Salarié à la Sedima, Ndongo Guèye a été jugé devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour vol. Ses employeurs lui reprochent d’avoir subtilisé 18 tonnes de poulets destinés à la vente. L’homme, qui a été jugé le 31 décembre 2020, a réveillé les soupçons sur lui quand, fortuitement, son épouse aurait vendu à une tierce personne de la volaille.
En effet, sa femme, cliente fidèle de la Sedima où elle achète de manière régulière, peinait à prouver les factures concernant l'achat de cette catégorie de poulets qu'elle a achetés auprès de la Sedima. Quand le gap des 18 tonnes a été constaté, Ndongo Guèye a été appréhendé et conduit au commissariat.
Face aux enquêteurs, il avait avoué avoir reçu un chargement de 318 mille francs CFA, soit 301 kg. Confession qu’il a niée avec ferveur, lors de sa comparution au parloir. ‘’C'est impossible, puisque nous avions une petite bascule, alors qu'il y avait un flot continu de camions de poulets qui arrivaient. Je n'ai pas confirmé cela à l'enquête, puisque je ne pouvais pas dire la quantité ou le poids exact’’, a-t-il réfuté.
Balayant d’un revers de main le chef de vol qui lui est imputé, il a ajouté : ‘’Mon rôle était d'ouvrir le dépôt Atlantique. Et pour cela, il fallait le responsable Soumaré et moi. En plus, il y avait deux cadenas pour l'ouverture du stock. S'agissant de la clé, elle a été donnée à l'équipe de nuit, alors que je fais partie de l’équipe du jour.’’
Des contestations que le conseil de la partie civile, Me Ciré Clédor Ly, refuse de croire. Selon l’avocat, les allégations du prévenu ne peuvent pas prospérer, d’autant plus qu’il n’est pas contesté que c’est lui le responsable de l’entrepôt.
‘’Il a été constaté que son épouse vendait des poulets parmi lesquels il y a une catégorie de poulets dont elle ne faisait pas la commande. Alors que de cette catégorie, il en avait la charge. On fait le décompte du stock, il a été découvert qu'il y a une différence entre le stock physique et ce qu'il a reçu’’, a plaidé l’avocat. Poursuivant, Me Ly a réclamé, pour le compte de la Sedima, le montant de 40 millions de francs Cfa pour réparation du préjudice causé.
A la suite du maitre des poursuites qui a requis l’application de la loi pénale, les conseils de la défense, Mes Alioune Badara Ndiaye et Abdoul Aziz Ndiaye, ont sollicité une relaxe de leur client au bénéfice du doute.
L’affaire mise en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 7 janvier.
Enquête
En effet, sa femme, cliente fidèle de la Sedima où elle achète de manière régulière, peinait à prouver les factures concernant l'achat de cette catégorie de poulets qu'elle a achetés auprès de la Sedima. Quand le gap des 18 tonnes a été constaté, Ndongo Guèye a été appréhendé et conduit au commissariat.
Face aux enquêteurs, il avait avoué avoir reçu un chargement de 318 mille francs CFA, soit 301 kg. Confession qu’il a niée avec ferveur, lors de sa comparution au parloir. ‘’C'est impossible, puisque nous avions une petite bascule, alors qu'il y avait un flot continu de camions de poulets qui arrivaient. Je n'ai pas confirmé cela à l'enquête, puisque je ne pouvais pas dire la quantité ou le poids exact’’, a-t-il réfuté.
Balayant d’un revers de main le chef de vol qui lui est imputé, il a ajouté : ‘’Mon rôle était d'ouvrir le dépôt Atlantique. Et pour cela, il fallait le responsable Soumaré et moi. En plus, il y avait deux cadenas pour l'ouverture du stock. S'agissant de la clé, elle a été donnée à l'équipe de nuit, alors que je fais partie de l’équipe du jour.’’
Des contestations que le conseil de la partie civile, Me Ciré Clédor Ly, refuse de croire. Selon l’avocat, les allégations du prévenu ne peuvent pas prospérer, d’autant plus qu’il n’est pas contesté que c’est lui le responsable de l’entrepôt.
‘’Il a été constaté que son épouse vendait des poulets parmi lesquels il y a une catégorie de poulets dont elle ne faisait pas la commande. Alors que de cette catégorie, il en avait la charge. On fait le décompte du stock, il a été découvert qu'il y a une différence entre le stock physique et ce qu'il a reçu’’, a plaidé l’avocat. Poursuivant, Me Ly a réclamé, pour le compte de la Sedima, le montant de 40 millions de francs Cfa pour réparation du préjudice causé.
A la suite du maitre des poursuites qui a requis l’application de la loi pénale, les conseils de la défense, Mes Alioune Badara Ndiaye et Abdoul Aziz Ndiaye, ont sollicité une relaxe de leur client au bénéfice du doute.
L’affaire mise en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 7 janvier.
Enquête