Près de 30 000 personnes s'étaient rassemblées lundi 16 février au soir à Copenhague pour rendre hommage aux victimes des fusillades qui ont touché le Danemark ce week-end. Les deux attaques, l'une contre une synagogue du centre de la ville et l'autre contre le centre culturel Krudttonden, un lieu symbolique de la liberté d'expression, ont fait deux morts et cinq blessés.
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« Je veux dire ce soir à tous les juifs danois : vous n'êtes pas seuls », a déclaré la chef du gouvernement, Helle Thorning-Schmidt, devant la foule, rassemblée près du centre culturel où a éclaté la première fusillade, samedi après-midi. « Nous insistons pour vivre des vies libres, en sécurité dans un pays démocratique. C'est pour cela que nous sommes là ce soir, a-t-elle dit. Quand d'autres essayent de nous faire peur et de nous séparer, notre réponse est toujours une communauté unie. »
« UNE ATTAQUE CONTRE LE DANEMARK »
« Une attaque contre les juifs du Danemark est une attaque contre le Danemark », a également déclaré Mme Thorning-Schmidt, faisant référence aux tirs qui ont visé la grande synagogue de Copenhague, tuant un juif de 37 ans qui montait la garde.
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La première ministre a aussi remercié, en français, « le peuple français (...) de nous tendre la main dans ce moment difficile ». L'ambassadeur de France au Danemark, François Zimeray, témoin de la première fusillade, a également pris la parole. Pour lui, « la France et le Danemark partagent la même tragédie (...), nous devons nous battre ensemble ». Le secrétaire d'Etat français aux affaires européennes, Harlem Désir, était dans l'assistance, de même que le premier ministre suédois, Stefan Löfven.