L’ancien attaquant des "Lions" Diomansy Kamara par exemple, pourtant un des soutiens les plus affirmés jusque-là du sélectionneur national, ne partage pas la démarche actuelle d’Aliou Cissé, qui s’est mis en quête d’une nouvelle stratégie de jeu pour les "Lions" dans le cadre des derniers matchs amicaux joués par le Sénégal contre l’Ouzbékistan et la Bosnie.
"On est à deux doigts de la Coupe du monde et on tâtonne. Le 3-5-2, à mon avis ne sied pas à cette formation du Sénégal", écrit l’ancien attaquant des "Lions", actuellement consultant sur la chaîne privée française Canal +, sur sa page Facebook.
"On doit plutôt valider nos acquis et les perfectionner", prône le commentateur de la chaîne française, laissant entendre que ces deux rencontres amicales jouées contre l’Ouzbékistan et la Bosnie ont pu semer le doute dans la tête des observateurs et du public en général.
"Ne nous mettons pas les bâtons dans les roues", a ajouté l’attaquant des "Lions" lors des CAN 2004, 2006 et 2008.
Cheikh Sidy Ba, un ancien défenseur central des "Lions" qui a joué dans ce système avec le Sénégal à la CAN 2000 et dans son club à Linz (Autriche), partage l’avis de Diomansy Kamara.
"Sincèrement, nous n’avons pas le temps pour peaufiner une autre stratégie et mieux encore, il y a peu de joueurs dans notre sélection, capables de s’adapter à un tel système", a-t-il dit, parlant de la nécessité d’un libéro de formation dans le cas d’une défense à trois.
Or, "quand on voit nos latéraux notamment à gauche, ils ne sont pas taillés pour être des pistons", a-t-il argumenté, non sans signaler les difficultés rencontrées par Armand Traoré par exemple, en première période du match contre la Bosnie.
Cheikh Guèye, l’entraîneur de la Sonacos de Diourbel, une équipe de Ligue 1 sénégalaise, ne dit pas totalement non à l’expérimentation de la défense à trois, mais estime que contre l’Ouzbékistan, vendredi dernier, les "Lions" ne se sont pas donné les moyens de réussir ce système avec des arrières latéraux.
"Pour réussir une telle tactique", un système du reste ’’très dangereux" selon lui, "il aurait fallu avoir des pistons sur les côtés". le 3-5-2 laissant "beaucoup d’espaces dans le dos de la défense", a indiqué l’entraîneur de la Sonacos.
Il reste que selon Cheikh Guèye, il est mal venu de demander à Aliou Cissé de ne pas tenter quelque chose d’autre, un point sur lequel le jeune technicien s’accorde avec l’ancien sélectionneur des "Lions" de 2009 à 2012, Amara Traoré.
"Le Sénégal, en première période contre l’Ouzbékistan, avait joué en 5-3-2 et cela a donné peu de possibilités, contrairement à la seconde période quand on est allé au 3-5-2", a expliqué l’ancien sélectionneur national, ajoutant avoir "vu un meilleur Santy Ngom" à cette occasion.
"Nous avions eu d’ailleurs plus d’occasions de buts", a-t-il souligné, avant de relever qu’une grande équipe, "c’est sa capacité à changer de système au cours d’un match".
Aliou Cissé lui-même, faisant par ailleurs le bilan des deux matchs amicaux joués avec ce changement de système, le sélectionneur national, retient que "tout n’est pas à jeter" à la poubelle.
"On a pu changer le système que j’ai voulu changer sur ces deux matchs parce qu’il y a eu de très belles choses de faites", a-t-il dit, ajoutant que le groupe va continuer à travailler sur ce nouveau système.
Il reconnait toutefois que les "Lions" ne l’ont "pas encore bien maîtrisé" mais trouve que "dans l’ensemble, les garçons ont bien répondu".
"Comme je le dis, ce n’est pas un système figé. J’ai souvent joué en 4-3-2-1 ou en 4-4-2", système dans lequel l’équipe nationale compter sur des acquis, a-t-il rappelé.
"On sait comment ça marche, on a des joueurs pour le faire animer, j’ai pensé qu’on a aussi des joueurs pour évoluer en 3-5-2. C’est ce que j’ai voulu regarder. Ça nous permet de donner la ligne directrice pour le mois de juin", a-t-il par ailleurs ajouté en conférence de presse.
Aps
"On est à deux doigts de la Coupe du monde et on tâtonne. Le 3-5-2, à mon avis ne sied pas à cette formation du Sénégal", écrit l’ancien attaquant des "Lions", actuellement consultant sur la chaîne privée française Canal +, sur sa page Facebook.
"On doit plutôt valider nos acquis et les perfectionner", prône le commentateur de la chaîne française, laissant entendre que ces deux rencontres amicales jouées contre l’Ouzbékistan et la Bosnie ont pu semer le doute dans la tête des observateurs et du public en général.
"Ne nous mettons pas les bâtons dans les roues", a ajouté l’attaquant des "Lions" lors des CAN 2004, 2006 et 2008.
Cheikh Sidy Ba, un ancien défenseur central des "Lions" qui a joué dans ce système avec le Sénégal à la CAN 2000 et dans son club à Linz (Autriche), partage l’avis de Diomansy Kamara.
"Sincèrement, nous n’avons pas le temps pour peaufiner une autre stratégie et mieux encore, il y a peu de joueurs dans notre sélection, capables de s’adapter à un tel système", a-t-il dit, parlant de la nécessité d’un libéro de formation dans le cas d’une défense à trois.
Or, "quand on voit nos latéraux notamment à gauche, ils ne sont pas taillés pour être des pistons", a-t-il argumenté, non sans signaler les difficultés rencontrées par Armand Traoré par exemple, en première période du match contre la Bosnie.
Cheikh Guèye, l’entraîneur de la Sonacos de Diourbel, une équipe de Ligue 1 sénégalaise, ne dit pas totalement non à l’expérimentation de la défense à trois, mais estime que contre l’Ouzbékistan, vendredi dernier, les "Lions" ne se sont pas donné les moyens de réussir ce système avec des arrières latéraux.
"Pour réussir une telle tactique", un système du reste ’’très dangereux" selon lui, "il aurait fallu avoir des pistons sur les côtés". le 3-5-2 laissant "beaucoup d’espaces dans le dos de la défense", a indiqué l’entraîneur de la Sonacos.
Il reste que selon Cheikh Guèye, il est mal venu de demander à Aliou Cissé de ne pas tenter quelque chose d’autre, un point sur lequel le jeune technicien s’accorde avec l’ancien sélectionneur des "Lions" de 2009 à 2012, Amara Traoré.
"Le Sénégal, en première période contre l’Ouzbékistan, avait joué en 5-3-2 et cela a donné peu de possibilités, contrairement à la seconde période quand on est allé au 3-5-2", a expliqué l’ancien sélectionneur national, ajoutant avoir "vu un meilleur Santy Ngom" à cette occasion.
"Nous avions eu d’ailleurs plus d’occasions de buts", a-t-il souligné, avant de relever qu’une grande équipe, "c’est sa capacité à changer de système au cours d’un match".
Aliou Cissé lui-même, faisant par ailleurs le bilan des deux matchs amicaux joués avec ce changement de système, le sélectionneur national, retient que "tout n’est pas à jeter" à la poubelle.
"On a pu changer le système que j’ai voulu changer sur ces deux matchs parce qu’il y a eu de très belles choses de faites", a-t-il dit, ajoutant que le groupe va continuer à travailler sur ce nouveau système.
Il reconnait toutefois que les "Lions" ne l’ont "pas encore bien maîtrisé" mais trouve que "dans l’ensemble, les garçons ont bien répondu".
"Comme je le dis, ce n’est pas un système figé. J’ai souvent joué en 4-3-2-1 ou en 4-4-2", système dans lequel l’équipe nationale compter sur des acquis, a-t-il rappelé.
"On sait comment ça marche, on a des joueurs pour le faire animer, j’ai pensé qu’on a aussi des joueurs pour évoluer en 3-5-2. C’est ce que j’ai voulu regarder. Ça nous permet de donner la ligne directrice pour le mois de juin", a-t-il par ailleurs ajouté en conférence de presse.
Aps