On constate chaque année 55000 décès pour cause de rage, dont 24000 en Afrique et 31000 en Asie chaque année.
En prélude à la Journée, une séance de vaccination a été organisée par l’ordre national des vétérinaires du Sénégal en collaboration avec le ministère de l’élevage.
La rage tue. Cette maladie endémique au Sénégal est essentiellement transmise par les chiens errants. Mais ce qui semble paradoxale c’est que la rage est encore méconnue dans notre pays. Pour cette deuxième édition de la journée mondiale, une séance de vaccination des chiens de compagnie a été initiée par l’ordre national des vétérinaires du Sénégal en collaboration avec le ministère de l’élevage. Pour l’année 2008, l’état du Sénégal a vacciné 428 chiens et a éliminé 651 autres errants.
Selon le directeur des services vétérinaires, une recherche de financement a été lancée pour le programme de lutte contre les chiens errants dont le coût est estimé à 510 millions de nos francs.
Par ailleurs, les actions de prévention pour lutter contre la rage au Sénégal repose sur deux leviers : la vaccination des chiens domestiques et l’élimination des chiens errants.
Pour accompagner cela, il y a le volet sensibilisation et communication La rage est une maladie très répandue dans le monde. Elle est à l’origine de quelque 55 000 cas de décès annuels dans le monde dont 24000 en Afrique et 31000 en Asie.
La rage est une maladie infectieuse, contagieuse qui évolue inéluctablement vers la mort. Le plus souvent, elle fait suite à une infection transmise par un chien enragé. Le virus de la rage est présent dans la salive de l’animal en fin de maladie. L’homme ou l’animal est le plus souvent contaminé par morsure, griffure ou léchage sur la peau excoriée ou sur une muqueuse.
Le virus rabique est neurotrope, il modifie le fonctionnement du système nerveux. Il ne provoque pas de lésions physiquement visibles dans le cerveau, mais perturbe les neurones, notamment ceux qui régulent des fonctionnements rythmiques comme l’activité cardiaque ou la respiration.
Après quelques jours ou quelques mois d’incubation, l’individu atteint développe un tableau d’encéphalite. La phase symptomatique débute souvent par une dysphagie notamment une difficulté à avaler et des troubles neuropsychiatriques variés comme l’anxiété et l’agitation. L’hydrophobie est parfois présente.
L’évolution se fait vers le coma et la mort après quelques jours ou quelques semaines. L’issue est toujours fatale en l’absence de traitement après exposition ou lorsque la maladie est déclarée. Aujourd’hui , dix millions de personnes reçoivent des injections de vaccin antirabique en Asie et en Afrique après avoir étés mordus par un chien susceptible d’être enragé. En cas de morsure par un animal suspect, un vaccin doit être administré pour éviter la rage.
Au Sénégal, l’Institut Pasteur est la seule structure de traitement de la personne atteinte de rage. Le coût du traitement s’élève à 10000 francs la dose. Cependant pour une meilleur prise en charge de cette maladie, le docteur Mbargo Lo estime qu’il faudrait renforcer la collaboration entre les services vétérinaires et les services de santé.
En prélude à la Journée, une séance de vaccination a été organisée par l’ordre national des vétérinaires du Sénégal en collaboration avec le ministère de l’élevage.
La rage tue. Cette maladie endémique au Sénégal est essentiellement transmise par les chiens errants. Mais ce qui semble paradoxale c’est que la rage est encore méconnue dans notre pays. Pour cette deuxième édition de la journée mondiale, une séance de vaccination des chiens de compagnie a été initiée par l’ordre national des vétérinaires du Sénégal en collaboration avec le ministère de l’élevage. Pour l’année 2008, l’état du Sénégal a vacciné 428 chiens et a éliminé 651 autres errants.
Selon le directeur des services vétérinaires, une recherche de financement a été lancée pour le programme de lutte contre les chiens errants dont le coût est estimé à 510 millions de nos francs.
Par ailleurs, les actions de prévention pour lutter contre la rage au Sénégal repose sur deux leviers : la vaccination des chiens domestiques et l’élimination des chiens errants.
Pour accompagner cela, il y a le volet sensibilisation et communication La rage est une maladie très répandue dans le monde. Elle est à l’origine de quelque 55 000 cas de décès annuels dans le monde dont 24000 en Afrique et 31000 en Asie.
La rage est une maladie infectieuse, contagieuse qui évolue inéluctablement vers la mort. Le plus souvent, elle fait suite à une infection transmise par un chien enragé. Le virus de la rage est présent dans la salive de l’animal en fin de maladie. L’homme ou l’animal est le plus souvent contaminé par morsure, griffure ou léchage sur la peau excoriée ou sur une muqueuse.
Le virus rabique est neurotrope, il modifie le fonctionnement du système nerveux. Il ne provoque pas de lésions physiquement visibles dans le cerveau, mais perturbe les neurones, notamment ceux qui régulent des fonctionnements rythmiques comme l’activité cardiaque ou la respiration.
Après quelques jours ou quelques mois d’incubation, l’individu atteint développe un tableau d’encéphalite. La phase symptomatique débute souvent par une dysphagie notamment une difficulté à avaler et des troubles neuropsychiatriques variés comme l’anxiété et l’agitation. L’hydrophobie est parfois présente.
L’évolution se fait vers le coma et la mort après quelques jours ou quelques semaines. L’issue est toujours fatale en l’absence de traitement après exposition ou lorsque la maladie est déclarée. Aujourd’hui , dix millions de personnes reçoivent des injections de vaccin antirabique en Asie et en Afrique après avoir étés mordus par un chien susceptible d’être enragé. En cas de morsure par un animal suspect, un vaccin doit être administré pour éviter la rage.
Au Sénégal, l’Institut Pasteur est la seule structure de traitement de la personne atteinte de rage. Le coût du traitement s’élève à 10000 francs la dose. Cependant pour une meilleur prise en charge de cette maladie, le docteur Mbargo Lo estime qu’il faudrait renforcer la collaboration entre les services vétérinaires et les services de santé.