Le jeune homme de 24 ans a accueilli le verdict stoïquement. Il a été condamné en outre à un suivi socio-judiciaire de douze ans à sa sortie de prison et, en cas de manquement, à une peine de prison de sept ans. L’avocat général avait requis vingt-cinq ans de réclusion criminelle assortis d’une peine de sûreté des deux tiers.
Du côté des parties civiles, les réactions oscillaient entre le soulagement et la colère. « J’ai un sentiment d’apaisement », a affirmé la mère de l’une des personnes mortes dans l’incendie.
« J’ai un peu l’impression de pouvoir mieux respirer. Les angoisses vont sûrement s’en aller, j’espère », a poursuivi la femme dont le fils s’était défenestré. « Peu importe la peine [à laquelle a été condamné l’accusé], moi, ma peur était qu’il recommence », a-t-elle ajouté.
« On n’est pas du tout satisfait », a affirmé pour sa part Alassane Tandian, un des rescapés de l’incendie. Tout au long du procès, M. Garagnon n’a respecté « ni la cour ni les parties civiles ».
« Il s’est amusé devant nous », a déploré M. Tandian. Invariablement vêtu de tee-shirts à l’effigie de la série My Little Pony, l’accusé n’a pas eu de mots de compassion pour les victimes, se présentant lui-même comme « une victime ».
Le 2 septembre 2015, vers 4 h 20 du matin, M. Garagnon, locataire d’un studio au 2e étage de l’immeuble situé 4, rue Myrha, s’était levé avec, selon ses propres mots, « la pulsion de vouloir détruire quelque chose ».
Il avait mis le feu à une des poussettes entreposées au rez-de-chaussée près de la cage d’escalier avant de remonter se coucher. Le feu avait rapidement ravagé l’immeuble, provoquant la mort de huit personnes, dont deux enfants.
Le Témoin
Du côté des parties civiles, les réactions oscillaient entre le soulagement et la colère. « J’ai un sentiment d’apaisement », a affirmé la mère de l’une des personnes mortes dans l’incendie.
« J’ai un peu l’impression de pouvoir mieux respirer. Les angoisses vont sûrement s’en aller, j’espère », a poursuivi la femme dont le fils s’était défenestré. « Peu importe la peine [à laquelle a été condamné l’accusé], moi, ma peur était qu’il recommence », a-t-elle ajouté.
« On n’est pas du tout satisfait », a affirmé pour sa part Alassane Tandian, un des rescapés de l’incendie. Tout au long du procès, M. Garagnon n’a respecté « ni la cour ni les parties civiles ».
« Il s’est amusé devant nous », a déploré M. Tandian. Invariablement vêtu de tee-shirts à l’effigie de la série My Little Pony, l’accusé n’a pas eu de mots de compassion pour les victimes, se présentant lui-même comme « une victime ».
Le 2 septembre 2015, vers 4 h 20 du matin, M. Garagnon, locataire d’un studio au 2e étage de l’immeuble situé 4, rue Myrha, s’était levé avec, selon ses propres mots, « la pulsion de vouloir détruire quelque chose ».
Il avait mis le feu à une des poussettes entreposées au rez-de-chaussée près de la cage d’escalier avant de remonter se coucher. Le feu avait rapidement ravagé l’immeuble, provoquant la mort de huit personnes, dont deux enfants.
Le Témoin