3 QUESTIONS A… NDEYE KHADY GUEYE, RESPONSABLE LIBERALE GUEULE TAPÉE: « Il faut rompre avec la politique politicienne »
Nombre de militants s’insurgent contre l’interruption de la vente des cartes à la Gueule Tapée. Pourquoi une telle situation ?
La vente des cartes a effectivement été arretée à la Gueule Tapée et il faut que les instances du parti
se prononcent sur cete situation car la vente ne s’est pas opérée dans les régles de l’Art. Elle avantage, certes, ceux qui ont eu à bénéficier du dispositif mis en place, c'est-à-dire une commission composée en majeure partie des anciens responsables, ainsi que ceux qui ont pu acheter les cartes mais je les mets au défi de pouvoir monter les secteurs correspondant au nombre de cartes. Il faut que l’on fasse attention car on a vu la manière dont ces responsables ont été battus aux élections locales de 2009 et les mêmes causes produisant les mêmes effets…Nous devons massifier le parti, conformément à la vision moderne du Président Wade et ce n’est pas avec de telles pratiques que nous y arriverons
Pourquoi êtes vous entrée en politique à la Gueule Tapée ?
Mais parce que j’ai une base naturelle à Dakar. Mon père est lébou. Ma famille a eu à exercer des responsabilités politiques importantes puisque ma mère, Lèna Diagne Fall, à cause de l’appartenance ethnique de mon père, a eu à diriger la 2é coordination puis l’Union régionale du P.S alors que ce parti était à son apogée, en 1987.J’ai donc une légitimité certaine pour faire de la politique à la Gueule Tapée et ce qui me motive c’est de rompre avec la politique politicienne dont on a vu les résultats et qui a fait son temps. Il faut donc occuper le terrain et ne pas le laisser aux adeptes de cette politique politicienne.
Aidez vous les populations ?
J’ai commencé à aider les populations avent même de faire de la politique car de par ma profession, je suis un agent de développement. Avec Ramatou ensuite, j’ai beaucoup aidé les populations mais mon action va au-delà de la Gueule Tapée car il faut savoir que ce sont les mêmes familles qui vivent autour du Canal et que donc Fass et Colobane sont concernées. Nous les avons accompagnées par des conseils, financé quelques projets et aidé à résoudre quelques problèmes, répondant du mieux que nous pouvions, à la demande sociale. Au jour hui encore, je cultive cette proximité avec les populations car il ne faut pas attendre la veille des élections pour courir demander leurs suffrages
Rédigé par leral.net le Mardi 27 Avril 2010 à 10:40 | |
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