Serigne Babacar Sy est simplement un Grand Homme. Sa date de naissance et son nom sont prédestinés par un destin cimenté par Dieu. Il est venu au monde en 1885, année de générosité qui consacra la découverte du vaccin contre la rage qui sauva plusieurs vies, et année de grandes décisions avec la Conférence de Berlin qui ficela le destin de l’Afrique. C’est peut-être pour cette raison qu’il joua un rôle essentiel dans les contradictions politiques de son temps et dans les grandes prises de décisions qui engageaient le destin du peuple.
Son nom prédestiné est une promesse, son père, Seydi Hadji Malick Sy, , ayant choisi de l’appeler Abû Bakr (573- 634), compagnon du Prophète (PSL) et premier Khalif de l’Islam que les sunnites ont surnommé Al Sadikh, le Véridique pour son attachement inextricable à la vérité. Et ironie du sort ou prophétie nourrie de l’Authenticité et de la Certitude des Mystiques, Serigne Babacar Sy devient, le 22 juin 1922, à l’extinction de son père, Seydi Hadji Malick Sy, à l’âge de 37 ans, le premier Khalif général des Tidianes et se caractérisa par sa foi absolue en la Vérité quelque soit son interlocuteur.
Quand, à Tivaouane, il se mettait à son balcon, drapé dans son royal manteau qui s’accommodait de son mythique bonnet carré et admirant religieusement les mystères de l’espace, la population accourait pour le contempler parce qu’il était lui-même une théophanie qui mourrait en Dieu pour renaitre en Lui. Son charisme était finalement envoûtant.
Il a fait de la tarikha tidiane une confrérie et une communauté, une foi et un code de vie. Homme de principe caractérisé par la beauté du Verbe et l’élégance du style, à la fois gardien de l’orthodoxie et traceur de destin, il a joué, pendant presque quatre décennies un rôle fondamental et historique dans la fulgurante expansion de la Tarikha Tidiania à travers l’enseignement coranique et de la tradition prophétique et dans les nombreux Dahiras qu’il instituait à travers le Sénégal et la sous-région.
Il a réussi, à substituer à une vision statique de la société coloniale figée dans les hiérarchies sociales fondées sur le statut public ou le sang, une vision dynamique de la société, restaurant la valeur de l’Homme par la pratique de la religion et par le patriotisme. C’est pourquoi, il était politique sans jamais être partisan. Il était religieux sans jamais être fanatique. Il avait un génie inné. Lui seul savait comment unir sans confondre et comment distinguer sans opposer.
En fait, il fut un grand homme d’ouverture. Il entretenait avec les Chefs religieux de sa génération d’excellentes relations. Il était intimement lié à Léopold Sédar Senghor et manifestait un respect naturel à Me Lamine Gueye. L’autorité coloniale lui prêtait une oreille attentive et prenait compte de ses remarques et de ses conseils illuminés.
Serigne Babacar Sy a ainsi profondément marqué son époque. Son génie était gigantesque. Sa sagesse était immense. Sa force morale était incommensurable. Son charisme était identifiable de celui de sa mère, Sokhna Rokhaya Ndiaye Aly Boye, la première épouse de Seydi Hadji Malick Sy qui, très tôt, a procédé à un sacrifice du Moi et de ses devoirs pour atteindre, par la vertu de ses permanentes retraites spirituelles, le suprême Soi.
Se souvenir de Serigne Babacar Sy et évoquer sa mémoire en célébrant son œuvre et sa dimension spirituelle, c’est rendre hommage, pour en profiter, à un Grand homme de l’Islam dans la perspective de qui Dieu est tout, et, en même temps au-dessus de tout, à la fois immanent et transcendant.
SERIGNE BABACAR SY : LE CITOYEN
Jamais un homme religieux ne sut, autant que Serigne Babacar Sy, réussir la parfaite symbiose entre le spirituel et le temporel, non point comme deux sphères antithétiques, mais comme deux entités d’une même réalité qui doivent se compénétrer pour que le premier irradie le second en y déversant le flux des lumières.
Jamais un homme religieux de ce pays ne sut, autant que lui, concilier le non-sacré. Le Prophète (PSL) ne disait –il pas, avec raison que la terre entière était une mosquée ? Et Cheykhal khalifa de nous enseigner, une fois encore, que la citoyenneté, pour profane que cela pût sembler était aussi un devoir religieux.
Le second tour de la présidentielle de 2012 sera organisé ce Dimanche 25 mars . Mais cette date coïncide avec l’anniversaire du rappel à Dieu du saint homme. . Jour pour jour, cela fera 55 ans que le père de Serigne Moustapha Sy Djamil , de Borom Daara Yi , Al Maktoum et , Al Amine , Sidy AHmed et Pape Malick , a quitté ce bas monde. Mais la date du 25 mars 2012 n’est pas anodine.
« Le nombre 55 correspond au nom de Dieu « Moudjibou » qui signifie Celui qui exauce les prières. Et qui connait Serigne Babacar Sy sait qu’il n’était pas conciliant quand ses droits sont lésés.
Source : Asfiyahi.Org
Son nom prédestiné est une promesse, son père, Seydi Hadji Malick Sy, , ayant choisi de l’appeler Abû Bakr (573- 634), compagnon du Prophète (PSL) et premier Khalif de l’Islam que les sunnites ont surnommé Al Sadikh, le Véridique pour son attachement inextricable à la vérité. Et ironie du sort ou prophétie nourrie de l’Authenticité et de la Certitude des Mystiques, Serigne Babacar Sy devient, le 22 juin 1922, à l’extinction de son père, Seydi Hadji Malick Sy, à l’âge de 37 ans, le premier Khalif général des Tidianes et se caractérisa par sa foi absolue en la Vérité quelque soit son interlocuteur.
Quand, à Tivaouane, il se mettait à son balcon, drapé dans son royal manteau qui s’accommodait de son mythique bonnet carré et admirant religieusement les mystères de l’espace, la population accourait pour le contempler parce qu’il était lui-même une théophanie qui mourrait en Dieu pour renaitre en Lui. Son charisme était finalement envoûtant.
Il a fait de la tarikha tidiane une confrérie et une communauté, une foi et un code de vie. Homme de principe caractérisé par la beauté du Verbe et l’élégance du style, à la fois gardien de l’orthodoxie et traceur de destin, il a joué, pendant presque quatre décennies un rôle fondamental et historique dans la fulgurante expansion de la Tarikha Tidiania à travers l’enseignement coranique et de la tradition prophétique et dans les nombreux Dahiras qu’il instituait à travers le Sénégal et la sous-région.
Il a réussi, à substituer à une vision statique de la société coloniale figée dans les hiérarchies sociales fondées sur le statut public ou le sang, une vision dynamique de la société, restaurant la valeur de l’Homme par la pratique de la religion et par le patriotisme. C’est pourquoi, il était politique sans jamais être partisan. Il était religieux sans jamais être fanatique. Il avait un génie inné. Lui seul savait comment unir sans confondre et comment distinguer sans opposer.
En fait, il fut un grand homme d’ouverture. Il entretenait avec les Chefs religieux de sa génération d’excellentes relations. Il était intimement lié à Léopold Sédar Senghor et manifestait un respect naturel à Me Lamine Gueye. L’autorité coloniale lui prêtait une oreille attentive et prenait compte de ses remarques et de ses conseils illuminés.
Serigne Babacar Sy a ainsi profondément marqué son époque. Son génie était gigantesque. Sa sagesse était immense. Sa force morale était incommensurable. Son charisme était identifiable de celui de sa mère, Sokhna Rokhaya Ndiaye Aly Boye, la première épouse de Seydi Hadji Malick Sy qui, très tôt, a procédé à un sacrifice du Moi et de ses devoirs pour atteindre, par la vertu de ses permanentes retraites spirituelles, le suprême Soi.
Se souvenir de Serigne Babacar Sy et évoquer sa mémoire en célébrant son œuvre et sa dimension spirituelle, c’est rendre hommage, pour en profiter, à un Grand homme de l’Islam dans la perspective de qui Dieu est tout, et, en même temps au-dessus de tout, à la fois immanent et transcendant.
SERIGNE BABACAR SY : LE CITOYEN
Jamais un homme religieux ne sut, autant que Serigne Babacar Sy, réussir la parfaite symbiose entre le spirituel et le temporel, non point comme deux sphères antithétiques, mais comme deux entités d’une même réalité qui doivent se compénétrer pour que le premier irradie le second en y déversant le flux des lumières.
Jamais un homme religieux de ce pays ne sut, autant que lui, concilier le non-sacré. Le Prophète (PSL) ne disait –il pas, avec raison que la terre entière était une mosquée ? Et Cheykhal khalifa de nous enseigner, une fois encore, que la citoyenneté, pour profane que cela pût sembler était aussi un devoir religieux.
Le second tour de la présidentielle de 2012 sera organisé ce Dimanche 25 mars . Mais cette date coïncide avec l’anniversaire du rappel à Dieu du saint homme. . Jour pour jour, cela fera 55 ans que le père de Serigne Moustapha Sy Djamil , de Borom Daara Yi , Al Maktoum et , Al Amine , Sidy AHmed et Pape Malick , a quitté ce bas monde. Mais la date du 25 mars 2012 n’est pas anodine.
« Le nombre 55 correspond au nom de Dieu « Moudjibou » qui signifie Celui qui exauce les prières. Et qui connait Serigne Babacar Sy sait qu’il n’était pas conciliant quand ses droits sont lésés.
Source : Asfiyahi.Org