On est loin du grand rush dans les huileries où on attend désespérément les camions chargés de graines. Une situation qui alerte les travailleurs de l’industrie des corps gras. C’est le cas de ceux de la Sonacos. En Assemblée générale ce mardi, à l’usine Lyndiane de Kaolack, ils ont élevé la voix pour appeler les autorités à l’aide, nous dit « Vox Populi ».
«L’année dernière, on avait un objectif de collecte de 125 000 tonnes. Mais à l’arrivée, on s’est retrouvé avec moins de 28 000 tonnes. Cette année, en dépit d’une production record, depuis le début de la campagne, il n’y a eu que 2 camions qui ont été reçus au centre de réception de Lyndiane. Ce qui n’est pas acceptable. Nous n’allons pas supporter 2 années blanches de suite», a clamé le Secrétaire général du Syndicat national des corps gras.
Les travailleurs qui ne décolèrent pas contre les opérateurs privés chinois, les accusent de truster le marché. «Nous assistons à un assaut intempestif des Chinois, opérant directement avec les producteurs, en ne respectant pas les points de vente agréés. La filière arachidière est structurée, il n’est pas normal que des étrangers viennent agir à leur guise», a renchéri Samuel Ndour,
Vox rappelle que la Sonacos, qui a obtenu de partenaires internationaux des financements, avait des objectifs ambitieux pour cette présente campagne de commercialisation, pour renforcer son plan de redressement initié par l’actuelle direction.
«L’année dernière, on avait un objectif de collecte de 125 000 tonnes. Mais à l’arrivée, on s’est retrouvé avec moins de 28 000 tonnes. Cette année, en dépit d’une production record, depuis le début de la campagne, il n’y a eu que 2 camions qui ont été reçus au centre de réception de Lyndiane. Ce qui n’est pas acceptable. Nous n’allons pas supporter 2 années blanches de suite», a clamé le Secrétaire général du Syndicat national des corps gras.
Les travailleurs qui ne décolèrent pas contre les opérateurs privés chinois, les accusent de truster le marché. «Nous assistons à un assaut intempestif des Chinois, opérant directement avec les producteurs, en ne respectant pas les points de vente agréés. La filière arachidière est structurée, il n’est pas normal que des étrangers viennent agir à leur guise», a renchéri Samuel Ndour,
Vox rappelle que la Sonacos, qui a obtenu de partenaires internationaux des financements, avait des objectifs ambitieux pour cette présente campagne de commercialisation, pour renforcer son plan de redressement initié par l’actuelle direction.