D’après le journal "Point Actu", Macky Sall, qui a fait de sa participation ou pas à la Présidentielle de février 2024, un évènement politico-social, va briser le silence aujourd’hui. Il le fera à travers une adresse solennelle à la Nation, montrant le caractère plus que politique qu’il a donné à cette affaire. S’il y a quelques confidents qui sont au fait de sa décision définitive, l’on sait qu’il a décidé de ne pas postuler à une troisième candidature, pour se maintenir à la tête du pays. Malgré les apparences et ses déclarations, il semble imperméable à toutes les pressions. Et il y a des indices qui confortent cette information.
Premier : La pétition des maires de la coalition Benno Bokk Yakaar, qu’il a reçus ce samedi au Palais, en est un. Faire recours à un tel procédé, en enrôlant plus de 85% des maires, pour forcer la main au Président Sall, constitue un élément clair de son renoncement à participer à la Présidentielle du 25 février prochain.
Deuxième : Très proche du chef de l’Etat, Farba Ngom était absent de cette cérémonie tenue au Palais présidentiel, sous les caméras. N’est-ce pas un autre indice qui montre que Macky Sall a décidé de ne pas y aller ? Sinon, l’un de ses militants les plus proches ne pouvait pas rater une telle cérémonie, qui devait constituer un pas de plus vers son investiture. En ce moment, il était à des centaines de kilomètres de la capitale.
Troisième : Sans doute informé de cela, le maire des Agnam a préféré aussi mettre en place une pétition dans le Fouta, notamment dans la région de Matam. Le dessein ? Comme ses collègues maires, il veut forcer la main au Président sortant, qui a décidé de rester sur la touche. C’est pour cette raison que des élus, des khalifes généraux, des chefs de village, des chefs coutumiers du Bossé,a ont signé une résolution pour lui demander de se présenter pour la troisième fois. «S’il ne le fait pas, il nous aura trahis. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, mais ce sont les populations. Lui, c’est une bénédiction du pays, surtout que l’on va vers l’exploitation du pétrole et du gaz», assure le député-maire des Agnam.
Quatrième : Lors de son séjour parisien, il y a quelques jours, où il a donné l’impression de s’engager, Macky Sall n’a reçu aucun leader politique dans la capitale française. Après sa déclaration, il s’est même précipité de quitter la résidence de l‘ambassadeur du Sénégal à Paris, où il installait ses quartiers d’habitude. C’est un comportement qui interloquait les habitués de ses séjours parisiens, durant lesquels il multipliait les audiences politiques.
Cinquième : Au-delà de ces considérations politiques, il y a aussi un aspect religieux qui doit aussi être analysé. Fréquent à la Mecque pour faire le petit pèlerinage, le Président Sall a décidé cette fois-ci de faire le Hajj. Mis sous pression, Macky Sall, qui est revenu des Lieux saints vendredi, a décidé de s’éloigner de Dakar, pour accomplir le cinquième pilier de l’Islam. Sans doute, une manière de rendre gloire à Dieu qui lui a offert un destin providentiel.
Premier : La pétition des maires de la coalition Benno Bokk Yakaar, qu’il a reçus ce samedi au Palais, en est un. Faire recours à un tel procédé, en enrôlant plus de 85% des maires, pour forcer la main au Président Sall, constitue un élément clair de son renoncement à participer à la Présidentielle du 25 février prochain.
Deuxième : Très proche du chef de l’Etat, Farba Ngom était absent de cette cérémonie tenue au Palais présidentiel, sous les caméras. N’est-ce pas un autre indice qui montre que Macky Sall a décidé de ne pas y aller ? Sinon, l’un de ses militants les plus proches ne pouvait pas rater une telle cérémonie, qui devait constituer un pas de plus vers son investiture. En ce moment, il était à des centaines de kilomètres de la capitale.
Troisième : Sans doute informé de cela, le maire des Agnam a préféré aussi mettre en place une pétition dans le Fouta, notamment dans la région de Matam. Le dessein ? Comme ses collègues maires, il veut forcer la main au Président sortant, qui a décidé de rester sur la touche. C’est pour cette raison que des élus, des khalifes généraux, des chefs de village, des chefs coutumiers du Bossé,a ont signé une résolution pour lui demander de se présenter pour la troisième fois. «S’il ne le fait pas, il nous aura trahis. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, mais ce sont les populations. Lui, c’est une bénédiction du pays, surtout que l’on va vers l’exploitation du pétrole et du gaz», assure le député-maire des Agnam.
Quatrième : Lors de son séjour parisien, il y a quelques jours, où il a donné l’impression de s’engager, Macky Sall n’a reçu aucun leader politique dans la capitale française. Après sa déclaration, il s’est même précipité de quitter la résidence de l‘ambassadeur du Sénégal à Paris, où il installait ses quartiers d’habitude. C’est un comportement qui interloquait les habitués de ses séjours parisiens, durant lesquels il multipliait les audiences politiques.
Cinquième : Au-delà de ces considérations politiques, il y a aussi un aspect religieux qui doit aussi être analysé. Fréquent à la Mecque pour faire le petit pèlerinage, le Président Sall a décidé cette fois-ci de faire le Hajj. Mis sous pression, Macky Sall, qui est revenu des Lieux saints vendredi, a décidé de s’éloigner de Dakar, pour accomplir le cinquième pilier de l’Islam. Sans doute, une manière de rendre gloire à Dieu qui lui a offert un destin providentiel.