible nombre de visiteurs enregistrés.
De teint clair, Assanatou Diallo, la vingtaine vend des bijoux au stand du Niger. ‘’Les choses ne s’annoncent pas bien’’, confie-t-elle.
Plus optimiste, Martine Kaboré, vendeuse d’articles à base de beurre de karité, trouvée au stand du Burkina Faso, pense que les choses vont aller mieux.
‘’C’est le début. C’est pourquoi c’est mou. Mais on espère que cela va aller’’, dit-elle avant d’ajouter que ‘’c’est aussi en milieu de mois et que c’est un peu compliqué pour les salariés’’.
Contrairement aux autres, Nafi Niang elle ne se plaint pas. ‘’On a commencé à vendre bien que les clients viennent au compte-gouttes et on espère que d’ici la fin de la semaine les gens vont venir en masse’’.
L’explication à ce manque d’affluence est, selon Ahmed Ndiaye, liée à‘’une mauvaise programmation’’. Pour cet exposant, ‘’après le 10 du mois, les gens n’ont pas assez d’argent pour venir faire des achats’’.
Le stand de la République du Mali a le plus accueilli du monde, les commerçants de ce pays voisin du Sénégal ayant pour la plupart exposé des tissus.
Tout comme les Maliens, l’établissement Ferme Lô, de Ibrahima Guèye a attiré l’attention des visiteurs, avec ses différentes espèces de volailles composées d’autruches, de pigeons, de poussins de races brama, de canards, d’oies, mais aussi de lapins...
‘’Les gens qui excellent dans l’élevage de volailles viennent visiter, mais n’achètent pas’’, déplore-il. Certains d’entre eux, poursuit l’exposant, demandent les prix et promettent de revenir, car ce sont des espèces qui coûtent un peu cher.
En plein marchandage, Aminata Kane profite du week-end pour ‘’venir visiter et acheter des articles qui sont chers au niveau des stands’’.
Anta Diagne, vendeuse de produits cosmétiques, trouve que les gens viennent seulement parce que c’est le week-end, car les autres jours il y a pas grand monde.
Abdou Sow, accompagné de ses deux filles, est venu acheter se voir et se renseigner sur les espèces de moutons exposées à la FIARA. ll promet de ‘’faire un bilan et de revenir acheter’’, expliquant que ‘’ le mois est creux’’.
Malgré le nombre insuffisant de visiteurs, certains commerçants restent optimistes quant à une grande affluence d’ici fin de la FIARA, le 22 avril prochain.
SOURCE:APS
Samedi, vers 16 heures, de simples visiteurs et d’autres venus faire leurs achats sont tout de même venus au Centre international du commerce du Sénégal (CICES), qui abrite cette 13ème édition de la FIARA.
Les exposants du Sénégal et de la sous-région ont à l’unanimité déploré la timidité qui a marqué les premiers jours de la manifestation agricole, à cause du faible nombre de visiteurs enregistrés.
De teint clair, Assanatou Diallo, la vingtaine vend des bijoux au stand du Niger. ‘’Les choses ne s’annoncent pas bien’’, confie-t-elle.
Plus optimiste, Martine Kaboré, vendeuse d’articles à base de beurre de karité, trouvée au stand du Burkina Faso, pense que les choses vont aller mieux.
‘’C’est le début. C’est pourquoi c’est mou. Mais on espère que cela va aller’’, dit-elle avant d’ajouter que ‘’c’est aussi en milieu de mois et que c’est un peu compliqué pour les salariés’’.
Contrairement aux autres, Nafi Niang elle ne se plaint pas. ‘’On a commencé à vendre bien que les clients viennent au compte-gouttes et on espère que d’ici la fin de la semaine les gens vont venir en masse’’.
L’explication à ce manque d’affluence est, selon Ahmed Ndiaye, liée à‘’une mauvaise programmation’’. Pour cet exposant, ‘’après le 10 du mois, les gens n’ont pas assez d’argent pour venir faire des achats’’.
Le stand de la République du Mali a le plus accueilli du monde, les commerçants de ce pays voisin du Sénégal ayant pour la plupart exposé des tissus.
Tout comme les Maliens, l’établissement Ferme Lô, de Ibrahima Guèye a attiré l’attention des visiteurs, avec ses différentes espèces de volailles composées d’autruches, de pigeons, de poussins de races brama, de canards, d’oies, mais aussi de lapins...
‘’Les gens qui excellent dans l’élevage de volailles viennent visiter, mais n’achètent pas’’, déplore-il. Certains d’entre eux, poursuit l’exposant, demandent les prix et promettent de revenir, car ce sont des espèces qui coûtent un peu cher.
En plein marchandage, Aminata Kane profite du week-end pour ‘’venir visiter et acheter des articles qui sont chers au niveau des stands’’.
Anta Diagne, vendeuse de produits cosmétiques, trouve que les gens viennent seulement parce que c’est le week-end, car les autres jours il y a pas grand monde.
Abdou Sow, accompagné de ses deux filles, est venu acheter se voir et se renseigner sur les espèces de moutons exposées à la FIARA. ll promet de ‘’faire un bilan et de revenir acheter’’, expliquant que ‘’ le mois est creux’’.
Malgré le nombre insuffisant de visiteurs, certains commerçants restent optimistes quant à une grande affluence d’ici fin de la FIARA, le 22 avril prochain.
SOURCE:APS