"Je suis fatigué(e)"
"En majorité, ce sont les femmes qui invoquent des excuses pour ne pas faire l’amour. Il y a une différence d’attentes, notamment entre 18 et 40 ans, quand les hommes ont des besoins plus importants", selon Isabelle Braun-Lestrat, psychologue et sexologue clinicienne, vice-présidente du Syndicat national des sexologues cliniciens. Avec sa variante "Je dois me lever tôt", l’excuse de la fatigue revient donc le plus souvent. Mais "pas besoin que la relation sexuelle dure longtemps pour être bénéfique".
"J’ai la migraine"
Plutôt que prendre un médicament lorsqu’on a la migraine, mieux vaut faire l’amour ! Cette activité "produit en effet des endorphines qui réduisent le mal de tête et relaxent", glisse Isabelle Braun-Lestrat. D’autant plus que faire l’amour a d’autres effets bénéfiques comme "produire un rapprochement affectif et donner la satisfaction d’avoir partagé un moment agréable ensemble".
"Les enfants peuvent nous entendre"
Cette excuse, qui fonctionne aussi avec les amis, relève d’une notion d’intimité. "Le couple peut ne pas se sentir libre de s’exprimer dans sa sexualité à cause de parois fines, notamment lors de vacances à plusieurs", ajoute Isabelle Braun-Lestrat. Mais des solutions existent comme réduire le bruit de ses ébats ou attendre que tout le monde soit endormi. "A 23 heures, les enfants dorment. Il n’y a pas de raison pour s’empêcher d’avoir alors une relation sexuelle agréable et accomplie."
"J’ai grossi"
Lorsqu’un des deux partenaires avance cette excuse pour refuser une relation sexuelle, il faut surtout entendre, "je me sens mal dans ma peau". "Ce prétexte dépend de la façon dont la personne se sent regardée par son partenaire, notamment après une grossesse. Les femmes ont alors besoin d’un regard bienveillant et leur compagnon doit être un partenaire et non un censeur." Faire l’amour peut alors être un moyen pour la femme de retrouver son corps et sa confiance en elle.
"J’ai mes règles"
"Certains couples ne sont pas dérangés par les règles. Mais dans beaucoup de cas, l’un des partenaires ne souhaite pas faire l’amour pendant cette période", continue Isabelle Braun-Lestrat. Toutefois, faire l’amour ne signifie pas forcément pénétration. "Il peut y avoir masturbation croisée et caresses le temps des règles." Sauf si aucun des deux partenaires n’apprécie le sexe à ce moment : dans ce cas-là, pas la peine de se forcer ! Il suffit d’attendre.
Que cachent ces fausses excuses ?
Il peut s’agit de vraies raisons dues des causes diverses et variées. Dans ce cas, "il faut sentir si, en se donnant un petit coup de pied aux fesses, on va obtenir un effet bénéfique pour soi et pas uniquement pour faire plaisir à l’autre". Mais ces excuses sont souvent le signe d’une mauvaise communication dans le couple. "Lorsqu’ils sont récurrents, ces prétextes peuvent cacher un problème plus profond. Il faut alors parler pour ne pas crisper la relation" conseille Isabelle Braun-Lestrat.
E-sante
"En majorité, ce sont les femmes qui invoquent des excuses pour ne pas faire l’amour. Il y a une différence d’attentes, notamment entre 18 et 40 ans, quand les hommes ont des besoins plus importants", selon Isabelle Braun-Lestrat, psychologue et sexologue clinicienne, vice-présidente du Syndicat national des sexologues cliniciens. Avec sa variante "Je dois me lever tôt", l’excuse de la fatigue revient donc le plus souvent. Mais "pas besoin que la relation sexuelle dure longtemps pour être bénéfique".
"J’ai la migraine"
Plutôt que prendre un médicament lorsqu’on a la migraine, mieux vaut faire l’amour ! Cette activité "produit en effet des endorphines qui réduisent le mal de tête et relaxent", glisse Isabelle Braun-Lestrat. D’autant plus que faire l’amour a d’autres effets bénéfiques comme "produire un rapprochement affectif et donner la satisfaction d’avoir partagé un moment agréable ensemble".
"Les enfants peuvent nous entendre"
Cette excuse, qui fonctionne aussi avec les amis, relève d’une notion d’intimité. "Le couple peut ne pas se sentir libre de s’exprimer dans sa sexualité à cause de parois fines, notamment lors de vacances à plusieurs", ajoute Isabelle Braun-Lestrat. Mais des solutions existent comme réduire le bruit de ses ébats ou attendre que tout le monde soit endormi. "A 23 heures, les enfants dorment. Il n’y a pas de raison pour s’empêcher d’avoir alors une relation sexuelle agréable et accomplie."
"J’ai grossi"
Lorsqu’un des deux partenaires avance cette excuse pour refuser une relation sexuelle, il faut surtout entendre, "je me sens mal dans ma peau". "Ce prétexte dépend de la façon dont la personne se sent regardée par son partenaire, notamment après une grossesse. Les femmes ont alors besoin d’un regard bienveillant et leur compagnon doit être un partenaire et non un censeur." Faire l’amour peut alors être un moyen pour la femme de retrouver son corps et sa confiance en elle.
"J’ai mes règles"
"Certains couples ne sont pas dérangés par les règles. Mais dans beaucoup de cas, l’un des partenaires ne souhaite pas faire l’amour pendant cette période", continue Isabelle Braun-Lestrat. Toutefois, faire l’amour ne signifie pas forcément pénétration. "Il peut y avoir masturbation croisée et caresses le temps des règles." Sauf si aucun des deux partenaires n’apprécie le sexe à ce moment : dans ce cas-là, pas la peine de se forcer ! Il suffit d’attendre.
Que cachent ces fausses excuses ?
Il peut s’agit de vraies raisons dues des causes diverses et variées. Dans ce cas, "il faut sentir si, en se donnant un petit coup de pied aux fesses, on va obtenir un effet bénéfique pour soi et pas uniquement pour faire plaisir à l’autre". Mais ces excuses sont souvent le signe d’une mauvaise communication dans le couple. "Lorsqu’ils sont récurrents, ces prétextes peuvent cacher un problème plus profond. Il faut alors parler pour ne pas crisper la relation" conseille Isabelle Braun-Lestrat.
E-sante