En prélude à la Commémoration du Soixantenaire du Rappel à Dieu de Bouna Alboury Ndiaye qui se tiendra les 16 et 17 Décembre 2012 à la Place du Souvenir Africain , l'Association des descendants de Bouna Alboury Ndiaye (ADEBAN) organise ce Vendredi 27 Juillet 2012 une journée de Prières et d’action Sociale à la Grande Mosquée du quartier Thiely de Linguere où repose le dernier "Bourba Djoloff" , Bouna Alboury Ndiaye , rappelé à Dieu le Lundi 28 Juillet 1952. Un récital du Saint Coran sera également organisé à Yang-Yang (Ancienne résidence du "Bourba" et Actuel Musée d'histoire du Djoloff).
Né à Yang-Yang en Mai 1878, Bouna Alboury Ndiaye a vécu une jeunesse difficile à cause des turpitudes qui ont marqué la fin du règne de son père, qui décida de joindre son armée à celle du Calif de El Hadj Omar TALL : Ahmadou le Sultan de Ségou. Le 29 juillet 1890, lors de la bataille que son père livra contre les français à Kaédi sur son chemin vers le Soudan, le Jeune Bouna âgé de 12 ans sera repris par le Colonel Dodds à une colonne de Maures et amené à Saint Louis, à l'école des otages puis à Tunis au collège Alaoui. Tombé gravement malade à Tunis, il est rapatrié au Sénégal le 21 novembre 1894 pour continuer ses études à l'école des otages. Le mardi 17 décembre 1895 à l’Age de 18 ans, Bouna Alboury fut investit à Yang-Yang Roi du Djolof, nomination confirmée par décret du PDT de la République Française en date de janvier 1896 avec le titre de Chef supérieur du Djoloff.
LE GRAND BATISSEUR
Bouna fut un grand bâtisseur : En construisant en 1930 près de 80 puits pour son peuple avec la moitié de son salaire et la participation de la Société de Prévoyance de Djoloff. En aidant les Djoloff-Djoloff à construire ensemble un chemin de fer de 128 Km de 1928 à 1931. En construisant en 1931 à Labgar le premier bassin de rétention connu du Sénégal. En demandant à ses enfants de ne pas réclamer pour leur compte l'argent qu'il a investi dans la construction du chemin de fer et des puits, Bouna restera pour l'éternité fidèle à sa devise : « Quiconque profite des deniers d'un pays qui lui est confié ne servira jamais ce pays ». Voila pourquoi il refusa aux élections législatives de Novembre 1946 d'être le candidat du colonialisme et de la chefferie coutumière pour battre Lamine Guèye et Léopold Senghor, avec cette phrase célèbre : « nous devons être moins égoïstes et ne pas toujours écouté ceux qui nous divisent pour pouvoir régner éternellement dans le pays. Il nous faut songer à l'avenir de nos petits enfants. Je n'autorise aucune personne à mettre mon nom sur la liste aux élections législatives ».
MANSOUR BOUNA NDIAYE : Souvenir d’un homme d’honneur, de dignité et de devoir
Son Père Bouna Alboury Ndiaye s’est éteint le lundi 28 Juillet 1952. Le Lundi 28 Juillet 2008, 56 ans après, date pour date, jour pour jour, Mansour Bouna Ndiaye, Ancien Député - Maire de Louga, le rejoint. Le Père et le fils ont ainsi, avec l’incommensurable grâce divine mené le même combat, qui est celui de l’affirmation de la dignité de l’Homme Noir et à travers lui, celle de toute l’humanité.
L’œuvre de Mansour Bouna, ancien Maire et Maire honoraire de Louga, est une anthologie d’acte humaniste. Il fut député et ne concevait sa mission comme un devoir. Il a œuvré pour tous les citoyens et en particulier les musulmans du Sénégal.
La Loi Mansour Bouna a permis aux millions de musulmans sénégalais de jouir d’un lendemain de Tamkharite chômé et payé.
''Panorama politique du Sénégal ou les mémoires d'un enfant du siècle'', paru en 1986 aux ''Nouvelles éditions africaines'' fut son premier ouvrage. Il avait également publié en février 2008, cinq mois avant son rappel à DIEU ''Le prince qui croyait à la démocratie'', un ouvrage dans lequel il expose ses opinions sur l'histoire politique récente du Sénégal notamment sur la crise de 1962 qui avait opposé Mamadou Dia à Léopold Sédar Senghor
Fondateur du Musée d'histoire du Djolof et de l'amitié France - Sénégal, l'ancien Palais du Roi Bouna Alboury Ndiaye, devenu aujourd'hui patrimoine historique classé de l'état du Sénégal. Il s'est efforcé avec courage et abnégation de ressusciter l'histoire de ce grand peuple qui pendant des siècles a occupé les devants de la scène politico-sociale et même économique du pays.
Un Récital du Saint Coran à sa mémoire sera également organisé ce Samedi 28 Juillet à la maison familiale de Louga.
Né à Yang-Yang en Mai 1878, Bouna Alboury Ndiaye a vécu une jeunesse difficile à cause des turpitudes qui ont marqué la fin du règne de son père, qui décida de joindre son armée à celle du Calif de El Hadj Omar TALL : Ahmadou le Sultan de Ségou. Le 29 juillet 1890, lors de la bataille que son père livra contre les français à Kaédi sur son chemin vers le Soudan, le Jeune Bouna âgé de 12 ans sera repris par le Colonel Dodds à une colonne de Maures et amené à Saint Louis, à l'école des otages puis à Tunis au collège Alaoui. Tombé gravement malade à Tunis, il est rapatrié au Sénégal le 21 novembre 1894 pour continuer ses études à l'école des otages. Le mardi 17 décembre 1895 à l’Age de 18 ans, Bouna Alboury fut investit à Yang-Yang Roi du Djolof, nomination confirmée par décret du PDT de la République Française en date de janvier 1896 avec le titre de Chef supérieur du Djoloff.
LE GRAND BATISSEUR
Bouna fut un grand bâtisseur : En construisant en 1930 près de 80 puits pour son peuple avec la moitié de son salaire et la participation de la Société de Prévoyance de Djoloff. En aidant les Djoloff-Djoloff à construire ensemble un chemin de fer de 128 Km de 1928 à 1931. En construisant en 1931 à Labgar le premier bassin de rétention connu du Sénégal. En demandant à ses enfants de ne pas réclamer pour leur compte l'argent qu'il a investi dans la construction du chemin de fer et des puits, Bouna restera pour l'éternité fidèle à sa devise : « Quiconque profite des deniers d'un pays qui lui est confié ne servira jamais ce pays ». Voila pourquoi il refusa aux élections législatives de Novembre 1946 d'être le candidat du colonialisme et de la chefferie coutumière pour battre Lamine Guèye et Léopold Senghor, avec cette phrase célèbre : « nous devons être moins égoïstes et ne pas toujours écouté ceux qui nous divisent pour pouvoir régner éternellement dans le pays. Il nous faut songer à l'avenir de nos petits enfants. Je n'autorise aucune personne à mettre mon nom sur la liste aux élections législatives ».
MANSOUR BOUNA NDIAYE : Souvenir d’un homme d’honneur, de dignité et de devoir
Son Père Bouna Alboury Ndiaye s’est éteint le lundi 28 Juillet 1952. Le Lundi 28 Juillet 2008, 56 ans après, date pour date, jour pour jour, Mansour Bouna Ndiaye, Ancien Député - Maire de Louga, le rejoint. Le Père et le fils ont ainsi, avec l’incommensurable grâce divine mené le même combat, qui est celui de l’affirmation de la dignité de l’Homme Noir et à travers lui, celle de toute l’humanité.
L’œuvre de Mansour Bouna, ancien Maire et Maire honoraire de Louga, est une anthologie d’acte humaniste. Il fut député et ne concevait sa mission comme un devoir. Il a œuvré pour tous les citoyens et en particulier les musulmans du Sénégal.
La Loi Mansour Bouna a permis aux millions de musulmans sénégalais de jouir d’un lendemain de Tamkharite chômé et payé.
''Panorama politique du Sénégal ou les mémoires d'un enfant du siècle'', paru en 1986 aux ''Nouvelles éditions africaines'' fut son premier ouvrage. Il avait également publié en février 2008, cinq mois avant son rappel à DIEU ''Le prince qui croyait à la démocratie'', un ouvrage dans lequel il expose ses opinions sur l'histoire politique récente du Sénégal notamment sur la crise de 1962 qui avait opposé Mamadou Dia à Léopold Sédar Senghor
Fondateur du Musée d'histoire du Djolof et de l'amitié France - Sénégal, l'ancien Palais du Roi Bouna Alboury Ndiaye, devenu aujourd'hui patrimoine historique classé de l'état du Sénégal. Il s'est efforcé avec courage et abnégation de ressusciter l'histoire de ce grand peuple qui pendant des siècles a occupé les devants de la scène politico-sociale et même économique du pays.
Un Récital du Saint Coran à sa mémoire sera également organisé ce Samedi 28 Juillet à la maison familiale de Louga.