C’est une habitude qu’on a tous, particulièrement difficile à arrêter. Mais regarder son téléphone la nuit est une très mauvaise idée et peut avoir des répercussions graves sur la santé.

Et pour cause, les téléphones  émettent « une lumière bleue ». Une technologie créée notamment afin de pouvoir observer l’écran de manière optimale même en pleine journée, malgré la forte luminosité du soleil.

Mais la nuit, cette lumière dite « bleue » a des effets néfastes sur votre cerveau. Par exemple, plusieurs études scientifiques très sérieuses ont prouvé qu’elle empêche la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil qui favorise l’endormissement. Sur le long terme, regarder son portable la nuit peut donc complètement dérégler votre cycle de sommeil  et causer de graves problèmes de santé.

Pour éviter d’en arriver là, il faut comprendre ce que l’on risque. On vous explique tout :
 
Le dérèglement du cycle et des heures de sommeil diminue de manière significative votre mémoire le jour suivant.

 
Autre conséquence directe du manque de sommeil : de grandes difficultés à comprendre rapidement des situations, des problèmes, des procédés, des méthodes. Et donc beaucoup de mal à apprendre normalement.

 
C’est un fait avéré : les gens qui ont un taux de mélatonine très faible et dont l’horloge interne est abîmée par le manque de sommeil sont plus sujets à la dépression.

 
En agissant sur la mélatonine et ainsi le sommeil, la lumière des téléphones touche également les hormones qui contrôlent la faim. Potentiellement, ces dernières peuvent fortement augmenter le risque d’obésité.

 
Plusieurs études récentes ont montré une corrélation directe entre la lumière bleue des écrans de portables et la croissance des risques de cancer du sein et de la prostate.

 
Sur le long terme, ne pas dormir assez provoque une explosion du taux de neurotoxines dans l’organisme. Résultat, même si vous finissez par vous endormir, votre sommeil n’est pas bon car très peu réparateur.

 
Concernant les yeux, rien de sûr pour le moment. Cependant, ayant des doutes sur les dommages causés par la lumière bleue, les chercheurs multiplient actuellement les études afin d’en savoir plus.