5Vidéo] Le Pds engage ses parlementaires dans la bataille

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a décidé d’engager la bataille contre le gouvernement de Macky Sall sur tous les plans. A l’issue de leur réunion du comité directeur, ils ont décidé de faire un rassemblement le 4 décembre prochain à la place de l’Obélisque. Mais, en plus de cela, les libéraux veulent que leurs députés initient des actions au Parlement. Une rencontre s’est tenue ce mardi à cet effet.

Dans son discours, Omar Sarr, le coordonnateur du Pds a déclare que « dans ce contexte morose, prélude des luttes et des affrontements sociaux, dans ce contexte où la volonté du régime et du gouvernement d’en finir avec les libertés et notre parti est manifeste, dans ce contexte d’incertitudes, s’asseoir et se poser la question « Malgré leur verbe, où ces gens là avec leur hargne et leur haine nous amènent-ils, quels projets veulent ils réaliser cette année, nous copient-ils sans le dire ou vont-ils vers le reniement de nos projets et la régression ? » peut relever de la témérité mais est un moyen pour l’action ».

« Nous savions déjà que ce régime n’a pas les moyens de sa politique. Il n’a même pas organisé de débat à l’assemblée nationale sur l’orientation budgétaire, débat indispensable, préalable à l’examen et au vote du budget. Il permettait de discuter de l’orientation économique et des options financières, des bases de calcul de la croissance et des recettes. Sous de prétextes fallacieux, ils nous ont présenté la Loi de finances rectificative 2012 et la loi de finances 2013. N’est ce pas déjà une manière honteuse de reconnaitre qu’ils n’ont pas d’orientation et qu’ils font du surplace », note Omar Sarr.

Parlant de leur rencontre avec les parlementaire, le maire de Dagana fait savoir que « parce que la bataille des rues doit être complétée par la bataille du parlement. S’il est vrai comme disait l’autre que « la critique des armes ne saurait remplacer la critique des armes », il est vrai aussi que la critique des armes doit être renforcée par l’arme de la critique ».


Mamadou Ndiaye
Nettali.net