«On partage tout.» C'est la logique adoptée par 64% des couples concernant leurs revenus, selon une étude de l'Insee. Les autres couples sont aussi nombreux à mettre en commun une partie de leurs revenus, via une «caisse» finançant les dépenses collectives, qu'à séparer totalement leurs revenus.
La mise en commun totale est plus fréquente chez les couples mariés ou ayant des enfants. Elle l'est là où le niveau de vie est peu élevé et là où une seule personne travaille (l'enquête porte sur les couples cohabitant depuis au moins un an où l'un des conjoints au moins est actif).
À l'inverse, la mise en commun complète ne concerne que 52% des couples dont l'un des membres «a déjà eu au moins une expérience de vie en couple». Soit parce que le versement d'une pension alimentaire ou d'une prestation compensatoire complique l'élaboration d'un budget unique dans le nouveau couple. Soit parce que «les partenaires ayant déjà eu une expérience de rupture peuvent être moins confiants dans la permanence des difficultés conjugales ou avoir expérimenté les difficultés d'une séparation», écrit l'Insee. Chat échaudé…
Dans la plupart des cas, ces modes d'organisation ont été instaurés sans que les deux personnes concernées «y aient vraiment réfléchi». Un arrangement implicite mais pourtant solide: 90 % des couples n'en ont jamais changé.
Enfin, qu'ils partagent ou pas leurs revenus au sein de leur couple, les hommes sont deux fois plus nombreux (40 %) que les femmes à déclarer «consulter toujours» leur conjoint «avant une dépense personnelle». Les femmes assurent plus fréquemment que les hommes consulter leur moitié «quand c'est cher» ou… «jamais».
Par Olivier Auguste
La mise en commun totale est plus fréquente chez les couples mariés ou ayant des enfants. Elle l'est là où le niveau de vie est peu élevé et là où une seule personne travaille (l'enquête porte sur les couples cohabitant depuis au moins un an où l'un des conjoints au moins est actif).
À l'inverse, la mise en commun complète ne concerne que 52% des couples dont l'un des membres «a déjà eu au moins une expérience de vie en couple». Soit parce que le versement d'une pension alimentaire ou d'une prestation compensatoire complique l'élaboration d'un budget unique dans le nouveau couple. Soit parce que «les partenaires ayant déjà eu une expérience de rupture peuvent être moins confiants dans la permanence des difficultés conjugales ou avoir expérimenté les difficultés d'une séparation», écrit l'Insee. Chat échaudé…
Dans la plupart des cas, ces modes d'organisation ont été instaurés sans que les deux personnes concernées «y aient vraiment réfléchi». Un arrangement implicite mais pourtant solide: 90 % des couples n'en ont jamais changé.
Enfin, qu'ils partagent ou pas leurs revenus au sein de leur couple, les hommes sont deux fois plus nombreux (40 %) que les femmes à déclarer «consulter toujours» leur conjoint «avant une dépense personnelle». Les femmes assurent plus fréquemment que les hommes consulter leur moitié «quand c'est cher» ou… «jamais».
Par Olivier Auguste