A l’instar d’autres pays du Sahel, le manque et l'irrégularité des pluies (2011) a entrainé une faible récolte en 2011/12 au Sénégal. La production céréalière était de 36% inférieure à celle de l'année précédente et de 20% inférieure à la moyenne des 5 dernières années. L'arachide, la principale culture commerciale du pays, est le secteur le plus touché avec respectivement des chutes de 59% et de 31% par rapport à l’année précédente et la moyenne des cinq dernières années.
Conséquence, les réserves alimentaires des communautés les plus touchées sont presque totalement épuisées. Pis, «au total, 739 000 habitants des zones rurales sont en situation de fragilité alimentaire et ont besoin d'une assistance d'ici la prochaine récolte prévue au mois d'octobre. Il est estimé également que 67.000 habitants en zone urbaine sont également affectés par la crise et auraient besoin d'une aide alimentaire d'urgence», renseigne un communiqué de la Commission de l’Union européenne.
Les zones les plus affectées sont Ziguinchor, Kolda, Sedhiou, Kedougou, Tambacounda, Matam, Fatick et Kaolack. Dans 6 régions sur les 14 que compte le Sénégal, «plus de la moitié des personnes ont un accès insuffisant à la nourriture (un taux d'insécurité alimentaire au-dessus de 50%). Ce taux devrait continuer à augmenter du fait de l'allongement de la période de soudure qui a commencé en mars au lieu de juillet».
En réponse à cette crise alimentaire qui frappe la région du Sahel, l'UE a décidé de venir en aide au Sénégal en fournissant, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), une assistance alimentaire aux 314.000 personnes les plus vulnérables dans les zones les plus menacées que sont la Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda), Tambacounda, Kédougou et Matam, souligne le texte.
Il s’agit d’un «programme de 5 millions d’euros (soit 3,275 milliards F Cfa) qui vient en appui des programmes humanitaires de ECHO - le Service d'aide humanitaire et de protection civile de la Commission européenne-». Il déclinera d'ici mars 2013 trois types d'activités à savoir la distribution ciblée de vivres. Dans ce cadre, «avec le démarrage précoce de la période de soudure, c'est-à-dire la période précédant les premières récoltes et où le grain de la récolte précédente peut venir à manquer, 58000 bénéficiaires recevront des rations alimentaires complètes».
L’autre volet consiste en la distribution de bons d'achat. En tout, «70.000 bénéficiaires recevront des bons d'achat de nourriture qui seront échangés contre des produits alimentaires de base; 180.000 enfants et adultes recevront des vivres à travers une distribution alimentaire auprès de 30 000 femmes enceintes et mères d’enfants de moins de 5 ans. Ces mêmes femmes bénéficieront également de formations adaptées en nutrition et en hygiène alimentaire».
Le dernier aspect du programme, dénommé «Nourriture contre travail» concerne «34.500 bénéficiaires» qui «auront une assistance alimentaire en échange de travaux de construction ou de réhabilitation des infrastructures de production agricole ou de stockage des vivres», informe la source.
18 millions de personnes dont 1 million d’enfants et 500 mille femmes enceintes menacés dan 8 pays du Sahel
Le Commissaire au développement de l’UE, Andris Piebalgs a expliqué cet appui par le fait que «la crise alimentaire menace des centaines de milliers de vie au Sénégal. Il est de notre devoir de solidarité de soutenir le gouvernement sénégalais dans cette épreuve, sur le court mais aussi moyen terme. L'aide apportée aujourd'hui s'inscrit en complément de nos efforts pour renforcer les systèmes agricoles nationaux et garantir une meilleure résilience des pays du Sahel face aux chocs externes».
Dix-huit (18) millions de personnes sont frappées par la crise alimentaire qui sévit actuellement dans huit pays du Sahel. L’aide de la Commission vise préventivement les plus vulnérables: un million d’enfants âgés de moins de deux ans et 500.000 femmes enceintes ou allaitantes. En sus des 337 millions d’euros mobilisés pour faire face à la crise alimentaire et au conflit au Mali, une enveloppe de 208 millions d’euros a déjà été mise à disposition pour financer les projets de sécurité alimentaire en cours et remédier ainsi au problème d’insécurité alimentaire chronique au Sahel. Ce qui porte à plus de 500 millions d’euros le budget total consacré par la Commission à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans la région, rappelle le texte.
Source:sudonline.sn
Conséquence, les réserves alimentaires des communautés les plus touchées sont presque totalement épuisées. Pis, «au total, 739 000 habitants des zones rurales sont en situation de fragilité alimentaire et ont besoin d'une assistance d'ici la prochaine récolte prévue au mois d'octobre. Il est estimé également que 67.000 habitants en zone urbaine sont également affectés par la crise et auraient besoin d'une aide alimentaire d'urgence», renseigne un communiqué de la Commission de l’Union européenne.
Les zones les plus affectées sont Ziguinchor, Kolda, Sedhiou, Kedougou, Tambacounda, Matam, Fatick et Kaolack. Dans 6 régions sur les 14 que compte le Sénégal, «plus de la moitié des personnes ont un accès insuffisant à la nourriture (un taux d'insécurité alimentaire au-dessus de 50%). Ce taux devrait continuer à augmenter du fait de l'allongement de la période de soudure qui a commencé en mars au lieu de juillet».
En réponse à cette crise alimentaire qui frappe la région du Sahel, l'UE a décidé de venir en aide au Sénégal en fournissant, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), une assistance alimentaire aux 314.000 personnes les plus vulnérables dans les zones les plus menacées que sont la Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda), Tambacounda, Kédougou et Matam, souligne le texte.
Il s’agit d’un «programme de 5 millions d’euros (soit 3,275 milliards F Cfa) qui vient en appui des programmes humanitaires de ECHO - le Service d'aide humanitaire et de protection civile de la Commission européenne-». Il déclinera d'ici mars 2013 trois types d'activités à savoir la distribution ciblée de vivres. Dans ce cadre, «avec le démarrage précoce de la période de soudure, c'est-à-dire la période précédant les premières récoltes et où le grain de la récolte précédente peut venir à manquer, 58000 bénéficiaires recevront des rations alimentaires complètes».
L’autre volet consiste en la distribution de bons d'achat. En tout, «70.000 bénéficiaires recevront des bons d'achat de nourriture qui seront échangés contre des produits alimentaires de base; 180.000 enfants et adultes recevront des vivres à travers une distribution alimentaire auprès de 30 000 femmes enceintes et mères d’enfants de moins de 5 ans. Ces mêmes femmes bénéficieront également de formations adaptées en nutrition et en hygiène alimentaire».
Le dernier aspect du programme, dénommé «Nourriture contre travail» concerne «34.500 bénéficiaires» qui «auront une assistance alimentaire en échange de travaux de construction ou de réhabilitation des infrastructures de production agricole ou de stockage des vivres», informe la source.
18 millions de personnes dont 1 million d’enfants et 500 mille femmes enceintes menacés dan 8 pays du Sahel
Le Commissaire au développement de l’UE, Andris Piebalgs a expliqué cet appui par le fait que «la crise alimentaire menace des centaines de milliers de vie au Sénégal. Il est de notre devoir de solidarité de soutenir le gouvernement sénégalais dans cette épreuve, sur le court mais aussi moyen terme. L'aide apportée aujourd'hui s'inscrit en complément de nos efforts pour renforcer les systèmes agricoles nationaux et garantir une meilleure résilience des pays du Sahel face aux chocs externes».
Dix-huit (18) millions de personnes sont frappées par la crise alimentaire qui sévit actuellement dans huit pays du Sahel. L’aide de la Commission vise préventivement les plus vulnérables: un million d’enfants âgés de moins de deux ans et 500.000 femmes enceintes ou allaitantes. En sus des 337 millions d’euros mobilisés pour faire face à la crise alimentaire et au conflit au Mali, une enveloppe de 208 millions d’euros a déjà été mise à disposition pour financer les projets de sécurité alimentaire en cours et remédier ainsi au problème d’insécurité alimentaire chronique au Sahel. Ce qui porte à plus de 500 millions d’euros le budget total consacré par la Commission à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans la région, rappelle le texte.
Source:sudonline.sn