En mars 2021, la convocation de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols répétés par la masseuse Adji Sarr, avait provoqué des manifestations qui se sont soldées par 14 morts. Du côté du pouvoir, ce bilan macabre est attribué à Ousmane Sonko, accusé d’avoir appelé à l’insurrection.
De son côté, Sonko et ses partisans accusèrent Macky Sall et son camp d’être derrière cette accusation de viols, donc d’avoir une responsabilité sur ce qui s’est passé entre le 3 mars et le 8 mars 2021. En tout cas, pour ces morts, aucune enquête n’est en cours pour situer les responsabilités.
Et pendant que les camps de Macky et Sonko continuent de se rejeter la responsabilité de ces 14 tués, 3 autres morts sont venus s’ajouter à la liste des victimes des tensions politiques. Vendredi dernier, deux personnes ont été tuées à Ziguinchor alors qu’un autre a été déclaré à Dakar, mort de ses blessures en tentant de brûler des pneus près du centre de Bopp. Si on s’interroge sur les responsabilités de ces morts, c’est qu’il y a peu de probabilités qu’elles soient situées.
Pour les 14 mors de mars 2021, plus d’un an s’est écoulé, et leurs familles continuent de réclamer justice. Pour constat, il y a exactement 1 an et 4 mois que 14 individus sont morts lors des émeutes ayant succédé à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko qui déferrait à une convocation d’un juge d’instruction.
C’est dire que plus d’un an après, le besoin de vérité et de justice est toujours d’actualité chez les familles des 14 personnes tuées, dont 12 à la suite de tirs par balles. Parmi eux, 3 sont des enfants âgés de 12, 16 et 17 ans. Près de 590 manifestants ont également été blessés.
Comme pour le bilan de vendredi dernier, où le chiffre des blessés n’est pas encore disponible, il ne donnera sans nul doute à aucune enquête. Pour le bilan des 14 mors, l’ouverture d’une commission d’enquête avait été annoncée, mais elle n’est pas mise en place, alors que la procédure judiciaire le concernant semble être au point mort.
Tribune
De son côté, Sonko et ses partisans accusèrent Macky Sall et son camp d’être derrière cette accusation de viols, donc d’avoir une responsabilité sur ce qui s’est passé entre le 3 mars et le 8 mars 2021. En tout cas, pour ces morts, aucune enquête n’est en cours pour situer les responsabilités.
Et pendant que les camps de Macky et Sonko continuent de se rejeter la responsabilité de ces 14 tués, 3 autres morts sont venus s’ajouter à la liste des victimes des tensions politiques. Vendredi dernier, deux personnes ont été tuées à Ziguinchor alors qu’un autre a été déclaré à Dakar, mort de ses blessures en tentant de brûler des pneus près du centre de Bopp. Si on s’interroge sur les responsabilités de ces morts, c’est qu’il y a peu de probabilités qu’elles soient situées.
Pour les 14 mors de mars 2021, plus d’un an s’est écoulé, et leurs familles continuent de réclamer justice. Pour constat, il y a exactement 1 an et 4 mois que 14 individus sont morts lors des émeutes ayant succédé à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko qui déferrait à une convocation d’un juge d’instruction.
C’est dire que plus d’un an après, le besoin de vérité et de justice est toujours d’actualité chez les familles des 14 personnes tuées, dont 12 à la suite de tirs par balles. Parmi eux, 3 sont des enfants âgés de 12, 16 et 17 ans. Près de 590 manifestants ont également été blessés.
Comme pour le bilan de vendredi dernier, où le chiffre des blessés n’est pas encore disponible, il ne donnera sans nul doute à aucune enquête. Pour le bilan des 14 mors, l’ouverture d’une commission d’enquête avait été annoncée, mais elle n’est pas mise en place, alors que la procédure judiciaire le concernant semble être au point mort.
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