Pour les Guinéens, l'année qui s'ouvre est celle de tous les dangers. Danger, car la junte militaire est désormais isolée, divisée et affaiblie. La grande question est de savoir si le général Sékouba Konaté, nouvel homme fort du pays, saura dompter et maîtriser une junte où les clans sont plus affirmés que jamais.
Le clan favorable à Dadis Camara entretient, coûte que coûte, l'illusion que son chef reviendra aux affaires. Jamais la menace d'affrontements au sein des forces de défense ne fut aussi palpable qu'en ce début d'année. Sékouba Konaté, qui jusqu'à présent a fait preuve d'une prudence de Sioux, devra prendre des décisions fermes et montrer aux Guinéens la direction qu'il entend suivre.
Mais pour cela il devra d'abord s'assurer que l'armée reste unie et que les clans se rangent derrière lui. Celui que l'on surnomme « le Tigre » a promis de favoriser une transition vers des élections apaisées. Et, de leur côté, les Forces vives n'entendent pas relâcher la pression. Elles ont déjà menacé de réactiver le front social, dès le 5 janvier, si des mesures radicales n'étaient pas annoncées.
Sur le front économique, le régime devra enrayer une crise de plus en plus grave. La production de bauxite - première richesse du pays - est en chute libre, l'inflation galope et les sanctions contre la junte ont provoqué un assèchement de l'aide internationale.
Le clan favorable à Dadis Camara entretient, coûte que coûte, l'illusion que son chef reviendra aux affaires. Jamais la menace d'affrontements au sein des forces de défense ne fut aussi palpable qu'en ce début d'année. Sékouba Konaté, qui jusqu'à présent a fait preuve d'une prudence de Sioux, devra prendre des décisions fermes et montrer aux Guinéens la direction qu'il entend suivre.
Mais pour cela il devra d'abord s'assurer que l'armée reste unie et que les clans se rangent derrière lui. Celui que l'on surnomme « le Tigre » a promis de favoriser une transition vers des élections apaisées. Et, de leur côté, les Forces vives n'entendent pas relâcher la pression. Elles ont déjà menacé de réactiver le front social, dès le 5 janvier, si des mesures radicales n'étaient pas annoncées.
Sur le front économique, le régime devra enrayer une crise de plus en plus grave. La production de bauxite - première richesse du pays - est en chute libre, l'inflation galope et les sanctions contre la junte ont provoqué un assèchement de l'aide internationale.